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Il est beau le Nakaya !

Bon, et puis le Bruce Lee, c'est du maki-e en 3D, non ?

En tout cas, s'ils en faisaient des versions plastiques, j'ai plein d'élèves qui se jetteraient dessus.

La dernière image que j'ai de Mohammed Ali (ex Cassius Clay) est cet homme atteint de la maladie de Parkinson qui a allumé la flamme olympique. Et l'émotion m'a fait venir les larmes aux yeux...


Au dela de cela, cette mode du bling bling...

LYTH a écrit :Il est beau le Nakaya !

Bon, et puis le Bruce Lee, c'est du maki-e en 3D, non ?

Bruce Lee n'était-il pas chinois?

Il est né à San Francisco et il était américain même s’il a grandi à Hong-Kong

J'étais fan !

Mon commentaire plus complet sur >>le blog de jamil sinno<<

Je n'ai pas lu tous les commentaires , mais je passe simplement pour répondre à ceux qui disent que l'association du stylo plume et le sport sont incompatible/ inapproprié : Socrate enseignait dans l'antiquité , entre autres dans des lieux comme le gymnase, où l'exercice physique était étroitement lié à l'exercice de l'esprit et de la raison.

Je félicite monsieur Sinno de ne pas tomber dans ce bas-snobisme, et faire preuve d'un esprit plus large.

Le guépard a écrit :Je n'ai pas lu tous les commentaires , mais je passe simplement pour répondre à ceux qui disent que l'association du stylo plume et le sport sont incompatible/ inapproprié : Socrate enseignait dans l'antiquité , entre autres dans des lieux comme le gymnase, où l'exercice physique était étroitement lié à l'exercice de l'esprit et de la raison.

Je félicite monsieur Sinno de ne pas tomber dans ce bas-snobisme, et faire preuve d'un esprit plus large.

Mens sana in corpore sano
Dans son entendement actuel ? (qui est assez éloigné du sens original) Je n’adhère pas

J’ai un grand respect pour Socrate, enfin les écrits de Platon, la Grèce antique …nos racines mais il ne faudrait quand même pas tout mélanger, depuis 2 500 ans certains concepts ont un peu changé.

Socrate était physiquement laid : chauve, il ressemblait à un satyre ou à Silène (cf. Le Banquet). Un tel visage était moralement scandaleux, car la laideur était considérée par les physionomistes de l’époque comme l’indice de l’intempérance et du vice :

« [...] Ne savons-nous pas le jugement que porta un jour de Socrate le physionomiste Zopyre, qui faisait profession de connaître le tempérament et le caractère des hommes à la seule inspection du corps, des yeux, du visage, du front ? Il déclara que Socrate était un sot et un niais, parce qu'il n'avait pas la gorge concave, parce que tous ses organes étaient fermés et bouchés ; il ajouta même que Socrate était adonné aux femmes ; ce qui, nous dit-on, fit rire Alcibiade aux éclats. »

Et, je ne vois toujours pas le rapport entre un sportif contemporain et un stylo. C’est mon point de vue que je ne demande nullement à d’autres de partager (j'avais déjà pris cette précausion oratoire) sans pour autant manquer d’ouverture d’esprit, sans être nullement snob.

Le Montegrappa Icons Tribute to Muhammad Ali Knockout Edition, je le trouve très beau, très réussimais un peu cher (apparemment environ 15 000 €!)...le rapport avec la boxe ??!! avec Muhammad Ali ??!!!. Ca m'échappe

Je persiste et signe, il ne faut pas confondre le spectacle du sport que vous montre la petite lucarne avec une discipline sportive. L'argent, les annonceurs, utilisent le sport comme un prétexte pour vendre du spectacle, les romains en faisaient déjà autant; et surtout certain public participent par leur attitude à cette dérive.
Les sportifs, en revanche, qu'ils soient des coureurs du dimanche, des joueurs de ballons, des alpinistes, ou des pratiquants d'arts martiaux, pratiquent une discipline, et il est indécent de ne voir chez eux que des êtres sans cervelle. Quant au stylo, et à l'utilisation marketing d'un sportif que fait le fabricant, je me tairai.

