www.stylo-plume.org

À défaut d'obtenir des éléments sur mon Visor pen 4 couleurs (il est beau, et ça lui suffit!), cet achat m'a fait découvrir cette marque qui a produit de nombreux stylos-plume. Curieux de nature, je cherche donc à mieux connaître cette entreprise (était-ce d'ailleurs réellement une entreprise ou simplement un nom employé pour décrire une gamme de stylos issus d'une entreprise ayant une production plus vaste (comme Namiki par rapport à Pilot)?), l'époque de son apogée, ses modèles emblématiques, les conditions et l'époque de sa disparition (rachat par un concurrent? cessation d'activité?)... Je n'ai trouvé sur le forum que des éléments relatifs aux cartouches particulières qui devaient être utilisées pour ces stylos, et pas davantage, même si je concède que je n'ai pas cherché longuement, sur Google. Si certains d'entre vous ont des éléments à ce sujet, je me ferai une joie d'en prendre connaissance.

C'est une marque créée fin années 50 il me semble par l'union de tous les petits fabriquants français afin de tenter de résister face aux envahisseurs anglo-saxons
"Certaines marques (Bayard, Stylomine, Unic, Météore,Paillard,) s'unirent pour créér des produits communs (Pulsapen, Visorpen).
Toutes ces initiatives ne sauvèrent malheureusement pas la société mais ne firent que retarder l'échéance et Bayard ,représentant mythique du stylo français,fermait ses portes au milieu des années soixante dans l'indifférence générale.

Ceci s'est produit dans beaucoup de pays dans la même indifférence, y compris chez les anglo-saxons et en l'Allemagne ! Chaque pays européen avait au moins un fabricant, bien peu ont survécu.

Mais merci pour l'information sur Visor car j'en ai un dans un tiroir, et j'ignorais qu'il s'agissait d'un stylo-plume français.

Et je vais digresser, mais pour la renaissance du site internet sur les fabricants français, cela avance-t-il ?

dboulonnais a écrit :C'est une marque créée fin années 50 il me semble par l'union de tous les petits fabriquants français afin de tenter de résister face aux envahisseurs anglo-saxons
"Certaines marques (Bayard, Stylomine, Unic, Météore,Paillard,) s'unirent pour créér des produits communs (Pulsapen, Visorpen).
Toutes ces initiatives ne sauvèrent malheureusement pas la société mais ne firent que retarder l'échéance et Bayard ,représentant mythique du stylo français,fermait ses portes au milieu des années soixante dans l'indifférence générale.

S'ils avaient voulus bouter l'anglois hors de France ils auraient du faire appel a Jeanne...

Comme quoi, combattre "l'ennemi" en le singeant, ici avec l'adoption de dénominations (Visor pen, Pulsa pen) nettement inspirées de l'anglais, n'est pas forcément plus efficace en matière de stylos qu'ailleurs...

merci des renseignements fournis. Si je connais les marques Unic, Stylomine, et surtout Bayard, j'ignorais en revanche les deux autres que vous citez.
Je me souviens d'un stylo chez mes grands parents, qui devait dater de la fin des années 50/début des années 60, qui, extérieurement, ressemblait beaucoup au Sailor si souvent encensé ici (le 1911). Il était muni d'un capuchon à vis, d'un piston et d'une fenêtre en haut du corps pour que l'on voit le niveau d'encre; de couleur gris/gris bleu, il était muni d'une bague en acier sur le capuchon et muni d'une plume acier. Or, il me semble me rémémorer que c'était un stylomine, mais il faudrait que je remette la main dessus pour m'en assurer...
Je me souviens d'ailleurs, pour en avoir eu quelques uns, que Stypen faisait encore, au début des années 80, des stylos qui avaient cette forme mais qui fonctionnaient à cartouche - et très bien dans mon souvenir. Il me semble d'ailleurs que Stypen s'est constitué ou développé en rachetant certaines des marques françaises préexistantes en difficulté, ce qui pourrait justifier les ressemblances de certains de ses modèles avec des modèles de stylos plus anciens dus à d'autres marques...

Il me semble que vers cette époque (j'étais écolier dans les années 50), j'avais un stylo qui se remplissait par capillarité, et qui portait un nom semblable. On dévissait le corps, ce qui laissait apparaître un tube formé d'une myriade de petits ronds de tulle... Ce tube devait être plongé dans un encrier quelques secondes pour faire le plein. on pouvait, faute d'encre - et en cas d'urgence - le tremper dans de l'eau pour pouvoir écrire mais avec une teinte assez affaiblie !

Pour Silverado : D'abord, excusez de me reveiller fort tard, mais je participe quand même : le stylo dont vous parlez n'est-il pas, par hasard, le "X Pen", fabriqué, si mes souvenirs sont bons, par Waterman soi-même s'il vous plait. J'étais écolier également à l'époque. Et j'avais souvenir, mais peut-être est-ce un souvenir erroné, que la fameuse "encre 88" était sortie plus ou moins à la même époque et le papetier (car il y avait des papetiers de quartier, à l'époque) avait conseillé à ma mère, à l'occasion de l'achat de ce stylo pour moi, d'utiliser cette encre ... Souvenirs souvenirs, mais je dois répéter : peut-être souvenirs embrouillés.

Complément : Par contre, on ne dévissait pas le corp : on trempait le stylo, comme ça, un certain temps (une dizaine de minutes, peut-être, je ne sais plus), et c'est tout.

dboulonnais a écrit : ↑13 avr. 2011 05:04 ...
"Certaines marques (Bayard, Stylomine, Unic, Météore,Paillard,) s'unirent pour créér des produits communs (Pulsapen, Visorpen).
...

Petite précision: si le Pulsa Pen était bien une production de Stylomine, Unic, Météore et Paillard, le Visor Pen était celle de Gold Starry, Mallat, Edacoto et Evergood.