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Que faites vous pour utiliser votre chère encre jusqu'à la dernière goutte du flacon ?
- Ripopée ?
- verser dans le (même) nouveau flacon neuf ?
- Ink miser ?
- seringue ?
- What else ?

Je commence par une seringue pour transvaser dans un récipient en plastique dont le faible diamètre est proche de celui d'un stylo. Même avec un stylo à piston, cela permet déjà (en trempant le stylo) de vider la quasi-totalité du flacon.

Si la couleur est utilisée dans un stylo à convertisseur, je commence par la méthode ci-dessus et je termine à la seringue dans le convertisseur. A ce stade, le flacon est vraiment vide.

Si c'est une de mes encres préférées dans un stylo à piston, les dernières gouttes non récupérables iront se noyer dans le flacon (identique) de remplacement.

Ça fait fort longtemps que je n’ai pas épuisé un flacon d’encre. Je commence à en avoir une bonne quantité et je les achète de grande capacité…
Néanmoins je me suis équipé d’un Sheaffer à snorkel, qui devrait être l’arme absolue pour utiliser les dernières gouttes (du moins en théorie)

Le problème ne s'est jamais posé, ce pour trois raisons : j'ai beaucoup d'encres j'en change souvent, j'écris régulièrement mais modérément et enfin j'écris beaucoup avec des stylo à plume <EF> et <F>.

Je n'ai pas fait le calcul, mais je pense avoir accumulé suffisamment d'encre pour écrire pendant 800 ans. Probablement qu'un jour je viendrai à bout d'un flacon d'une couleur que j'utilise beaucoup.

Alors j'opterai pour la méthode de la seringue à aiguille non biseautée, que je trouve être instrument ultime pour recharger l'encre.
Je m'en sers déjà pour recharger mes Con-40 à ras.

La seule chose qui peut lui résister ce sont les stylos à piston dont le piston et/ou l'ensemble bloc plume est indémontable, comme certains Montblanc.
Dans ce cas, je crois que je me résoudrais à trouver des clefs de démontage ou à le recharger au goutte à goutte via le conduit mais c'est vraiment un cas extreme.

J’utilise un ink miser, et ce n’est pas seulement pour la dernière goutte car :
- Certains stylos à longue plume, à l’image du Visconti Homo-Sapiens, se remplissent mal si leur plume n’est pas totalement immergée jusqu’à la garde de la section.

- Les jolis flacons cubiques actuellement à la mode ignorent toutes les bonnes idées développées au fil des décennies par différentes marques.

Ce modèle d’ink miser peut sembler relativement onéreux, et de nombreuses solutions maisons alternatives sont régulièrement évoquées. Pour autant, je le conseille fortement car il est parfait à mon avis, adapté à toutes les tailles de plume et constitué d’une matière sur laquelle l’encre n’a aucune prise : un seul passage sous l’eau et il est totalement propre, prêt à accueillir une nouvelle encre sans aucun risque de corruption des produits.
NB : Miser = avare

Les dernières gouttes finissent dans un convertisseur à la seringue. Mais à l'identique de mes camarades, en stock d'encre il y a de quoi tenir un siège.

Pour rebondir sur l'intervention de jddgap mon flacon préféré en terme "d'originalité pratique" est celui d'Akkerman, avec sa bille bouchon.

Essentiellement deux méthodes
- je transvase l'encre dans un tube à essai de 5mL à fond conique, avec l'avantage de bien voir si la plume est totalement immergée; je remets ensuite le surplus dans l'encrier
- directement avec le convertisseur équipé d'une aiguille à bout arrondi
Mais je fais en sorte d'avoir toujours une réserve d'encre assez conséquente.
Il m'est quand même arrivé de remplir un M800 à la seringue après avoir dévissé le bloc plume pour terminer avec la même encre une page d'écriture.

J'ai aussi assez d'encre pour tenir quelques siècles donc je finis peu de flacons. Les quelques que j'ai terminés l'ont été au convertisseur et/où à la seringue, qui permettent d'aller chercher les dernières gouttes, sans se poser de question sur des transvasements hasardeux

Je n'ai utilisé de ripopée que chez Alain, dont le gros flacon traînait sur le bureau pour tester tous les stylos qu'on pouvait imaginer. J'en garde un souvenir d'une encre aux reflets étranges, et de bons moments à essayer des stylos peu communs et surtout à bien rigoler !

