Eboya Houga M
Posté : 24 sept. 2021 11:16
EBOYA
Trouver l’introuvable ou tomber par hasard (mais comme dit Bernanos, ce que nous appelons hasard, c'est peut-être la logique de Dieu.)
Tout ça pour dire que le désœuvrement a du bon (parfois) et qu’en me promenant sur un moteur de recherche (même si on n’y cherche rien), peut vous faire découvrir quelque chose. Je voulais un nouveau stylo (déjà commandé mais qui, après deux mois, n’est toujours pas là)… du coup, j’en regarde d’autres pour me faire patienter.
Préférant les stylos japonais (généralement sobres), je me promène de ce côté-là. J’ai un Nakaya en ébonite laqué donc je flâne dans l’ébonite seule (j’ai déjà écumé visuellement toutes les marques en laque et quand bien même en voudrais-je un, je n’ai pas les moyens et même si… attendre 6 mois me frustre).
Ebonite ? Et bah voilà ! Eboya ! C’est sobre, c’est beau, c’est coloré, c’est fait main. L’artisanat, c’est bien mais pour avoir un exemplaire du modèle qui vous plaît… 4-6 mois d’attente… (déjà que mon Pilot Falcon n’arrive pas…), je me dis « ma cocotte, ne rêve pas, si tu n’es pas patiente (je ne suis pas patiente !)… ». Et ça s’arrête là. Mais pas pour longtemps.
Quelques semaines plus tard, je recherche un distributeur de cette marque (au cas où il y aurait du stock dispo là maintenant tout de suite ! Ça sentirait presque l’achat compulsif !). Dans mon trou pourri, laisse tomber, et dans mon immense pays resté majoritairement à l’ère soviétique de l’immédiate après guerre, c’est à peine mieux.
A la finale, un seul dépositaire en Europe, Sakura chez les Flamands de Belgique.
Un beau stylo disponible de suite ! Une ligne sobre, une belle couleur, la taille idoine… Banco ! 43.000 roubles de moins sur le compte en banque. Mais c’était trop tentant ! Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder ! Le problème c’est que j’arrête pas de bosser à droite et à gauche pour sortir la tête de l’eau et que c’est pas près ni prêt de finir.
Deux doutes subsistaient pourtant ! La plume n’étant pas japonaise (une simple Bock) et la plume n’allant pas en-deçà de F… j’étais pas loin de me dire « Cécile, tu as peut-être fait une grosse connerie ! ».
Et ce qui devait arriver arriva ! Le stylo. Et je suis contente ! La plume, malgré mes craintes, est une vraie fine, elle ne gratte pas (douce comme de la soie), pas de souci dans le débit de l’encre. Une plume parfaite à mon goût. Le stylo est marbré de bleu et de noir mais c’est discret, ça ne glisse pas des doigts et ça ne colle pas non plus. La taille est parfaite, le poids (pourtant léger) me convient. C’est mon premier stylo aux extrémités arrondies.
Ouf ! Je n’ai pas fait une connerie !
J'ai relié les photos à mon espace sur Flickr. Si quelqu'un a une mise à jour des procédés pour joindre des photos, je modifierai cette publication (les liens initialement proposés par libelle ne fonctionnent plus).
Voir les photos de ma nouvelle acquisition
Je me dis que parfois, une certaine mondialisation a du bon ! Un matériau inventé par un Américain avec une plume allemande sous l’habileté d’artisans japonais… il fallait bien une citation d’un écrivain français pour illustrer par une photo l’objet ! (et une encre japonaise : Iroshizuku tsuki-yo). Arthur pourrait presque me dire que j’ai trouvé le Graal.
Dimensions : 142 mm. Sans capuchon : 135 mm.
Longueur de la section (avant le pas de vis) : 20 mm.
Diamètre : 15 mm.
Poids : 23-24 grammes (dont 5 grammes pour le capuchon).
Livré avec un convertisseur Faber-Castell et une cartouche standard.
Ce modèle est sans agrafe et s’ouvre en 1/4 de tour.
Sakura y a joint 2 petits chocolats et un petit flacon d’encre pour un remplissage (Konagi Sailor Manyo II qui est un beau bleu).
J’ai choisi le modèle Houga en taille M (les tailles L et S sont aussi disponibles et pour tous les modèles), la couleur bleue s’appelle « Shinkai » (7 autres couleurs semblent disponibles).
Si vous voulez voir à quoi ressemble leurs différents modèles, c'est ici !
Si vous habitez l'Europe, vous pouvez jeter un oeil chez Sakura
Je n'ai aucun lien avec cette société, je ne touche donc pas un kopeck si vous décidez de commander chez eux.
A noter que la marque Eboya appartient à la Nikko Ebonite Mfg. Co., Ltd, l'unique fabricant d'ébonite de tout le Japon. Il est donc fort probable que tous les stylos japonais utilisant ce matériau passent par cette société.
