Le pelikan de mon Père
- Marcin
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Le pelikan de mon Père
Le Pelikan de mon Père
http://www.fotosik.pl/pokaz_obrazek/fae ... 3d26b.html
Papa l’avait depuis toujours. Du moins je ne me rappelle point de l’arrivée du stylo à la maison. Il l’a eu en cadeau, Papa, de la part de ses amis Allemands. « Amis Allemands » cela sonne de façon bien bizarre quand on parle de quelqu’un qui, à l’âge de 16 ans, s’est retrouvé aux travaux forcés uniquement parce qu’il n’a pas voulu se déclarer Allemand, malgré notre nom de famille si joliment allemand. Évadé, il retourne naïvement à la maison où il se fait arrêter le lendemain au petit matin. Cette fois-ci il est déporté à Auschwitz, où il a, par bonheur, rejoint un commando de travail où le kapo contremaitre était plus humain que ne le prévoyaient à l’époque les normes des compatriotes tardifs de Johann Sebastian Bach.
Papa était autoritaire et j’avais pas mal peur de lui. Et en même temps il était tendre et affectueux et je l’adorais. Grand scientifique toujours passionnée par ses recherches de médicaments, il prenait sur son temps libre (qu’il n’avait pas, le labo attendait même pendant Noël) pour nous trouver des divertissements. Pas du tout sportif il parait pourtant à ski avec mon frère ainé Piotr et moi-même. En plus sa haute tension artérielle s’opposait aux séjours à la montagne.
Il n’a jamais voulu s’inscrire au parti communiste ce qui lui a valu des problèmes. Pas de représailles, non, ce serait trop dire. Mais des petites emmerdes quotidiennes qui savent tourner la vie en un cauchemar. Une lettre égarée ou deux, une demande perdue, une autorisation refusée. Une ou dix omissions dans l’avancement ou dans l’augmentation de salaire. Nomination en grade retardée à huit reprises.
Pendant l’année il travaillait, passait des journées entières dans son labo. Trois jours de fêtes c’était trop, il n’en pouvait pas, et le deuxième jour au soir il partait « juste vérifier chérie, si tout va bien au labo, car j’ai démarré une expérience qui tourne.. »
Il écrivait beaucoup. A la main d’abord bien sûr. Avec son Pelikan dont il était pas mal fier. Il faut voir que dans les années 60 de ma jeunesse la Pologne était un pays bien pauvre, pays de pénurie, où les oranges ne se trouvaient dans les commerces que 2 fois par an, et on pouvait s’en acheter à condition d’avoir eu la chance de tomber dessus et après avoir fait une queue des heures durant… . Une tablette de chocolat – c’était déjà la fête à la maison. Tante Ewa en apportait toujours deux pour l’anniversaire de Piotr et pour le mien. Deux tablettes de chocolat ! une pour chacun ! Mon autre rêve d’enfance – avoir une boite de thon pour moi seul! Les produits étrangers ne se trouvaient que dans des « Pewex » (commerces où on payait en dollars) et parfois dans des petites épiceries privées où de pauvres gens revendaient les biens reçus en cadeau, par la poste, de la part des amis et famille résidant à l’étranger.
On s’imagine bien que dans cet univers un Pelikan apparaissait telle une Mazda de sport au milieu d’un bidonville africain. Le Pelikan était porté toujours avec soin dans la poche interne de la veste de Papa. Sorti de la poche il écrivait des formules chimiques hiéroglyphiques, dessinant la 4 - hydroxy coumarine
et les dérivés de xanthine …
Par la suite Maman tapait les textes à la machine. Papa dictait. Le Pelikan servait plus tard à faire les premiers ajustements après impression.
