
Il s'agit ici du bloc identifié White avec du papier A4 en 90 g/m². La teinte est en fait crème et, le bloc étant spiralé, les feuilles une fois détachées ne font pas 29,7 cm de longueur.
En cela, j'aurais apprécié disposer de la teinte ghiaccio (qui est plus blanche) et un bloc collé pour avoir de vrais feuilles A4.
Ce sera mon seul reproche à ce papier qui, il ne faut pas l'oublier, est un papier conçu pour le croquis ou le dessin aux techniques sèches.

Ce papier est un vergé, il y a donc une trame de lignes horizontales en relief sur le papier.
Elles sont censées être laissées par les vergeures qui sont les fils en métal qui forment le tamis sur lequel le papier est laissé à sécher quand il est fabriqué artisanalement. Cependant pour les papiers modernes, c'est souvent un relief qui est gaufré sur une des faces du papier lors d'une action de calandrage.
La différence ici est que l'aspect vergé est bien sensible sur les deux faces, ce qui donne un papier qui s'utilise de la même manière en recto qu'en verso.

Le papier est extrêmement agréable à utiliser avec un stylo-plume, à condition d’apprécier la trame du vergé qui donne du feedback important et peut être gênante avec des plumes très fines. Comme c'est un papier à dessin non lisse, il est légèrement duveteux sans que cela pause un problème à l'écriture.
Les tests d'écriture que j'ai pu faire montre que ce papier en 90 g/m² n'est sensible ni à l'effilochement (fougération ou feathering) ni au traversement (bleed through), même lors de phases de pleins au débit plus généreux, et que la transparence (ghosting) est à peine perceptible et n'a aucun impact sur l'écriture en recto/verso.
En conclusion, moi qui n'appréciais pas les vergés, j'avoue que si je dois en utiliser un, ce sera celui-ci.


On peut constater en bas de ce verso que si l'écriture à la Zebra G est plus visible, l'encre n'a pas traversé.

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