Grüner Block A5 - Vélin Brunnen 60 g/m²
Posté : 25 nov. 2022 17:37
Revue d’un papier à lettre et comparaison avec trois autres, mieux connus …
Par curiosité, je me suis procuré ce bloc correspondance A5 allemand de type vélin fin qui ne pèse que 60 g/m², ce qui est assez inhabituel pour ce type de papier non revêtu d’une couche minérale (coated).
Un défaut, l'encollage grossier qui laisse une bande sur la tranche supérieure :
Le guide-âne est bien pratique, avec des lignes verticales pour optimiser les retraits.
Si l'on ne se fie qu’aux gros plans de comparaison des encres et des plumes qui vont suivre, ses performances peuvent sembler médiocres mais, si je vous le présente, c’est qu’à distance d'observation normale, en tenant compte de l'apparence flatteuse, du toucher pelucheux, et à la condition de n'utiliser que le recto, je trouve que le rapport de valeur s'inverse entre ces différents papiers, que les caractéristiques rares de 60 g/m² pour un vélin lui procurent un avantage de texture et d'apparence que le scripteur tout comme son correspondant sont susceptibles d'apprécier.
Je l'ai donc comparé à une référence de la catégorie, le Lalo Vélin de France d'épaisseur beaucoup plus conventionnelle, 100 g/m², ainsi qu'à deux papiers à lettre couchés, le mince Tomoe River « original » 52 g/m² et un autre, plus ordinaire, le Clairefontaine Triomphe 90 g/m², au rapport qualité/prix imbattable.
Voici l'aspect de leurs surfaces respectives :
Une vue à distance d'observation normale :
et les versos correspondants :
On le voit, le ghosting est inversement proportionnel à l'épaisseur des feuilles.
Concernant le bleedthrought, les papiers couchés étanches démontrent leur supériorité, le seul ne traversant pas étant le Clairefontaine, le Brunnen étant très médiocre avec les débits importants.
Les gros plans par plumes et encres :
Ce vélin Brunnen élargit le trait de plume. Les deux exemples ci-dessus avec des plumes fines au débit moyen montrent ce qui lui réussit le mieux.
C'est sur le Brunnen que je préfère le coloris vert kaki de la Shirakashi, le Tomoe River étant, comme à l'accoutumée, défaillant avec cette partie du spectre.
Le plus fort débit testé avec ce chouette stylo-plume de 1936 ; Là, ça traverse beaucoup sur le Brunnen.
Là, le Tomoe River magnifie le shading de ce joli bleu. Pour les sensations d'écriture, cette ferro-gallique bien lubrifiée au sortir d'une stub se régale de la surface duveteuse du Brunnen, très bien guidée mais sans accroche excessive.
Par curiosité, je me suis procuré ce bloc correspondance A5 allemand de type vélin fin qui ne pèse que 60 g/m², ce qui est assez inhabituel pour ce type de papier non revêtu d’une couche minérale (coated).
Un défaut, l'encollage grossier qui laisse une bande sur la tranche supérieure :
Le guide-âne est bien pratique, avec des lignes verticales pour optimiser les retraits.
Si l'on ne se fie qu’aux gros plans de comparaison des encres et des plumes qui vont suivre, ses performances peuvent sembler médiocres mais, si je vous le présente, c’est qu’à distance d'observation normale, en tenant compte de l'apparence flatteuse, du toucher pelucheux, et à la condition de n'utiliser que le recto, je trouve que le rapport de valeur s'inverse entre ces différents papiers, que les caractéristiques rares de 60 g/m² pour un vélin lui procurent un avantage de texture et d'apparence que le scripteur tout comme son correspondant sont susceptibles d'apprécier.
Je l'ai donc comparé à une référence de la catégorie, le Lalo Vélin de France d'épaisseur beaucoup plus conventionnelle, 100 g/m², ainsi qu'à deux papiers à lettre couchés, le mince Tomoe River « original » 52 g/m² et un autre, plus ordinaire, le Clairefontaine Triomphe 90 g/m², au rapport qualité/prix imbattable.
Voici l'aspect de leurs surfaces respectives :
Une vue à distance d'observation normale :
et les versos correspondants :
On le voit, le ghosting est inversement proportionnel à l'épaisseur des feuilles.
Concernant le bleedthrought, les papiers couchés étanches démontrent leur supériorité, le seul ne traversant pas étant le Clairefontaine, le Brunnen étant très médiocre avec les débits importants.
Les gros plans par plumes et encres :
Ce vélin Brunnen élargit le trait de plume. Les deux exemples ci-dessus avec des plumes fines au débit moyen montrent ce qui lui réussit le mieux.
C'est sur le Brunnen que je préfère le coloris vert kaki de la Shirakashi, le Tomoe River étant, comme à l'accoutumée, défaillant avec cette partie du spectre.
Le plus fort débit testé avec ce chouette stylo-plume de 1936 ; Là, ça traverse beaucoup sur le Brunnen.
Là, le Tomoe River magnifie le shading de ce joli bleu. Pour les sensations d'écriture, cette ferro-gallique bien lubrifiée au sortir d'une stub se régale de la surface duveteuse du Brunnen, très bien guidée mais sans accroche excessive.
Mais il est fade et sans âme, loin des vergés, vélins, purs coton ou fins japonais dont l'aspect et le toucher particuliers font qu'on aime tellement y écrire er les adresser à nos correspondants.