Mais, il servait aussi a remplir des étiquettes sur divers flacons et au labo et à la maison…
http://www.fotosik.pl/pokaz_obrazek/cbd ... 127b8.html
Quant j’étais plus âgé on me permettait parfois d’utiliser le stylo. Sa plume posait des lignes épaisses, juteuses… Finalement je n’aimais pas écrire avec, le trait était trop gras pour moi et en plus j’avais toujours un léger sentiment de commettre un sacrilège… .
http://www.fotosik.pl/pokaz_obrazek/d67 ... 0ed9e.html
Il est là maintenant, sur mon bureau, à côté des autres, mais il a une place spéciale. Chaque fois que je le prends dans la main pour écrire je sens comme un délicat parfum de péché originel …
http://www.fotosik.pl/pokaz_obrazek/fae ... 3d26b.html
Papa l’avait depuis toujours. Du moins je ne me rappelle point de l’arrivée du stylo à la maison. Il l’a eu en cadeau, Papa, de la part de ses amis Allemands. « Amis Allemands » cela sonne de façon bien bizarre quand on parle de quelqu’un qui, à l’âge de 16 ans, s’est retrouvé aux travaux forcés uniquement parce qu’il n’a pas voulu se déclarer Allemand, malgré notre nom de famille si joliment allemand. Évadé, il retourne naïvement à la maison où il se fait arrêter le lendemain au petit matin. Cette fois-ci il est déporté à Auschwitz, où il a, par bonheur, rejoint un commando de travail où le kapo contremaitre était plus humain que ne le prévoyaient à l’époque les normes des compatriotes tardifs de Johann Sebastian Bach.
Papa était autoritaire et j’avais pas mal peur de lui. Et en même temps il était tendre et affectueux et je l’adorais. Grand scientifique toujours passionnée par ses recherches de médicaments, il prenait sur son temps libre (qu’il n’avait pas, le labo attendait même pendant Noël) pour nous trouver des divertissements. Pas du tout sportif il parait pourtant à ski avec mon frère ainé Piotr et moi-même. En plus sa haute tension artérielle s’opposait aux séjours à la montagne.
Il n’a jamais voulu s’inscrire au parti communiste ce qui lui a valu des problèmes. Pas de représailles, non, ce serait trop dire. Mais des petites emmerdes quotidiennes qui savent tourner la vie en un cauchemar. Une lettre égarée ou deux, une demande perdue, une autorisation refusée. Une ou dix omissions dans l’avancement ou dans l’augmentation de salaire. Nomination en grade retardée à huit reprises.
Pendant l’année il travaillait, passait des journées entières dans son labo. Trois jours de fêtes c’était trop, il n’en pouvait pas, et le deuxième jour au soir il partait « juste vérifier chérie, si tout va bien au labo, car j’ai démarré une expérience qui tourne.. »
Il écrivait beaucoup. A la main d’abord bien sûr. Avec son Pelikan dont il était pas mal fier. Il faut voir que dans les années 60 de ma jeunesse la Pologne était un pays bien pauvre, pays de pénurie, où les oranges ne se trouvaient dans les commerces que 2 fois par an, et on pouvait s’en acheter à condition d’avoir eu la chance de tomber dessus et après avoir fait une queue des heures durant… . Une tablette de chocolat – c’était déjà la fête à la maison. Tante Ewa en apportait toujours deux pour l’anniversaire de Piotr et pour le mien. Deux tablettes de chocolat ! une pour chacun ! Mon autre rêve d’enfance – avoir une boite de thon pour moi seul! Les produits étrangers ne se trouvaient que dans des « Pewex » (commerces où on payait en dollars) et parfois dans des petites épiceries privées où de pauvres gens revendaient les biens reçus en cadeau, par la poste, de la part des amis et famille résidant à l’étranger.
On s’imagine bien que dans cet univers un Pelikan apparaissait telle une Mazda de sport au milieu d’un bidonville africain. Le Pelikan était porté toujours avec soin dans la poche interne de la veste de Papa. Sorti de la poche il écrivait des formules chimiques hiéroglyphiques, dessinant la 4 - hydroxy coumarine
et les dérivés de xanthine …
Par la suite Maman tapait les textes à la machine. Papa dictait. Le Pelikan servait plus tard à faire les premiers ajustements après impression.
