Hérésie ! Ordalie par le Système D ! L'infâme Mauric...
Posté : 01 févr. 2023 13:03
Eh bien... quelle affaire.
En plein restauration "sérieuse" d'un ancien stylo, j'en ai profité pour tenter la remise en fonctionnement d'un autre stylo, dont l'importance est moindre à mes yeux (je ne l'ai acheté que pour en tirer une pièce à intégrer à la première restauration, cruciale). Ne disposant d'aucun matériel légitime (pas de sac, pas de gomme, pas de rien du tout) pour opérer cette seconde tentative de remise en fonctionnement, j'ai décidé d'être frontal.
Frontal ? C'est à dire ?
C'est à dire que sur ce joli petit Mauric vintage, j'ai embouché une cartouche très moderne de chez Pilot. Un scandale. A quelque épaisseur proche, la cartouche ne s'embouchait pas. Qu'à cela tienne : un rapide et grossier limage de l'extrémité de la cartouche à l'aide un outil grossier aura suffit à faire l'affaire. Oh, bien sur, on observe le plastique se parer de vergetures, on s'aveugle devant la grossièreté du travail mais... en tournant un peu... en forçant juste ce qu'il faut, oui... la cartouche s'embouche sur le bout de la section.
Eh puis, voila... on l'encre à la seringue cette infernale chimère... un fond de Vert de Gris de chez Herbin, et l'on observe les fuites apparaître... ou pas !
Evidemment, le montage sera temporaire. La cartouche cédera, si ce n'est le bout de la section, ce que je redoute un peu encore un peu en raison de la pression exercée lors de la mise en bouche-à-bouche... Mais une nouvelle cartouche se trouvera sans difficulté, le coût en sera nul, bref, pour le temps que ça durera, le jeu en vaudra sans doute la chandelle.
Et voici : de la pure ingéniosité de grand débutant, à défaut de compétences. Un scandale, une infamie, même, mais une honte fructueuse, à la fin, lorsqu'il s'agit d'écrire.
Pour la prochaine cartouche, j'essaierai de perfectionner le limage du bout de la cartouche, de l'optimiser au nanomètre. Toute la clef du processus tient là. Pourquoi pas également, couper un bout de chambre à air de vélo pour, avec le matériel ainsi récupéré, créer une fine couche anti-fuite... on n'est jamais trop prudent.
Je n'évoque pas la plume en or de ce stylo français, très souple, fantastique. Hop ! Je l'embarque dans ma besace. Le temps me dira trop ce qu'il adviendra de cet objet.
En plein restauration "sérieuse" d'un ancien stylo, j'en ai profité pour tenter la remise en fonctionnement d'un autre stylo, dont l'importance est moindre à mes yeux (je ne l'ai acheté que pour en tirer une pièce à intégrer à la première restauration, cruciale). Ne disposant d'aucun matériel légitime (pas de sac, pas de gomme, pas de rien du tout) pour opérer cette seconde tentative de remise en fonctionnement, j'ai décidé d'être frontal.
Frontal ? C'est à dire ?
C'est à dire que sur ce joli petit Mauric vintage, j'ai embouché une cartouche très moderne de chez Pilot. Un scandale. A quelque épaisseur proche, la cartouche ne s'embouchait pas. Qu'à cela tienne : un rapide et grossier limage de l'extrémité de la cartouche à l'aide un outil grossier aura suffit à faire l'affaire. Oh, bien sur, on observe le plastique se parer de vergetures, on s'aveugle devant la grossièreté du travail mais... en tournant un peu... en forçant juste ce qu'il faut, oui... la cartouche s'embouche sur le bout de la section.
Eh puis, voila... on l'encre à la seringue cette infernale chimère... un fond de Vert de Gris de chez Herbin, et l'on observe les fuites apparaître... ou pas !
Evidemment, le montage sera temporaire. La cartouche cédera, si ce n'est le bout de la section, ce que je redoute un peu encore un peu en raison de la pression exercée lors de la mise en bouche-à-bouche... Mais une nouvelle cartouche se trouvera sans difficulté, le coût en sera nul, bref, pour le temps que ça durera, le jeu en vaudra sans doute la chandelle.
Et voici : de la pure ingéniosité de grand débutant, à défaut de compétences. Un scandale, une infamie, même, mais une honte fructueuse, à la fin, lorsqu'il s'agit d'écrire.
Pour la prochaine cartouche, j'essaierai de perfectionner le limage du bout de la cartouche, de l'optimiser au nanomètre. Toute la clef du processus tient là. Pourquoi pas également, couper un bout de chambre à air de vélo pour, avec le matériel ainsi récupéré, créer une fine couche anti-fuite... on n'est jamais trop prudent.
Je n'évoque pas la plume en or de ce stylo français, très souple, fantastique. Hop ! Je l'embarque dans ma besace. Le temps me dira trop ce qu'il adviendra de cet objet.
