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Vous souvenez vous du premier stylo-plume que vous aviez acheté ?
Non, pas d'un stylo que l'on vous avait offert, mais celui là même qui vous faisait sacrément envie, au point de casser votre tire-lire !
Comment est-il - ou était il ?
Rachèteriez vous le même aujourd'hui ?
Sinon, en quoi vos goûts et vos souhaits ont ils évolués ?

Oui, je me souviens encore du premier stylo plume que je me suis acheté. C’était un Waterman carène noir et or. Je l’avais acheté un peu par hasard alors que je m’ennuyais à une pause de midi pendant une formation. Je suis passé devant la boutique et me suis dit que j’irais bien voir. Je suis sorti avec le cœur battant de l’achat compulsif, entre le plaisir de l’achat et la culpabilité d’avoir cédé à l’envie du moment.

Je l’ai beaucoup aimé ce stylo, mais pas suffisamment sans doute car j’ai fini par l’oublier dans un train un jour. Pour ma plus grande peine.

Est ce que je le rachèterait ? Oui et non. J’ai déjà racheté par deux fois ce modele (un delux et un marine amber). Ton sdd me fait me rendre compte que j’ai toujours rejeté l’idée de racheter exactement le même.
Cela dit, si le dessin de ce stylo le plait toujours autant, mes goûts ont évolué en termes de plume et je préfère les plumes élastiques et légèrement souples.

Mes envies, et donc mes choix, sont aujourd’hui plus éclectiques, éclairés par la fréquentation de notre communauté, et si je maintiens au plus haut de mon estime le Montblanc 149 dont l’ergonomie me convient à merveille, et dont la capacité à tirer le meilleur d’une encre donnée en matière d’effet d’ombrage me réjouit toujours autant, je me suis progressivement lassé des plumes «rondes» pour me perdre avec délice dans la contemplation des variations de trait produites par des plumes de la famille des italiques (stubs et italiques cursives inclues) ou bien du jeu incroyablement varié de pleins et de déliés que procure la flexibilité.

Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre
Comme je l'ai écrit la semaine dernière, mon premier stylo choisi (que je me suis fait offrir à 14 ans) était le C/F plaqué or que j'ai toujours. Aujourd'hui, après fréquentation assidue de ce forum depuis 3 ans et demi, j'ai presque tout essayé de ce qui a semblé me plaire, y compris ce qui ne m'a pas plu (je ne sais pas pourquoi, j'ai une légère intolérance aux Pilot, quel qu'en soit le modèle).
J'ai testé toutes les plumes en me faisant plaisir avec des stubs, italic, flex, et j'en suis revenu car pour l'usage courant, c'est peu pratique.
Je reste amoureux du C/F (j'en ai encore commandé un ce matin dans une autre version), mais pas que.
Comme le premier stylo que j'ai eu était un Waterman qui ressemble au Parker 51 noir à capuchon métal argenté, j'ai acquis plusieurs plumes de cette configuration dans plusieurs marques et modèles : Waterman (C/F, Carène, Edson), Sheaffer (PFM, Crest, Imperial, Touchdown), Parker (51, 45), Pelikan Silvexa, Montblanc, Geha, Lamy, parmi tant d'autres, et je les adore.

Mon premier stylo ne date pas de si longtemps (en terme d'achat). Un Esterbrook SJ EF acquis fini 2018.
Avec les envies et la découverte de l'écriture à la plume j'ai bien vite évolué vers des plumes plus grosses et plus grasses.

Aujourd'hui je navigue entre architectes et obliques (B minimum), avec une affection pour les plumes en titane, un mode de remplissage piston et des corps de stylo plus imposants que ce premier achat qui conserve une place particulière pour avoir été le premier à dompter ma main.

Après moultes waterman pour écoliers et quelques autres, c’est au début des années 80 que je me suis offert mon premier stylo plume coup de cœur. C’est la forme du Pilot Falcon qui m’a séduit. A l’époque je savais à peine qu’il existait des plumes permettant d’obtenir des traits de différentes largeurs. C’est donc uniquement son look qui m’a séduit.

Ce stylo m’a accompagné de très nombreuses années, son épingle avait fini par lâcher mais grâce au forum j’ai pu le remettre en état. Aujourd’hui c’est mon fils de vingt ans qui l’utilise. Il en est très fier.

Les reviews et discussions enflammées du forum m’ont poussé à mieux connaître l’univers du stylo plume. J’utilise pour le quotidien des stylos plus modernes. Des stylos du quotidien qui ne fuient pas, ne se désamorcent pas. Et pour le plaisir, des stylos plus originaux, vintages, à plumes plus ou moins originales.

Pour résumer je suis passer du stylo avec un joli design aux outils d’écritures adaptés à un usage.

Le premier stylo que j'ai acheté avec ma tirelire était le Parker 180


Je ne le regrette pas, car ça reste un modèle plutôt fragile et vraiment trop fin pour moi à présent. Mais il reste un modèle que j'apprécie, surtout pour sa plume vraiment réversible qui écrit aussi bien à l'envers qu'à l'endroit.

Merci Silverado pour ce sujet !

