www.stylo-plume.org

Bonjour à tous,

Le fantasme ou la peur des encres qui disparaissent avec le temps est bien un sujet qui m'a toujours interpellé.
Voici de mémoire (il doit y en avoir d'autres) un fil sur le forum : http://forum.styloplume.net/viewtopic.php?f=3&t=755

Et puis cet été, j'ai remarqué en nettoyant (en fait en trempant plusieurs heures) mes stylos chargés en Waterman bleu effacable, qu'au bout d'une dizaine d'heure, le verre passe du bleu azur à une limpidité absolue ! plus aucune trace d'encre...
Je ne vois que la lumière pour faire cela et cela en dit a priori long sur la longévité des pages écrites avec cette encre.
Pour mon cas à moi personnel et tout seul, je n'utilise plus ce flacon (faut pas gâcher !!!) que pour tester les nouvelles acquisitions et suis pas prêt à en racheter une autre fiole.

Et question supplémentaire (vrai raison de ce post), un membre du forum aurait-il eu un problème similaire et si oui avec quelle encre et dans quelle circonstance ???

Phillipe

Bonjour,

L'encre effaçable est faite pour pouvoir... s'effacer Donc pour garder des écrits à travers le temps ce n'est pas le meilleur choix.
Maintenant il ne faut pas généraliser ce qui se passe dans un verre d'eau et sur une feuille. L'eau, sans doute du robinet est à un pH qui peut-être basique, or il me semble que les effaceurs sont justement des solutions basiques, ce n'est donc pas surprenant. D'autres part l'encre réagit avec le papier et si elle s'efface un peu trop facilement dans l'eau (ce qui est plutôt pratique pour se laver les mains pleines d'encre) elle sera tout de même plus résistante sur le papier, dans un cahier en général fermé. C'est sur qu'exposés en plein soleil par temps de pluie, je ne donne pas cher des écrits, mais dans un courrier addressé à sa dulcinée, ça devrait durer au moins le temps qu'elle le lise

J'ai vu des textes écrits à la China blue de Diamine pâlir en quelques semaines, tout en restant lisibles néanmoins.

Je ne pense pas que le test du trempage de stylo dans l'eau soit le plus probant.

La Noodler's Polar Black est l'une des plus résistantes (à l'eau, aux acides etc)... une fois déposée sur le papier (réaction avec la cellulose).
Sur les doigts, par contre (et au nettoyage de stylo, mais je n'ai pas vérifié en l'y laissant sécher), elle disparaît comme un charme sous le robinet.


Pas comme la Tsuki Yo, rogntudju! Les participants à la réunion de Waterloo comprendront

dwight a écrit :Pas comme la Tsuki Yo, rogntudju! Les participants à la réunion de Waterloo comprendront

Les autres en avaient également reçu un aperçu...

Voici un petit test de résistance non pas à la lumière la période n'est pas propice, mais à une bonne douche froide !
Peut-être la MB Midnight blue (Gallo ferrique) te conviendra t'elle? Sa tenue est remarquable, et je n'ai jamais eut aucun problème d'oxydation avec elle.



Et là,
Soyons fous, carrément un bain glacé de 30 secondes :

Merci pour ce test, très éclairant sur la résistance de l'encre, je crois que je vais arrêter de faire mes chèques avec l'encre Herbin.

Merci le nantais...

Cela me rappelle une après midi de notes sur le terrain avec le cahier qui m'avais servi pendant une formation, écriture en MB noire.
En même pas deux minutes d'un crachin presque imperceptible, la totalité de mes notes est devenue illisible.
Ne comptez quand même pas sur moi pour utiliser une encre ferro-gallique ; je suis trop bordélique et j'ai trop de stylos encrés à la fois, ce serais la cata assurée...

Tumulus a écrit :Merci le nantais...

Cela me rappelle une après midi de notes sur le terrain avec le cahier qui m'avais servi pendant une formation, écriture en MB noire.
En même pas deux minutes d'un crachin presque imperceptible, la totalité de mes notes est devenue illisible.
Ne comptez quand même pas sur moi pour utiliser une encre ferro-gallique ; je suis trop bordélique et j'ai trop de stylos encrés à la fois, ce serais la cata assurée...

