Un graal est arrivé
Posté : 25 avr. 2013 20:30
Pour changer, je poste un fil dans les stylos modernes ! C'est trop la honte !
Un paquet à mon retour dans mon humble chaumière (3p. 63m²,Cuis,sdb,balcon,terrasse,parking et box, plein sud, frais de notaire réduits)
Dans le paquet, un paquet !
Aucune marque. Le mystère grandit !
Un emballage de cellophane apparaît ...
Une boîte de bois exotique (Kotibé ?) suit, munie d'une belle fenêtre de verre courbe, toute simple. Tiens, salut Fred !
Et lorsqu'on ouvre l'écrin apparaît le Graal ! Avec un mignon petit tissu bleu et blanc. Est-ce pour essuyer la lame après le combat ?
J'ai commencé par passer un quart d'heure à l'effleurer, le mirer, le toucher (Ce toucher de la laque nom d'un chien ...), à baver devant, le regarder, tout simplement.
Un GEB Negoro, déjà présenté par JeanB dans ces pages, rien que pour moi ! Je rêvais de cet habillage de rouge et noir essuyé, de cette ligne que j'avais déjà beaucoup apprécié rien qu'en photo.
Negoroji, le tempe principal érigé au Japon dès 1087, protégé des empereurs, puis les seigneurs de guerre, et rattaché aux fiefs des Togukawa après la réunification.
Le temple est la source de formation de moines-soldats (Negoro-gumi), spécialisés dans le maniement des naginata et les armes à feu (fusées, feu grégeois, puis plus tard après l'arrivée des portugais des mousquets).
Pour décorer les objets usuels ou religieux qu'ils fabriquaient, les moines inventèrent une méthode d'application de la laque qui eut un énorme succès et devint très vite un style courant, appelé du nom du temple.
Ils sont sculptés dans le bois, puis laqués en noir d'abord puis rouge. Leur beauté (et leur valeur) augmente en fait avec le temps, car avec l'usure naturelle, la laque extérieure rouge laisse progressivement visible la laque initiale noire, créant une infinité de dégradés et de nuances qui font toute la qualité de l’œuvre. Les motifs sont imprévisibles à la sortie de l'atelier, aussi c'est l'usage et le temps qui font la beauté de l'objet.
Negoro est un mot qui porte dans ses sonorités la pureté et la dureté des arts martiaux, la ligne invisible de l’œil à la cible, la courbe du tranchant, la flamme et l'obscurité.
Laque rouge, puis laque noire essuyée. Le clip est doré, laqué noir à son tour et essuyé. L'effet avec la courbe inversée géniale est parfait.
Tout cela se retrouve dans ce stylo :
La plume dans sa pureté évoque le katana.
J'avais déjà un GEB Bruyère, et Fred a fait évoluer sa forme dans un sens que j'apprécie beaucoup :
Le capuchon s'aligne avec le corps, celui-ci est légèrement plus long, ce qui rend la prise en main plus agréable.
Dans la boîte il y avait une deuxième plume M flexible. Je l'avais demandée à Fred parce que je n'avais pas réussi à me faire à la F très dure qui équipait mon GEB Bruyère au départ.
Il me l'a échangée contre une des nouvelles que j'ai utilisée sans interruption depuis que je l'ai reçue.
Rien à voir avec les plumes précédentes, j'ai repris goût au GEB Bruyère que j'avais laissé de côté à regret. Je ne m'en lasse pas. Je n'aurais jamais cru retrouver dans une plume moderne une telle sensation de flex. Bien sûr, plus dure que les anciennes, mais cela lui donne un rebond qui facilitera l'écriture rapide, tout en autorisant les nuances des encres de couleur.
Celle du Negoro est un peu plus dure, mais je me poserai toujours la question de savoir si c'est parce que je ne l'ai utilisée qu'une fois, pour le test ci-après !
Chapeau bas Fred, je suis vraiment bluffé par ton œuvre.
Un paquet à mon retour dans mon humble chaumière (3p. 63m²,Cuis,sdb,balcon,terrasse,parking et box, plein sud, frais de notaire réduits)
Dans le paquet, un paquet !
Aucune marque. Le mystère grandit !
Un emballage de cellophane apparaît ...
Une boîte de bois exotique (Kotibé ?) suit, munie d'une belle fenêtre de verre courbe, toute simple. Tiens, salut Fred !
Et lorsqu'on ouvre l'écrin apparaît le Graal ! Avec un mignon petit tissu bleu et blanc. Est-ce pour essuyer la lame après le combat ?
J'ai commencé par passer un quart d'heure à l'effleurer, le mirer, le toucher (Ce toucher de la laque nom d'un chien ...), à baver devant, le regarder, tout simplement.
Un GEB Negoro, déjà présenté par JeanB dans ces pages, rien que pour moi ! Je rêvais de cet habillage de rouge et noir essuyé, de cette ligne que j'avais déjà beaucoup apprécié rien qu'en photo.
Negoroji, le tempe principal érigé au Japon dès 1087, protégé des empereurs, puis les seigneurs de guerre, et rattaché aux fiefs des Togukawa après la réunification.
Le temple est la source de formation de moines-soldats (Negoro-gumi), spécialisés dans le maniement des naginata et les armes à feu (fusées, feu grégeois, puis plus tard après l'arrivée des portugais des mousquets).
Pour décorer les objets usuels ou religieux qu'ils fabriquaient, les moines inventèrent une méthode d'application de la laque qui eut un énorme succès et devint très vite un style courant, appelé du nom du temple.
Ils sont sculptés dans le bois, puis laqués en noir d'abord puis rouge. Leur beauté (et leur valeur) augmente en fait avec le temps, car avec l'usure naturelle, la laque extérieure rouge laisse progressivement visible la laque initiale noire, créant une infinité de dégradés et de nuances qui font toute la qualité de l’œuvre. Les motifs sont imprévisibles à la sortie de l'atelier, aussi c'est l'usage et le temps qui font la beauté de l'objet.
Negoro est un mot qui porte dans ses sonorités la pureté et la dureté des arts martiaux, la ligne invisible de l’œil à la cible, la courbe du tranchant, la flamme et l'obscurité.
Laque rouge, puis laque noire essuyée. Le clip est doré, laqué noir à son tour et essuyé. L'effet avec la courbe inversée géniale est parfait.
Tout cela se retrouve dans ce stylo :
La plume dans sa pureté évoque le katana.
J'avais déjà un GEB Bruyère, et Fred a fait évoluer sa forme dans un sens que j'apprécie beaucoup :
Le capuchon s'aligne avec le corps, celui-ci est légèrement plus long, ce qui rend la prise en main plus agréable.
Dans la boîte il y avait une deuxième plume M flexible. Je l'avais demandée à Fred parce que je n'avais pas réussi à me faire à la F très dure qui équipait mon GEB Bruyère au départ.
Il me l'a échangée contre une des nouvelles que j'ai utilisée sans interruption depuis que je l'ai reçue.
Rien à voir avec les plumes précédentes, j'ai repris goût au GEB Bruyère que j'avais laissé de côté à regret. Je ne m'en lasse pas. Je n'aurais jamais cru retrouver dans une plume moderne une telle sensation de flex. Bien sûr, plus dure que les anciennes, mais cela lui donne un rebond qui facilitera l'écriture rapide, tout en autorisant les nuances des encres de couleur.
Celle du Negoro est un peu plus dure, mais je me poserai toujours la question de savoir si c'est parce que je ne l'ai utilisée qu'une fois, pour le test ci-après !
Chapeau bas Fred, je suis vraiment bluffé par ton œuvre.