Souplesse VS fexibilité VS...

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Mai
Bleu Mers du Sud
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Messages : 52
Enregistré le : 30 oct. 2010 17:03

Souplesse VS fexibilité VS...

Message par Mai »

Bonjour à tous.

Il me semble qu'il y a un flou dans le vocabulaire. On parle de souplesse, de flexibilité, de rigidité, de dureté.... pour qualifier une plume.
Pour les termes de souplesse et de flexibilité, je ne vois pas de différence. Le bambou, l’aluminium, les composites sont par exemple des matériaux flexibles.
En ce qui concerne la rigidité, c'est probablement le contraire à la souplesse et flexibilité. La fonte est rigide.

On (les ingénieurs en matériaux) parle plutôt de ductilité-fragilité. Un matériaux ductile est un matériaux qui peut être déformé très facilement sans toute fois revenir à sa forme initiale. A ne pas confondre non plus avec élasticité. Le contraire de la ductilité est la fragilité. C'est un comportement de certain matériaux se brisant sous un contrainte avant d'avoir subit aucune déformation. Le verre est fragile.


Mais la dureté, c'est quand même une notion à part entière. C'est plutôt une notion de facilité ou difficulté à rayer, pénétrer.

Les autres termes du type "douceur", "gratte", relèvent plutôt que la finition de la pointe et non de la plume.
JCE
Bleu Mers du Sud
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Enregistré le : 02 janv. 2012 19:44

Re: Souplesse VS fexibilité VS...

Message par JCE »

Bonsoir,

Nouveau venu sur le forum, je vais essayer d’apporter ma modeste contribution par quelques éléments de réponse à votre question. Les adjectifs utilisés pour définir la personnalité d’une plume se réfèrent évidemment aux propriétés physiques du métal mais sont également la traduction de sensations subjectives (et nous savons tous qu’il est très délicat de définir par des mots des sensations parfois ténues).

Pour ma part, et pour reprendre les qualificatifs que vous citez, je dirais que les plumes flexibles répondent instantanément (et proportionnellement) à la pression appliquée au stylo sans jamais donner l’impression d’absorber l’énergie. Avec cette même impression d’extrême réactivité, la plume reprend sa forme dès que la main se fait plus légère sur le stylo. Il me semble que cette dénomination de flexibilité n’est susceptible de s’appliquer qu’aux plumes de certains vintages (dont les Pelikan 400 des années 50). Cette vivacité très particulière n’est pas incompatible avec une certaine douceur.

Les plumes dites souples répondent également à la pression appliquée au stylo mais elles en amortissent l’effet. Cette absorption d’énergie permet ainsi de gagner en sérénité, en confort, ce que l’on perd en vivacité, en nervosité. La plume du Pelikan M1000 –qui fait également preuve d’une grande douceur par ailleurs- me semble tout à fait illustrer cette catégorie.

Enfin, les plumes rigides sont insensibles à la pression qu’on applique au stylo. La raideur de la plume est telle qu’elle ne se déforme quasiment pas ; Ces plumes ne font donc pas preuve de vivacité, ni même de qualités d’amortissement. En revanche, et pour les meilleures d’entre elles, la douceur vient d’une glisse parfaite sur la feuille. L’on songerait presque à l’effet du film d’huile séparant deux pièces métalliques en friction… La plume du Parker Duofold correspond parfaitement à cette définition.

Encore une fois il s’agit là de perceptions que je traduis avec mes mots. Il va sans dire que les piliers du forum, autrement plus expérimentés que moi, sauront corriger l’imprécision de mes propos, voire mes éventuelles erreurs d’appréciation.

Cordialement.
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