La midnight Blue je la réserve pour le MB Starwalker et les écrits qui doivent résister... chèques, enveloppes... et sincèrement en 3 ans d'utilisation aucune catastrophe !

Je suis en train de tester sur ces mêmes encres la résistance aux UV, résultats dans 6 mois.
Agréâblement surpris par la tenue de l'Eldestein topaz, la caran d'Ache Storm ainsi que la Havane de waterman.

Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce forum.
Sans attendre j'essaye de participer à ces échanges et d'apporter une "contribution". Enseignant j'ai été confronté à des élèves qui effaçaient mes remarques sur leur carnet de correspondance. Alors j'ai cherché et j'ai trouvé dans le "Larousse de l'industrie" de 1935.
Avec une balance précise réunir dans l'ordre :
250g d'eau distillée (eau de condensation du congélateur)
2,5g de bleu de méthylène (chez le pharmacien)
1,25g d'alun (en droguerie), c'est un fixatif,
10g d'alcool à 90° (ou alcool à brûler),
20g de glycérine (chez le pharmacien). Agiter, laisser décanter et filtrer. Prix de revient : quelques euros. En tous cas moins cher qu'un simple flacon de Waterman.
La nuance est assez soutenue, un bleu entre la Waterman classique et la "Parker penman" turquoise. L'utiliser comme n'importe quelle encre avec comme recommandation d'éviter l'ébonite marbrée. Je l'utilise dans un Conway Stewart, un Parker vacumatic et un Waterman 52. Garantie elle ne s'efface pas, la nuance est stable et ne palie pas. Attention par contre les doigts et les vêtements !
A bientôt.

Dunhill a écrit :Merci pour ce test, très éclairant sur la résistance de l'encre, je crois que je vais arrêter de faire mes chèques avec l'encre Herbin.

Pour cela il vaut mieux prendre les iroshizuku
(parfaite dans tous les domaines pour moi)

encr' elle a écrit :

Dunhill a écrit :Merci pour ce test, très éclairant sur la résistance de l'encre, je crois que je vais arrêter de faire mes chèques avec l'encre Herbin.

Pour cela il vaut mieux prendre les iroshizuku
(parfaite dans tous les domaines pour moi)

Oui, excepté le prix.

Jean.11 a écrit :Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce forum.
Sans attendre j'essaye de participer à ces échanges et d'apporter une "contribution". Enseignant j'ai été confronté à des élèves qui effaçaient mes remarques sur leur carnet de correspondance. Alors j'ai cherché et j'ai trouvé dans le "Larousse de l'industrie" de 1935.
Avec une balance précise réunir dans l'ordre :
250g d'eau distillée (eau de condensation du congélateur)
2,5g de bleu de méthylène (chez le pharmacien)
1,25g d'alun (en droguerie), c'est un fixatif,
10g d'alcool à 90° (ou alcool à brûler),
20g de glycérine (chez le pharmacien). Agiter, laisser décanter et filtrer. Prix de revient : quelques euros. En tous cas moins cher qu'un simple flacon de Waterman.
La nuance est assez soutenue, un bleu entre la Waterman classique et la "Parker penman" turquoise. L'utiliser comme n'importe quelle encre avec comme recommandation d'éviter l'ébonite marbrée. Je l'utilise dans un Conway Stewart, un Parker vacumatic et un Waterman 52. Garantie elle ne s'efface pas, la nuance est stable et ne palie pas. Attention par contre les doigts et les vêtements !
A bientôt.

Merci beaucoup pour cette recette, bien qu'avec deux encriers de MB Midnight blue je crois en avoir jusqu'à la fin de mes jours, vu l'usage bien spécifique que je lui donne.