Açores a écrit : ↑04 juil. 2021 09:03 Le problème ne s'est jamais posé, ce pour trois raisons : j'ai beaucoup d'encres j'en change souvent, j'écris régulièrement mais modérément et enfin j'écris beaucoup avec des stylo à plume <EF> et <F>.

Je n'ai pas fait le calcul, mais je pense avoir accumulé suffisamment d'encre pour écrire pendant 800 ans. Probablement qu'un jour je viendrai à bout d'un flacon d'une couleur que j'utilise beaucoup.

Je suis dans le même cas

Mon flacon le plus entamé, acheté en 2017, est encore remplis aux 2/3 de Kon-Peki

Je reviendrai poster ma réponse dans quelques centaines d'années également !

Effectivement, la seringue c’est bien pratique pour vider au mieux un précieux flacon et remplir une cartouche… ici, j’ai reporté ce problème par l’usage d’une encre Pelikan 4001 bien connue encore vendue en bouteille d’un litre ! Alors… à l’affaire de la dernière goutte s’ajoute celle du transvasement vers des flacons plus pratiques…

Je suis comme beaucoup d'autres. J'ai acheté des tas d'encres différentes et je crois que j'ai dû seulement vider un ou deux flacons, et encore.
Donc, lorsque l'un d'eux est sur la fin, je ne me fais pas un sang d'encre pour le purger jusqu'à la dernière goutte.

....jusqu' à la dernière goutte?

Ça n'arrivera jamais avec moi.



J'ai deux bouteilles d'un litre Pelikan 4001, une d'encre noire et une d'encre bleue avec lesquelles je remplis tous mes encriers, à la maison, au bureau, ce des enfants etc...

C.

Bonjour,
jusqu'à la dernière goutte en versant dans la nouvelle bouteille... la dernière fois (deux mois) la bouteille GvFC remplie à fond !

J'ai transféré les restes de mon flacon de Heart of Darkness dans un ancien encrier Pilot-Namiki.
En effet ce dernier disposait d'origine d'un petit gadget fort commode que l'on trouve aujourd'hui de plus en plus souvent : un petit réservoir conique, se remplissant par le haut en retournant le flacon (fermé, hein, le flacon...).
Ce dispositif permet d'y remplir un stylo à piston ou a convertisseur assez facilement.
Mais la taille de certaines plumes, comme celle du Pelikan M1000, peut s'avérer problématique.
En ce cas, je dévisse le bloc-plume dudit M1000/1005 et je le remplis à l'aide d'une seringue.
Je lorgne déplus en plus vers les "Ink miser", tel celui que nous a montré Jérôme. cela me semble bien plus élégant
Dans le fond, il semblerait que nous ayons à peu près tous les mêmes astuces
Merci aux participants de ce dernier SDD, plutôt "utilitaire"
Hasta la vista

je dévisse le bloc-plume dudit M1000/1005 et je le remplis à l'aide d'une seringue.

C'est à mes yeux, le point de supériorité (avec peut-être le prix) des Pelikan sur les Montblanc et aussi certains Visconti.

Açores a écrit : ↑05 juil. 2021 15:51

je dévisse le bloc-plume dudit M1000/1005 et je le remplis à l'aide d'une seringue.

C'est à mes yeux, le point de supériorité (avec peut-être le prix) des Pelikan sur les Montblanc et aussi certains Visconti.

C'est aussi mon avis... Sans parler de la souplesse de la plume du M1000/1005 et du réglage du débit

Intriguée par l'ink miser présenté par jddegap je suis allée voir une vidéo, dans laquelle ils en montrent un autre. Je trouve le système absolument malin. Il faut mettre le cône dans le flacon, on rebouche, on retourne le tout et l'encre se retrouve en haut dans le cône et on peut tremper sa plume tranquillement!

Parchemin52 a écrit : ↑05 juil. 2021 15:13

Quelle belle écriture