Après mon petit rappel des qualités du Parker 61, voici une rapide revue de son successeur : le 65.
Je l'ai déjà dit sur ce forum : le 65 est un stylo absolument remarquable, et sa cote de collection n'est probablement pas à la hauteur de ses qualités, en particulier par rapport au légendaire Parker 51.
Information intéressante, le 65 a été lancé à l'initiative de la filiale anglaise de Parker, qui pensait qu'il y avait encore de la place pour un stylo à plume ouverte aux côtés des 51 et 61 à plume capotée. Le modèle 65 a été lancé en 1967. En fait il s'agit tout simplement d'un 61 doté d'une grande plume ouverte. Et cela fait une grande différence pour celles et ceux qui aiment voir leur plume lorsqu'ils écrivent. Et surtout la plume des 65 fait preuve d'une souplesse non négligeable là où celles des 51 et 61 sont raides comme des clous.
Question alimentation, le 65 s'alimente avec des cartouches Parker. Exit donc le système à capillarité expérimenté durant une brève période sur le grand frère 61. C'est un stylo assez étiré, dont l'une des grandes qualités à mes yeux est l'absence de décrochement entre le corps et la section. Cette ligne fuselée se poursuit d'ailleurs jusqu'au "feeder" sous la plume, et c'est un petit détail esthétique non négligeable.
Longueur capuchon fermé : 13,8cm ; sans capuchon : 12,9cm.
En main, il a un équilibre parfait bien qu'étant très léger (le modèle plaqué or signet est évidemment plus lourd que le modèle tout plastique).
Il peut s'utiliser posté ou non posté. En position posté, le capuchon s'enfonce assez loin sur le corps et il n'y a donc pas d'impression de longueur superflue.
Les deux extrémités sont dotées d'un cabochon translucide.
Un petit comparatif pour conclure, j'avais déjà utilisé ces photos dans un autre post ; voici quelques belles réussites de Parker entre les années 50 et 70 : les modèles 45, 51, 61, 65 et 75.
Pour finir, un lien vers la bible Parker sur internet : http://parkerpens.net/parker65.html
Vous y trouverez de nombreuses infos supplémentaires sur le 65, notamment les jeux de couleurs et de finitions très variés.
Un coup de projecteur sur le Parker 65
- toltotoll
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Re: Un coup de projecteur sur le Parker 65
Merci Toltotoll pour ce nouveau coup de projecteur de qualité.
Il est effectivement intéressant ce Parker 65 : moi qui effectivement n'apprécie pas plus que ça le 51 dont on ne voit presque pas la plume, je me laisserais bien tenter par une version à plume mieux dégagée.
Il est effectivement intéressant ce Parker 65 : moi qui effectivement n'apprécie pas plus que ça le 51 dont on ne voit presque pas la plume, je me laisserais bien tenter par une version à plume mieux dégagée.
- petitdauphinzele
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Re: Un coup de projecteur sur le Parker 65
Un 61 mais anglais en somme.
Merci pour cette revue, j'aime beaucoup ce stylo-plume.
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- silverado
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Re: Un coup de projecteur sur le Parker 65
Pour une fois, je suis d'accord avec le "bon" goût britannique : il est nettement moins moche (avis tout personnel, hein) que les 51 & 61 qui semblent avoir honte de leur plume à l'époque des premiers billes grand public
https://i.postimg.cc/0NX7gmzD/Silverado.png
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Re: Un coup de projecteur sur le Parker 65
Merci pour cette belle mise en évidence du 65, Toltotoll !
Comme par coïncidence, j'en ai repéré hier un très joli ici, sur le site de Barry ROSE que je consulte de temps en temps (voir référence PAR730).
Comme par coïncidence, j'en ai repéré hier un très joli ici, sur le site de Barry ROSE que je consulte de temps en temps (voir référence PAR730).
Cari.
"La tradition, c'est nourrir les flammes, pas vénérer les cendres" (Gustav MAHLER).
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- senzen
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Re: Un coup de projecteur sur le Parker 65
Merci toltotoll; je lui vois un air de...
Mignon dans son excentricité? Sa rareté? Ce qui ne peut lamentablement plus se dire de Brexitland.
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