Mon premier stylo-plume payé avec mes deniers, c'était un Monblanc Slimline.
Je me l'étais offert avec l'argent reçu de la famille pour avoir obtenu le brevet... et j'étais déja fondu de stylo-plume !
(faut dire aussi qu'à cette époque, point de jeu video ou de téléphone mobile)



J'aimais beaucoup le fait que l'étoile blanche était répétée partout, de la plume au cul du stylo.
Il ne sert que très rarement aujourd'hui, je le trouve un peu fin, maintenant, je préfère quelque chose de plus substentiel dans la main...

Pour l'anecdote, mes parents m'avaient offert un 146 pour le bac : Ce dernier sort plus souvent de la boite que son petit cousin

J'ai acheté au temps de mes études une parure Rotring 600 plume, bille et porte-mines. Après le Waterman à torsades que l'on m'avait offert au collège, les Rotring de dessin technique à plume tubulaire que j'utilisais comme stylo-plumes, ce fut le premier "vrai" stylo que j'achetai.

Déjà à l'époque, je m'étais fait refiler une plume M trop large pour moi mais, soit, j'ai noirci pas mal de pages avec et beaucoup joué avec le capuchon au point que celui est devenu branlant avec les années. Exit donc le 600, surtout quand la mère de mes enfants m'offrit un joli Parker noir à la plume or joliment fine.

Le 600 et son poids de métal, son capuchon à clipser, font que je ne rechercherai pas à me procurer un de ses frères.

Pour la plume M, je sais où trouver les becs à ma taille.

Pour le clipsage du capuchon, il y a des versions plus fermes et mieux conçues et ce n'est plus un critère de choix/exclusion.

Le poids de la bête? Trop c'est trop et je ne tolère toujours pas les excès d'embonpoint...

Un Pilot Falcon noir.
Un « workhorse « , et il est toujours là, couché avec ses amis arrivés après lui.
Ça reste un de mes favoris, très fiable, une plume souple pour celui qui aime. Le poids idéal, en version métallique.

Je constate que notre premier choix personnel de stylo-plume était - au delà du coup de coeur - surtout dicté par des considérations esthétiques.
On aime d'abord une ligne, une couleur, une matière, quelques détails de design... Puis la main se fait plus ou moins bien à la section, au poids et enfin à la plume... Le coup de coeur plus ou moins prestigieux devient alors un outil plus ou moins adapté à notre écriture...
Et l'on regarde ailleurs... Quelques aventures plus tard, il reste la recherche d'un outil très personnel, bien adapté à notre main, et souvent l'attrait du prestige fait place à une recherche d'élégance discrète, voire anonyme.
- En ce qui me concerne, le premier que j'ai choisi et désiré fut un Waterman CF. Je devais avoir + ou - 16 ans ( ? ). (donc vers 1958 ?).
Par la suite, devenu adulte, j'ai acquis un Parker 75, puis un Waterman Strong; des stylos ne me procurant alors aucune émotion - et que j'ai vite donné à des parents et amis.
Puis vint le MB 149, engin prestigieux, acquis lors d'une promenade en Andorre. Il ne passait pas vraiment inaperçu ! Sa plume ronde, plutôt confortable, ne le différentiant pas de mes précédents "outils". C'est peu après que j'ai découvert le travail de John Mottishaw, ainsi que les Pelikan.
Ces sublimes instruments, increvables parfaitement conçus et construits, ne demandant qu'un aménagement de la plume pour atteindre une quasi perfection !
Et voilà toute l'histoire de mon addiction ! Comme les autres, je suis passé d'un coup de coeur esthétique à une recherche de l'outil parfait.

Le premier stylo que je me suis acheté c'est un Sheaffer 100, je n'ai pas cassé ma tirelire, il ne me faisait pas vraiment envie.

J'avais envie d'un beau stylo et pas à un prix disproportionnés. Je l'ai acheté en boutique.

C'est une plume fine plutôt proche d'une moyenne dans l'absolu. C'est ce qui m'a toujours gênait avec les stylos plume, la largeur de trait. J'ai ensuite découvert les plumes japonaise et les plumes EF grâce au forum.

Aujourd'hui je n'achèterai pas ce srylo en F, je compte d'ailleurs le revendre bientôt.

Je ne me souviens pas du premier stylo que je me suis offert, cela remonte probablement à une trentaine d'année...je me souviens en revanche des premiers que j'ai acquis avec la volonté de "collectionner", avec le plaisir d'utiliser projeté. Il y en a eu deux, je ne me souviens plus bien de l'ordre. L'un d'eux acheté à Tokyo est un PLATINUM donc personne n'a jamais su déterminer le type ou l'année, très certainement 70s. L'autre est un Aurora Optima bleu avec une plume taillée architecte ...acheté au gentil membre qui propose les SDD, je ne donne pas plus d'indices....
Je possède toujours ces deux là, avec une utilisation très régulière de l'Optima...et beaucoup d'autres (quoi qu'il en coûte parfois.. )

marc10565 a écrit : ↑01 juil. 2021 20:28 (…) un Aurora Optima bleu avec une plume taillée architecte ... (…) avec une utilisation très régulière de l'Optima... (.)

Un excellent choix Les Aurora, comme les Pelikan et les Sailor ne déçoivent jamais

Il faudra bien nous montrer ce Platinum un jour !