Trouver l’introuvable ou tomber par hasard (mais comme dit Bernanos, ce que nous appelons hasard, c'est peut-être la logique de Dieu.)
Tout ça pour dire que le désœuvrement a du bon (parfois) et qu’en me promenant sur un moteur de recherche (même si on n’y cherche rien), peut vous faire découvrir quelque chose. Je voulais un nouveau stylo (déjà commandé mais qui, après deux mois, n’est toujours pas là)… du coup, j’en regarde d’autres pour me faire patienter.
Préférant les stylos japonais (généralement sobres), je me promène de ce côté-là. J’ai un Nakaya en ébonite laqué donc je flâne dans l’ébonite seule (j’ai déjà écumé visuellement toutes les marques en laque et quand bien même en voudrais-je un, je n’ai pas les moyens et même si… attendre 6 mois me frustre).
Ebonite ? Et bah voilà ! Eboya ! C’est sobre, c’est beau, c’est coloré, c’est fait main. L’artisanat, c’est bien mais pour avoir un exemplaire du modèle qui vous plaît… 4-6 mois d’attente… (déjà que mon Pilot Falcon n’arrive pas…), je me dis « ma cocotte, ne rêve pas, si tu n’es pas patiente (je ne suis pas patiente !)… ». Et ça s’arrête là. Mais pas pour longtemps.
Quelques semaines plus tard, je recherche un distributeur de cette marque (au cas où il y aurait du stock dispo là maintenant tout de suite ! Ça sentirait presque l’achat compulsif !). Dans mon trou pourri, laisse tomber, et dans mon immense pays resté majoritairement à l’ère soviétique de l’immédiate après guerre, c’est à peine mieux.
A la finale, un seul dépositaire en Europe, Sakura chez les Flamands de Belgique.
Un beau stylo disponible de suite ! Une ligne sobre, une belle couleur, la taille idoine… Banco ! 43.000 roubles de moins sur le compte en banque. Mais c’était trop tentant ! Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder ! Le problème c’est que j’arrête pas de bosser à droite et à gauche pour sortir la tête de l’eau et que c’est pas près ni prêt de finir.
Deux doutes subsistaient pourtant ! La plume n’étant pas japonaise (une simple Bock) et la plume n’allant pas en-deçà de F… j’étais pas loin de me dire « Cécile, tu as peut-être fait une grosse connerie ! ».
Et ce qui devait arriver arriva ! Le stylo. Et je suis contente ! La plume, malgré mes craintes, est une vraie fine, elle ne gratte pas (douce comme de la soie), pas de souci dans le débit de l’encre. Une plume parfaite à mon goût. Le stylo est marbré de bleu et de noir mais c’est discret, ça ne glisse pas des doigts et ça ne colle pas non plus. La taille est parfaite, le poids (pourtant léger) me convient. C’est mon premier stylo aux extrémités arrondies.
Ouf ! Je n’ai pas fait une connerie !
J'ai relié les photos à mon espace sur Flickr. Si quelqu'un a une mise à jour des procédés pour joindre des photos, je modifierai cette publication (les liens initialement proposés par libelle ne fonctionnent plus).
Voir les photos de ma nouvelle acquisition
Je me dis que parfois, une certaine mondialisation a du bon ! Un matériau inventé par un Américain avec une plume allemande sous l’habileté d’artisans japonais… il fallait bien une citation d’un écrivain français pour illustrer par une photo l’objet ! (et une encre japonaise : Iroshizuku tsuki-yo). Arthur pourrait presque me dire que j’ai trouvé le Graal.
Dimensions : 142 mm. Sans capuchon : 135 mm.
Longueur de la section (avant le pas de vis) : 20 mm.
Diamètre : 15 mm.
Poids : 23-24 grammes (dont 5 grammes pour le capuchon).
Livré avec un convertisseur Faber-Castell et une cartouche standard.
Ce modèle est sans agrafe et s’ouvre en 1/4 de tour.
Sakura y a joint 2 petits chocolats et un petit flacon d’encre pour un remplissage (Konagi Sailor Manyo II qui est un beau bleu).
J’ai choisi le modèle Houga en taille M (les tailles L et S sont aussi disponibles et pour tous les modèles), la couleur bleue s’appelle « Shinkai » (7 autres couleurs semblent disponibles).
Si vous voulez voir à quoi ressemble leurs différents modèles, c'est ici !
Si vous habitez l'Europe, vous pouvez jeter un oeil chez Sakura
Je n'ai aucun lien avec cette société, je ne touche donc pas un kopeck si vous décidez de commander chez eux.
A noter que la marque Eboya appartient à la Nikko Ebonite Mfg. Co., Ltd, l'unique fabricant d'ébonite de tout le Japon. Il est donc fort probable que tous les stylos japonais utilisant ce matériau passent par cette société.