Je rajoute mon grain de sel puisque c'est aussi quelque chose qui m'intéressait et que j'avais évoqué il y a peu de temps.
La flexibilité d'une plume est intrinsèque à la plume elle-même. J'entends par là que l'évaluation de la flexibilité d'une plume que nous avons devant nous est intéressante surtout pour elle-même.
Il est louable de comparer les plumes entre elles. Mais, je trouve que comparer une EF de chez Pelikan 2010 et une M de chez Waterman des années 20 pour avoir le plaisir de dire que la Waterman est quand même plus flexible que la Pelikan n'a aucun intérêt. De même, comparer une EEF et une Music n'en n'a pas non plus, car, quand on achète une Music, on sait que l'épaisseur du trait sera normalement de rigueur.
En revanche, voir les caractéristiques des plumes Waterman n°7 avec leurs différents codes couleurs est intéressant. Comparer une n°6 - M de chez Montblanc uni, bi, tri ou heptacolor entre 1936 et 1942 l'est aussi
.
L'intérêt de ce travail est, à mon avis, de se dire quand il sera réalisé : "Je veux une plume n° tant, dont l'épaisseur du trait doit être de tant avec appui modéré ou appui fort, avec une grande variation de largeur de trait ou non, etc ... Vers quel type de plume dois-je me tourner ?"
Ou alors, j'ai un stylo que je convoite sur e--y de telle taille, année et marque : quelle est la probabilité d'avoir une plume flexible et quelle est la probabilité d'avoir telle taille de trait ?
Pour correctement caractériser les variations de trait d'une plume, il n'est donc pas choquant d'avoir plusieurs éléments de mesure que l'on pourrait appeler le "Matricule" d'une plume.
Il pourrait être composé de trois nombres :
- épaisseur du trait en mm en appui minimal, autorisant un trait droit (et non une ligne tremblante sous prétexte de ne pas vouloir appuyer sur la plume).
- épaisseur du trait en mm en appui maximal
- le ratio (éventuellement)
On aboutit, pour les plumes d'Hobiecat à : 0,2/0,6/3 et 1/2/2.
Cela ne me choque pas pour autant.
Néanmoins, et j'en ai fini, il FAUT IMPERATIVEMENT que l'encre et le papier soient communs à tous si l'on veut être un tant soit peu rigoureux et que le comité de lecture ne nous dézingue pas en plein vol sous prétexte de négligence dans le chapitre "Matériels et Méthodes".