Jean.11 a écrit :Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce forum.
Sans attendre j'essaye de participer à ces échanges et d'apporter une "contribution". Enseignant j'ai été confronté à des élèves qui effaçaient mes remarques sur leur carnet de correspondance. Alors j'ai cherché et j'ai trouvé dans le "Larousse de l'industrie" de 1935.
Avec une balance précise réunir dans l'ordre :
250g d'eau distillée (eau de condensation du congélateur)
2,5g de bleu de méthylène (chez le pharmacien)
1,25g d'alun (en droguerie), c'est un fixatif,
10g d'alcool à 90° (ou alcool à brûler),
20g de glycérine (chez le pharmacien). Agiter, laisser décanter et filtrer. Prix de revient : quelques euros. En tous cas moins cher qu'un simple flacon de Waterman.
La nuance est assez soutenue, un bleu entre la Waterman classique et la "Parker penman" turquoise. L'utiliser comme n'importe quelle encre avec comme recommandation d'éviter l'ébonite marbrée. Je l'utilise dans un Conway Stewart, un Parker vacumatic et un Waterman 52. Garantie elle ne s'efface pas, la nuance est stable et ne palie pas. Attention par contre les doigts et les vêtements !
A bientôt.

Et sur le plan de la fluidité, comment se comporte cette encre dans vos stylos ?

LYTH a écrit :

encr' elle a écrit :

Dunhill a écrit :Merci pour ce test, très éclairant sur la résistance de l'encre, je crois que je vais arrêter de faire mes chèques avec l'encre Herbin.

Pour cela il vaut mieux prendre les iroshizuku
(parfaite dans tous les domaines pour moi)

Oui, excepté le prix.

des échantillons sont vendus sur le net et aussi de bonnes personnes qui peuvent faire des échanges également puis toutes les excuses : anniversaires, noël, bon bulletin (pour les plus jeunes) etc etc

Bonjour,
très intéressante comme expériences (l'imagination des élèves et celle de l'enseignant)

Jean.11 a écrit :Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce forum.
Sans attendre j'essaye de participer à ces échanges et d'apporter une "contribution". Enseignant j'ai été confronté à des élèves qui effaçaient mes remarques sur leur carnet de correspondance. Alors j'ai cherché et j'ai trouvé dans le "Larousse de l'industrie" de 1935.
Avec une balance précise réunir dans l'ordre :
250g d'eau distillée (eau de condensation du congélateur)
2,5g de bleu de méthylène (chez le pharmacien)
1,25g d'alun (en droguerie), c'est un fixatif,
10g d'alcool à 90° (ou alcool à brûler),
20g de glycérine (chez le pharmacien). Agiter, laisser décanter et filtrer. Prix de revient : quelques euros. En tous cas moins cher qu'un simple flacon de Waterman.
La nuance est assez soutenue, un bleu entre la Waterman classique et la "Parker penman" turquoise. L'utiliser comme n'importe quelle encre avec comme recommandation d'éviter l'ébonite marbrée. Je l'utilise dans un Conway Stewart, un Parker vacumatic et un Waterman 52. Garantie elle ne s'efface pas, la nuance est stable et ne palie pas. Attention par contre les doigts et les vêtements !
A bientôt.

L'encre réagit au point de vue fluidité comme une Waterman mais elle est plus dense au niveau de la pigmentation. Avec le temps je n'ai jamais eu de boues au fond du flacon d'encre. Si la nuance parait trop intense on peut diluer un peu sans problème mais seulement avec de l'eau.

Jean.11 a écrit :Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce forum.
Sans attendre j'essaye de participer à ces échanges et d'apporter une "contribution". Enseignant j'ai été confronté à des élèves qui effaçaient mes remarques sur leur carnet de correspondance. Alors j'ai cherché et j'ai trouvé dans le "Larousse de l'industrie" de 1935.
Avec une balance précise réunir dans l'ordre :
250g d'eau distillée (eau de condensation du congélateur)
2,5g de bleu de méthylène (chez le pharmacien)
1,25g d'alun (en droguerie), c'est un fixatif,
10g d'alcool à 90° (ou alcool à brûler),
20g de glycérine (chez le pharmacien). Agiter, laisser décanter et filtrer. Prix de revient : quelques euros. En tous cas moins cher qu'un simple flacon de Waterman.
La nuance est assez soutenue, un bleu entre la Waterman classique et la "Parker penman" turquoise. L'utiliser comme n'importe quelle encre avec comme recommandation d'éviter l'ébonite marbrée. Je l'utilise dans un Conway Stewart, un Parker vacumatic et un Waterman 52. Garantie elle ne s'efface pas, la nuance est stable et ne palie pas. Attention par contre les doigts et les vêtements !
A bientôt.

Bien joué monsieur le professeur! Dommage de devoir en arriver là, ceci dit