C’est ma dernière réponse sur ce sujet car je crains qu’il parte en vrille. Il n’est plus vraiment question de stylos ici ou si peu

Il est bon que chacun puisse penser ce qu’il veut et puisse l’exprimer sans en être déjugé avec un ton dogmatique pour certain (s) au prétexte d’ouverture d’esprit !!

On peut aimer le sport ou un sport, aimer, idolâtrer des sportifs ou un sportif, le(s) respecter ; faire une réelle distinction entre le monde du sport et la discipline athlétique ; ne pas prendre tous les sportifs pour des écervelés ; aimer les stylos et même ceux un peu voyant…..sans pour autant comprendre la relation entre le stylo et la personne pour qui il a été crée

L’hommage n’est pas, il me semble, au « simple sportif » mais à l’engagement de l’homme que sa notoriété de sportif a propagé ; ses prises de position contre le service militaire ou sa conversion à l'islam, ….les distances qu’il a pris avec Malcom X puis ses regrets, ...

Il est depuis longtemps déjà une des personnalités sportives des plus connues et également des plus controversées, d’où sans doute ce post qui s’envenime.

Mens sana in corpore sano.

Je pense que Juvénal cherchait plutôt à mettre en valeur une certaine recherche spirituelle, qui voulait se démarquer de la fuite en avant dans les plaisirs immédiats et vains. Mais, franchement, son œuvre satirique, si elle condamne des comportements oisifs et déviants, présente elle-même un aspect très truculent et dépasse largement, de ce point de vue, certains stylos bling bling.
Ferry lui a emprunté son style d'ailleurs !

LYTH a écrit :Ferry lui a emprunté son style d'ailleurs !

à Juvénal ? Parce que Ferry a un style ? Que Renaut ait fait de la répétition et de l'auto-commentaire un "style" (tellement admirable... ) certes, mais je ne vois pas trace d'une "patte" propre au cher Luc, et encore moins inspirée du fameux satiriste... à moins que vous n'évoquiez les sujets qui remontent à la surface autour de son nom, et qui pourraient faire le bonheur d'un Juvénal moderne !

IMHO, je ne sais pas si on peut rendre hommage a un sport avec un stylo. Bon la solution la plus simple est de faire un motif (dit de maniere simple et trop reductrice), des gravures sur la plumme, mettre une signature. Par exemple on peut immaginer un stylo plumme en carbonne avec des finitions en chrome, un ecusson et voila un stylo pour une marque de voiture (plus elle est prestigieuse, plus on augmente le prix, noblesse oblige ) ...
A mon avis le sport tend a s'opposer à l'écriture puisqu'ils ont des logiques differentes. Ecrire c'est réflechir, modifier, choisir le bon mot, le plaisir de relire son texte alors que le sport est énormément dans l'instantané outre le dépassement de soi (ce qui peut aussi se trouver d'une certaine maniere dans l'écriture). Que l'on soit un joueur du dimanche ou Messi ou Federer, le fait de réussir un geste (une passe lumineuse ou un revers croisé) nous donne une satisfaction parcequ'on a pris la bonne décision au bon moment et que la prochaine situation sera différente (mais la difference entre le sportif du dimanche et Federer c'est qu'il trouve la bonne solution au bon moment presque a tous les coups...sauf quand c'est Nadal en face ).

bebe a écrit :Quant au stylo, et à l'utilisation marketing d'un sportif que fait le fabricant, je me tairai.

Tacet itou.

bebe a écrit : Les sportifs, en revanche, qu'ils soient des coureurs du dimanche, des joueurs de ballons, des alpinistes, ou des pratiquants d'arts martiaux, pratiquent une discipline, et il est indécent de ne voir chez eux que des êtres sans cervelle.

