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Moi m'en fout : y'm plaisent comme ça

Il faudrait que mon ticket d'or puisse me permettre également de remonter le temps pour voir et découvrir les secrets de fabrication des plumes en or de la première moitié du XXème siècle qui sont devenues les full flex et wet noodle si recherchées aujourd'hui.

Pour moi, ce serait la visite de l'atelier Namiki, et plus précisément l'endroit où les maîtres laqueurs élaborent un produit fini "maki-é" avec ces laques d'urushi décorées à la poussière d'or et de coquillages. En les quittant avec le stylo des mes rêves, le Yukari royal. Bien sûr il faut se rendre au Japon.

J'aimerais aussi visiter les vestiges de l'usine Sheaffer à Fort Madison, et voir s'il reste des machines, des stylos finis ou pas, et repartir en emportant ma tristesse de l'abandon prématuré.

montpark a écrit : ↑30 juin 2022 10:40 repartir en emportant ma tristesse de l'abandon prématuré.

Ne pèsera-t-elle point trop lourd ?

Ah la machine à remonter dans le temps où l'on doit prendre un ticket d'or !
J'eusse aimé être présent le jour où Lewis Waterman a cochonné son contrat d'assurance devant son client dépité, ce qui l'a poussé (vous le savez tou·t·e·s) à inventer le stylo-plume moderne que nous aimons tant.

Stylograf a écrit : ↑30 juin 2022 11:03Ne pèsera-t-elle point trop lourd ?

Oh ! Voilà une phrase qui me fait penser aux sentences du Commandeur dans le roman de MURAKAMI !

Mon atelier est grand ouvert pour ceux qui le désire, suffit de prendre rendez-vous et venir.

J'ai eu le chance de bosser dans une papeterie industrielle pendant 7 ans, Anne claire, tu n'en croirait pas tes yeux.

J'ai aussi eu la chance de faire un petit tour chez l'Artisan Pastelier à Albi. Didier, n'était pas là, mais son assistant m'a tout expliqué. C'était passionnant.

La grosse cerise sur le très gros gâteau a été la visite de l'usine Caran d'Ache à Genève.
J'avais croisé un gars sur une expo qui avait essayé de me coler niveau technique stylo plume, comme il a vu que je connaissais mon domaine, il m'a tendu sa carte.
C'était "le" prototypeur de chez Caran d'Ache
5 heures à en prendre plein les yeux, il m'a dit "si tu laisse ton appareil photo dans mon bureau, je te ferai visiter toute l'usine, sans restriction.
J'ai vu, des boîtes à chaussure rempli de prototypes qui ne seront jamais commercialisés, le processus de fabrication des stylos billes, de leur recharges, des crayon de papier, des mine de leur crayons de couleur, l'atelier de prototypage, l'atelier de laquage, l'atelier de restauration des automate qu'ils mettaient dans leur vitre début du siècle dernier ....... C'est juste, whaou. J'ai eu cette chance, sacrés souvenirs.