Psyann a écrit :BillHoony a écrit :Si le marché scolaire des stylos plumes c'est réduit au cours de ces dernières années, à votre avis, c'est pour quelles raisons ?
Je pense que pour beaucoup de personnes il n'y a rien entre le Waterman graduate des supermarchés et le Montblanc de la papeterie du coin.
et parce que le stylo-plume n'est plus nécessairement obligatoire au collège ... pour quelle(s) raison(s), je n'en sais rien ...
Je vous avouerai toutefois que vu mes élèves, j'ai (hélas) autre chose à faire que me soucier de leur outil pour écrire, du moment qu'ils en ont un
Taranis a écrit :Des pédagogues pourront peut-être me conforter ou me corriger mais il me semble qu'on apprend mieux à écrire (ou on apprend à mieux écrire ?) avec un stylo-plume qu'avec un biller/roller/feutre. C'est juste une impression ?
Je n'en sais rien. Je sais juste qu'écrire permet de mieux retenir que taper à l'ordinateur, et qu'il faut que l'écriture soit un automatisme pour être vraiment efficace ...
GGeorge a écrit :Et le jargon qui résulte de la branlette intellectuelle à laquelle ils se livrent ne fait aucune distinction entre un stylo à plume, un stylo à bille, un roller ou un feutre.
Ils sont tous indifféremment désignés par une seule et même [cirque con] locution : l' «outil scripteur».
tu oublies la craie, qu'elle soit grasse ou blanche, le crayon de bois (ou crayon gris, crayon à papier selon les régions), le porte-mine, le crayon de couleur ... ou le simple bâton dans le sable ou pourquoi pas le calame, la plume d'oie ! Sans oublier le doigt sur la vitre embuée, ou trempé dans la peinture !!!
Avant de critiquer, il est à mon sens bon de se renseigner, et replacer le vocabulaire dans son contexte, à savoir les programmes de maternelle.
Je ne suis habituellement pas la première à défendre les pédagogogistes et leurs apprenants, référentiels bondissants ou autres déplacement dans un milieu aquatique profond standardisé, mais pour ce terme là (quoique "outil d'écriture" eut été moins pédant), pour avoir réellement lu les textes contenant ce mot (disponibles comme tous les programmes officiels sur le site eduscol) et en avoir discuté avec mes copines professeurs des écoles, je l'accepte voire le défend : il n'existe aucun mot général dans la langue française pour désigner ce qu'on utilise pour écrire, et l'utilisation de "outil scripteur" permet justement de ne faire aucune distinction quant à l'objet utilisé, et alloue ainsi aux enseignants une liberté totale et absolue pour atteindre l'objectif fixé, à savoir l'appropriation de l'écriture, tracer des caractères. Utiliser des termes comme crayon, stylo réduirait alors le "champ des possibles".
Voilà donc l'explication de cette terminologie quelque peut "alambiquée" diront certains.