Sur le côté discipline, je suis aussi d'accord, même si pas mal de sportifs de haut niveau sont centrés su leur nombril. Mais, après tout qui ne l'est pas (centré sur son nombril ) ? Et de plus, les plus égocentriques sont-ils les meilleurs ? Probablement pas.

bebe a écrit :Je persiste et signe, il ne faut pas confondre le spectacle du sport que vous montre la petite lucarne avec une discipline sportive. L'argent, les annonceurs, utilisent le sport comme un prétexte pour vendre du spectacle, les romains en faisaient déjà autant; et surtout certain public participent par leur attitude à cette dérive.

Est-ce pour résister à la pression des sponsors et de l'argent que je ne fais pas autant de sport qu'il le faudrait !!!

Thomaparis a écrit :

LYTH a écrit :Ferry lui a emprunté son style d'ailleurs !

à Juvénal ? Parce que Ferry a un style ? Que Renaut ait fait de la répétition et de l'auto-commentaire un "style" (tellement admirable... ) certes, mais je ne vois pas trace d'une "patte" propre au cher Luc, et encore moins inspirée du fameux satiriste... à moins que vous n'évoquiez les sujets qui remontent à la surface autour de son nom, et qui pourraient faire le bonheur d'un Juvénal moderne !

Je pensais à cette façon de dénoncer, sans donner de nom, manière dont Juvénal se justifie dès la première satire (si mes souvenirs sont bons.)
Quant aux sujets qui remontent à la surface autour de son nom, je crois que les Juvénal modernes en font déjà leurs délices.

D'accord, cette fois je comprends ! Mais la dénonciation incidente n'est pas trop du genre de Juvénal, de ce point de vue beaucoup plus frontal même s'il ne nomme pas sa cible.

Thomaparis a écrit :D'accord, cette fois je comprends !

Ouf ! J'ai eu peur que l'on me prête des sympathies pour un certain courtisan.

Thomaparis a écrit :Mais la dénonciation incidente n'est pas trop du genre de Juvénal,

Oui, mais encore faut-il voir que du point de vue de la victime, l'incidence des faits est un doux euphémisme, ainsi que la mise au secret d'ailleurs (si tout cela s'est réellement passé bien sûr).

Thomaparis a écrit :de ce point de vue beaucoup plus frontal même s'il ne nomme pas sa cible.

Frontal, je ne sais pas, les faits qu'il dénonce sont scabreux, c'est certain, mais il relaie également les rumeurs en cours à l'époque sans que les fondements en soient assurés (je pense à Messaline qu'il assassine joyeusement.) C'est bien le problème du relayage des rumeurs.

Enfin, il est bien plus drôle de lire Juvénal que d'écouter s'entendre parler Ferry, aucun doute là-dessus !

Pour en revenir aux stylos tout de même : pourquoi ne pas suggérer à MB de faire un stylo Juvénal ? Dans la série "Grands écrivains", famille des satiristes, aux côtés de Marcel Proust, autre grand satiriste qui ne dit pas son nom, hein ?! En voilà une idée qu'elle est bonne, hein, hein ?

Bonne idée : et la dimension satirique chez Proust est effectivement primordiale (même si elle est loin d'être continue) ! Bien qu'on tende à l'oublier en insistant sur la manière dont le romancier retranscrit la temporalité et la dimension historique du rapport à soi comme mémoire...

Thomaparis a écrit :Bien qu'on tende à l'oublier en insistant sur la manière dont le romancier retranscrit la temporalité et la dimension historique du rapport à soi comme mémoire...

Eh oui, c'est vrai, peut-être parce qu'une certaine critique veut parfois en faire notre Joyce à nous. Ce qui n'est, par ailleurs, pas totalement une absurdité du point de vue du rapport au temps, même si son temps historique caractérise la temporalité du récit quand le temps de Joyce est surtout présent et centré sur la temporalité elle-même (ah, Molly !). D'ailleurs, il me semble que la critique anglo-saxonne fantasme beaucoup plus sur Proust que notre critique nationale, excepté M. Compagnon. Est-ce parce que le démontage des rouages de la mondanité entraîne une certaine pudeur chez nous autres Français ? On oublie pourtant bien cette pudeur quand il s'agit d'Emma Bovary.

Il n'existe pas non plus de stylo James Joyce ?