Présentation de Jérôme
Posté : 18 nov. 2023 01:18
Bonjour à tous,
Je m'appelle Jérôme, et je viens de m'inscrire sur votre forum (après quelques heures de lecture...).
D'autant que je me rappelle, j'ai toujours écrit au stylo plume. Donc probablement depuis la fin du collège. C'était il y a trente-cinq ans, presque quarante.
J'ai des souvenirs atroces de stylos billes qu'il faut tracter sur le papier, labourer la pauvre feuille pendant toute une rédaction tandis que la plume glisse si facilement.
Quand tout va bien... J'ai également le souvenir de secouer mon stylo plume du moment frénétiquement pour que l'encre sorte, de souffler dedans comme un forcené, puis de retourner la mort dans l'âme à mon stylo bille. Bon, depuis cette période j'ai largement progressé en nettoyage.
J'ai également adopté à cette époque le noir comme couleur d'écriture. Le bleu me semblait bien trop fade, surtout en plume, et bien trop commun. Autant dire que j'aime les noirs denses et profonds. L'encre de Chine est, de ce point de vue, une sorte de Graal. C'est également le renoncement à l'effaceur de l'époque et l'obligation de s'appliquer dans la rédaction ; mais je n'ai pas souvenir d'avoir souffert de cette contrainte.
Gaucher, la maîtrise de la plume n'est pas une mince affaire. Celui qui écrit en « poussant » plutôt qu'en « tirant » voit régulièrement sa plume acérée piquer, se tordre, s'arc-bouter dans le papier, projeter quelques gouttelettes. La main gauche vient balayer l'encre fraîche, entraînant de larges ratures. Il faut alors se contorsionner, tordre son poignet, soit au-dessus, soit en dessous de la ligne (mon cas) pour éviter ces désagréments, pour essayer d'écrire droit, pour voir et relire ce qu'on a écrit.
Arrivé dans la vie professionnelle, j'ai poursuivi mon utilisation des stylos plumes (bon marché), en particulier pour prendre mes notes.
Déjà convaincu, j'ai connu ma première révélation à l'issue de ma thèse où mes beau-parents m'ont offert pour l'occasion un stylo-plume CROSS. Je suis alors passé dans une autre dimension en terme de qualité d'écriture, de glisse et de débit. Sa plume arrondie convient parfaitement à mon écriture de gaucher. Mon écriture de scientifique, avec les formules associées, font qu'une plume fine est bien plus appropriée. J'ai bien noté dans les divers avis du forum qu'il y avait mieux que cette marque, mais en ce qui me concerne cela a été une progression notoire.
Depuis ce moment, je m'attache à ce que mes stylos (j'en ai plusieurs suite à des retours au SAV) fonctionnent parfaitement ; pour tout dire, tout caprice dans le débit me contrarie fortement. J'ai cherché personnellement diverses façons de les rincer, de les nettoyer et de retrouver leur qualité d'origine. J'ai longtemps cru que cette exigence quant à la qualité d'écriture de mes stylos était une lubie personnelle.
Puis je suis arrivé sur votre forum. Alors je me suis senti moins seul.
Au plaisir de poursuivre ces discussions,
Jérôme
Je m'appelle Jérôme, et je viens de m'inscrire sur votre forum (après quelques heures de lecture...).
D'autant que je me rappelle, j'ai toujours écrit au stylo plume. Donc probablement depuis la fin du collège. C'était il y a trente-cinq ans, presque quarante.
J'ai des souvenirs atroces de stylos billes qu'il faut tracter sur le papier, labourer la pauvre feuille pendant toute une rédaction tandis que la plume glisse si facilement.
Quand tout va bien... J'ai également le souvenir de secouer mon stylo plume du moment frénétiquement pour que l'encre sorte, de souffler dedans comme un forcené, puis de retourner la mort dans l'âme à mon stylo bille. Bon, depuis cette période j'ai largement progressé en nettoyage.
J'ai également adopté à cette époque le noir comme couleur d'écriture. Le bleu me semblait bien trop fade, surtout en plume, et bien trop commun. Autant dire que j'aime les noirs denses et profonds. L'encre de Chine est, de ce point de vue, une sorte de Graal. C'est également le renoncement à l'effaceur de l'époque et l'obligation de s'appliquer dans la rédaction ; mais je n'ai pas souvenir d'avoir souffert de cette contrainte.
Gaucher, la maîtrise de la plume n'est pas une mince affaire. Celui qui écrit en « poussant » plutôt qu'en « tirant » voit régulièrement sa plume acérée piquer, se tordre, s'arc-bouter dans le papier, projeter quelques gouttelettes. La main gauche vient balayer l'encre fraîche, entraînant de larges ratures. Il faut alors se contorsionner, tordre son poignet, soit au-dessus, soit en dessous de la ligne (mon cas) pour éviter ces désagréments, pour essayer d'écrire droit, pour voir et relire ce qu'on a écrit.
Arrivé dans la vie professionnelle, j'ai poursuivi mon utilisation des stylos plumes (bon marché), en particulier pour prendre mes notes.
Déjà convaincu, j'ai connu ma première révélation à l'issue de ma thèse où mes beau-parents m'ont offert pour l'occasion un stylo-plume CROSS. Je suis alors passé dans une autre dimension en terme de qualité d'écriture, de glisse et de débit. Sa plume arrondie convient parfaitement à mon écriture de gaucher. Mon écriture de scientifique, avec les formules associées, font qu'une plume fine est bien plus appropriée. J'ai bien noté dans les divers avis du forum qu'il y avait mieux que cette marque, mais en ce qui me concerne cela a été une progression notoire.
Depuis ce moment, je m'attache à ce que mes stylos (j'en ai plusieurs suite à des retours au SAV) fonctionnent parfaitement ; pour tout dire, tout caprice dans le débit me contrarie fortement. J'ai cherché personnellement diverses façons de les rincer, de les nettoyer et de retrouver leur qualité d'origine. J'ai longtemps cru que cette exigence quant à la qualité d'écriture de mes stylos était une lubie personnelle.
Puis je suis arrivé sur votre forum. Alors je me suis senti moins seul.
Au plaisir de poursuivre ces discussions,
Jérôme