Les pleins et déliés des manuels scolaires de la 3e république m'ont toujours ébloui ; Je doutais pourtant que ce soit pour moi, avec mon écriture de cochon.
De découvrir sur cet espace de connaissance que les stylos-plume, et pas seulement les portes-plume, pouvaient produire ce type de tracé, ça m'a ouvert des perspectives … Qui se sont refermées un temps, quand j'ai cru comprendre que les plumes flexibles étaient l'apanage de stylos vintages que je n'osais pas me procurer, craignant qu'il ne me faille développer des compétences en bricolage et autres restaurations qui ne sont carrément pas pour moi ...
Excuse non valable car Pollux les remet en état !
C'est justement de lui que je tiens
ce Waterman 12 plus que centenaire, qu'il faut ménager désormais.
Voici ce qu'il sait encore faire :
Une authentique wet Noodle !
Maintenant, on trouve aussi son bonheur avec des stylos fabriqués en 2021 …
Le FPR Jaipur v2 :
Même avec une encre très peu visqueuse, comme
la Kyo-No-Oto n°7 utilisée ici, l'appel d'encre lors des pleins a tôt fait de dénaturer l’ombrage habituel.
Cf.
cette remarque d’Hobiecat.
Pour la deuxième citation, j'ai moins appuyé et on retrouve mieux cette belle Hisoku.
Le papier compte aussi beaucoup ; Quel dommage que les cahiers maternelles Oxford intègrent des réglures verticales, car je trouve ce papier Hamelin de bien meilleure qualité que le Clairefontaine :
Beaucoup plus subtile, la plume qui équipe ce Vacumatic presque octogénaire :
Là, c’est Copperplate compatible.
Comme l’indique toffou, l’utilisation d’une plume flexible pour l’écriture courante et rapide est doublement agréable :
- Au même titre que l’écriture avec une Italic ou une architect, le trait gagne en personnalité.
- Le feedback unique m'évoque, à moi aussi, le maniement d'un pinceau.
Et, pour réagir à la remarque d’Açores : avec une plume flexible, je contrains fortement ma tenue de stylo et, à force, cette "seconde" façon me devient (presque) naturelle.