chichil a écrit : ↑10 déc. 2022 09:02
OK.
Alors pour ne pas confondre, est-ce qu'il y aurait un moyen
simple de comparer la tension de surface de deux encres ?
Simple et précise, pas vraiment.
La méthode employée dans les expériences d'Ines Fritz montrent qu'il faut un minimum de matériel et de rigueur pour obtenir des mesures précises.
Il faut entre autre effectuer un étalonnage au préalable.
chichil a écrit : ↑10 déc. 2022 09:02
Si je trempe une languette de buvard dans chaque encrier, l'encre va remonter plus haut dans celui qui a la plus grande tension de surface, c'est ça ?
En théorie, oui. A condition que ces deux encres aient une même viscosité et que les buvards soient immergés pendant une durée strictement identique.
En pratique ça me semble irréalisable.
Une chose que j'ai remarquée pour avoir une impression rapide sur la tendance d'une encre c'est de plonger la plume d'un Pelikan dans l'encre du flacon à tester, et la ressortir aussitôt.
Les ailette du conduit Pelikan on un écartement idéal qui permet une bonne discrimination :
Avec les encres plus cohésives, l'encre pénètre assez mal entre les ailettes.
Avec les encres plus adhésives, l'encre remplit l'espace entre les ailettes.
Ça n'est pas précis du tout, mais la constance que j'ai obtenue donne une idée assez fiable.
On en revient à la technique du tube plus ou moins fin qui fait plus ou moins monter le ménisque:
Sauf que dans le cas du Pelikan, l'écartement entre les ailettes étant toujours le même, c'est la tension superficielle qui fait la différence.
Sinon, merci PDZ pour le transfert
les résultats du test de la languette pourraient être différents selon que l’encre soit dans un récipient en métal, en plastique ou en verre.
C'est peut-être possible dans des proportion infimes, mais beaucoup de ces matériaux (acier inoxydable, or, verre, plastiques...) sont inertes et ont tout intérêt à l'être, pour ne pas altérer le produit et avoir le moins d'interaction chimique.
Stylograph a écrit : - c'est après le dépôt de l'encre sur le papier qu'intervient la tension de surface, comme suit :
------- une encre avec peu de tension va mouiller le papier, et y entrer et/ou sécher rapidement => trait large, voire baveux ;
--------une encre avec beaucoup de tension va former une couche épaisse et nette, qui sèchera plus lentement si le papier le l'absorbe pas trop vite => trait plus net, plus propre, plus sombre, plus chatoyant si l'encre se prête au chatoiement....
C'est ce que j'ai constaté.
Je finis de lire l'étude d'Ines Fritz et j'essaye de répondre au reste.