www.stylo-plume.org

Probablement fabriqué par Dupont pour la carrosserie (capuchon, corps et section) et Faber-Castell pour le moteur (plume, conduit et converter), voici un modèle plus discret que le Cargo de la même marque, et évidemment plus adapté que ce dernier à une main féminine.
Il existe en laque verte, rouge ou noire, comme le modèle présenté, ou bien habillé en cuir de chèvre de teintes variées, fixé sur le corps par de délicates agrafes en or massif.



le capuchon en laiton plaqué or, d'un poids conséquent, est gravé de méridiens, dont un rappel figure sur le cabochon ornant l'extrémité du corps.
Il est livré dans une boîte en carton garnie de tissu et portant les deux lettres emblématiques de la marque et contenant un fourreau en cuir velours.







13,8 cm. de long, 13 mm. de diamètre pour le corps et le capuchon strictement alignés ce qui, comme pour le Cargo, interdit de "poster" ce dernier et provoque un inévitable décrochement de diamètre entre corps et section. Le poids du stylo complet avec converter est de 46 g.
La plume est une Bock, ici de largeur L, équipée d'un conduit commun au Faber-Castell Classic et au Caran d'Ache Varius.







Plume au débit suffisant, sans flex, avec une glisse moyenne. Tenue confortable malgré le décrochement corps/section
En conclusion, un modèle au luxe discret, bien conçu et réalisé.

Merci pour cette excellente revue : je ne connaissais pas ce stylo; et n'était ta précédente revue , je ne savais pas que Louis Vuitton commercialisait des stylos plumes !
Le plume semble être une stub... Qu'en est-il en fait ?

Merci Flutos pour la présentation de ce stylo assez peu commun !

Flutos a écrit : et Faber-Castell pour le moteur (plume, conduit et converter)

Je pencherais plutôt pour une origine Bock.

Oui, la plume est bien une Bock et c'est une B classique.
Vuitton conçoit des stylos qu'il fait fabriquer par des spécialistes confirmés et commercialise cartouches, encres et toute une panoplie de carnets, agendas et blocs de correspondance.
La marque avait d'ailleurs ouvert un "cabinet d'écriture" éphémère à Saint-Germain-des-prés pendant le mois de décembre.

Bertrand

Joli stylo.
Le luxe peut être discret et de bon goût.

Flutos a écrit : La marque avait d'ailleurs ouvert un "cabinet d'écriture" éphémère à Saint-Germain-des-prés pendant le mois de décembre.
Bertrand

Oui, j'ai bien connu "cabinet d'écriture" pour m'y être souvent rendu. C'était magnifique.
Evidemment on est chez Vuitton, avec les moyens financiers gigantesques que cela suppose : boiseries aux murs, décor feutré, atmosphère ouatée, magnifiques malles pour y ranger des stylos, de la papeterie ou des livres.
Beaucoup de stylos-plume maison, que je n'aime pas d'ailleurs. Il y avait un rayon papeterie.
Je n'ai acheté que des flacons d'encre pour ma collection. En fin de compte il n'y a que cela qui m'intéressait.

Le "cabinet d'écriture" a fermé ses portes l'automne dernier je crois. Peut-être pas assez rentable sur le long terme. Cette partie de la boutique a été entièrement refaite. A présent on y trouve des sacs à main, des chaussures.

Je vous parlais d'un monde englouti...

Michel.

Merci pour cette présentation Flutos. Je préfère ce modèle au Cargo (qui ne m'emballe pas du tout).

Michel75 a écrit :Le "cabinet d'écriture" a fermé ses portes l'automne dernier je crois. Peut-être pas assez rentable sur le long terme. Cette partie de la boutique a été entièrement refaite. A présent on y trouve des sacs à main, des chaussures.
Michel.

Ah bon, il a fermé ? Donc ils ne vendent plus d'encre dans ce magasin, Michel ?

manohan a écrit :Merci pour cette présentation Flutos. Je préfère ce modèle au Cargo (qui ne m'emballe pas du tout).

Michel75 a écrit :Le "cabinet d'écriture" a fermé ses portes l'automne dernier je crois. Peut-être pas assez rentable sur le long terme. Cette partie de la boutique a été entièrement refaite. A présent on y trouve des sacs à main, des chaussures.
Michel.

Ah bon, il a fermé ? Donc ils ne vendent plus d'encre dans ce magasin, Michel ?

Bonsoir,

Oui Manohan, je le confirme, le "cabinet d'écriture" de la boutique Louis Vuitton du boulevard Saint Germain à Paris n'existe plus. Aux dires de mon interlocuteur sur place, les encres sont devenues une denrée très rare (sic).
Je ne pourrais pas en dire plus. Le site internet de la marque en propose peut-être encore. Je n'ai pas été voir.
Personnellement j'ai un flacon d'encre noire et un autre d'encre bleue. Pour ma collection, cela me suffit.

Michel.

Merci Michel. Je pensais que bien qu'ayant fermé le cabinet d'écriture (qui se voulait éphémère), ils continuaient à vendre les encres et les stylos.

Merci Flutos pour cette luxueuse présentation, encore une découverte pour moi, et c'est pas fini...

Merci de vos réactions qui m'intéressent évidemment; ces deux Vuitton ne sont pas des stylos consensuels, car leur esthétique ne peut laisser indifférent. Un peu comme les opéras de Wagner, on adore ou on déteste! J'ai mis longtemps à en dénicher des exemplaires à un prix décent, et finalement la méfiance que m'inspire généralement les multinationales du luxe a cédé devant le sérieux de leur conception et de leur réalisation.
Le Cargo, profondément atypique, est une expérience décoiffante. Si vous avez l'occasion de l'essayer un jour, faites-le. Pas sûr que ça vous plaise.
Pour ma part, je suis conquis.

Bertrand

Michel75 a écrit :Je vous parlais d'un monde englouti...

Post-scriptum à mon précédent post: Voilà qui me touche; j'ai passé toute mon enfance dans ce quartier entre les années cinquante et soixante et avoue avoir un peu de mal à le reconnaître. A chaque retour, la chanson de Ferré murmure dans ma tête "non, Paris, je ne t'aime plus"... Il existait autrefois un superbe magasin de stylos dans la portion du boulevard Saint-Germain comprise entre l'église du même nom et le carrefour de la rue du Bac. Mais le luxe international a investi cet endroit en le stérilisant comme il le fait partout, et Vuitton n'est pas pour rien dans ce naufrage planétaire. Si au moins ils avaient eu le courage de maintenir ce superbe cabinet d'écriture! Pas assez rentable pour les actionnaires, sans doute...
O tempora, o mores! c'est le cri du vieux schnock nostalgique, ce que je suis devenu et n'assume finalement pas si mal.

Bertrand