Question d’habitude je crois. J’ai eu pendant trente ans une prise tripode qui est vite devenue trop crispée (de par ma faute). C’était parfait pour écrire sur des pupitres limités en place mais la crampe n’était jamais très loin après deux heures de notes et mes pattes de mouche n’étaient pas très lisibles.Mirifix78 a écrit : ↑09 août 2025 17:31
Je ne comprends pas comment on peut être à l'aise en tenant un stylo dans le creux entre le pouce et l'index. Ca verrouille complètement les doigts et c'est toute la main qui doit bouger pour écrire, alors qu'en tenant le stylo plus vertical entre les trois doigts (on appelle ça "pen grip" dans mon jargon professionnel), la souplesse du poignet et de l'articulation des phalanges peuvent s'exercer au mieux.

(bonne recette pour ceux qui arrivent à déchiffrer
J’ai eu le besoin d’améliorer ça et en cherchant comment relâcher le tout je suis tombé sur la méthode Palmer, où, en résumant grossièrement, on écrit avec le bras et non le poignet (ni les doigts), le mouvement démarrant de l’épaule. Se faisant on a besoin de plus de place mais le temps des pupitres est (presque) passé…
C’est plutôt décontenançant au début mais cela m’a permis de sortir de mes mauvaises habitudes en écrivant d’une façon complètement différente. Les pattes de mouche se sont nettement améliorées et (dans les bons moments) la sensation d’écriture est très fluide et rythmée. Le seul hic est que maintenant les étudiants ne savent plus lire l’écriture cursive

Loin de moi l’idée de convaincre qui que ce soit d’utiliser cette méthode. J’aimerais écrire d’une manière fluide rien qu’avec les doigts/poignet mais j’ai trouvé un autre chemin. A remarquer que cela ne m’est pas si facile de retourner à mes anciennes habitudes, notamment pour la formation des lettres. Question d’habitude peut-être… ou d’âge
Par contre, la proposition de jddegap de varier l’angle du stylo impacte assez fort le résultat, je vais faire quelques tests…