Mais, il servait aussi a remplir des étiquettes sur divers flacons et au labo et à la maison…
http://www.fotosik.pl/pokaz_obrazek/cbd ... 127b8.html
Quant j’étais plus âgé on me permettait parfois d’utiliser le stylo. Sa plume posait des lignes épaisses, juteuses… Finalement je n’aimais pas écrire avec, le trait était trop gras pour moi et en plus j’avais toujours un léger sentiment de commettre un sacrilège… .
http://www.fotosik.pl/pokaz_obrazek/d67 ... 0ed9e.html
Il est là maintenant, sur mon bureau, à côté des autres, mais il a une place spéciale. Chaque fois que je le prends dans la main pour écrire je sens comme un délicat parfum de péché originel …
Modifié en dernier par Marcin le 06 avr. 2015 06:59, modifié 2 fois.
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- Baystate Blue
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Re: Le pelikan de mon Père
Merci pour cette jolie histoire Marcin. qu'est-ce que c'est comme modèle, un 140 ?
- silverado
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Re: Le pelikan de mon Père
Merci pour cette émouvante histoire, Marcin. C'est tout ça aussi, un simple stylo. Bien sûr, n'importe quel objet peut avoir une histoire, être chargé d'émotions... Mais un stylo plus qu'un autre, car il traduisait des pensées, des actions, des sentiments, il était plus que le témoin d'une vie.
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Tous ceux qui ont dit moi
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- Marcin
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Re: Le pelikan de mon Père
Oui, c'est un 140, plume or 14 ct, M, très juteusemanohan a écrit :Merci pour cette jolie histoire Marcin. qu'est-ce que c'est comme modèle, un 140 ?
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- Baystate Blue
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Re: Le pelikan de mon Père
très belle histoire et respect pour le père.
Ce pelikan sera probablement encore là dans bien longtemps.
Un patrimoine à faire suivre en héritage
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Armand
nous ne sommes que les gardiens éphémères d'un patrimoine qui appartient au passé
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Re: Le pelikan de mon Père
Merci Marcin pour la présentation de ce stylo et de sa belle histoire. C'est forcément un autre plaisir que d'avoir un vintage d'histoire familiale...
- Marsu
- Baystate Blue
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Re: Le pelikan de mon Père
Belle histoire, chargée de souvenirs et d'émotion !
Beau stylo - un "vrai" avec une vraie valeur.
Merci pour le partage.
Lorsque j'acquiers un styloplume d'occasion, je demande toujours, dans la mesure du possible, à connaître son histoire et ceux que je préfère sont ceux dont je connais le vécu... lorsqu'ils présentent quelque chose de remarquable.
Beau stylo - un "vrai" avec une vraie valeur.
Merci pour le partage.
Lorsque j'acquiers un styloplume d'occasion, je demande toujours, dans la mesure du possible, à connaître son histoire et ceux que je préfère sont ceux dont je connais le vécu... lorsqu'ils présentent quelque chose de remarquable.
Merci à Alain146, regretté membre , d'avoir réuni ces sympathiques dédicaces...
Il est difficile de vaincre ses passions et impossible de les satisfaire.
« Celui qui dit "moi, je sais !" est plus ignorant que l'ignorant ; il faut toujours savoir apprendre des autres. »
« Plus le champ de la pensée s'élargit, plus la patience et la tolérance augmentent. »
Ostad Elahi
_____________________________________________________
"Le doute est le commencement de la sagesse." - Aristote
Il est difficile de vaincre ses passions et impossible de les satisfaire.
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- Alain146
- Membre disparu
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Re: Le pelikan de mon Père
Merci Marcin ! Tu me la prêteras ton histoire ? Ce Joli Pélikan a eu de la chance , peut être un petit frère de celui de mon père...?
- Plum73
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Re: Le pelikan de mon Père
Merci Marcin pour le partage de votre histoire familiale.
Comme Marsu j'aime bien connaître l'histoire du stylo-plume que je m'offre. J'obtiens rarement satisfaction.
Comme Marsu j'aime bien connaître l'histoire du stylo-plume que je m'offre. J'obtiens rarement satisfaction.
Plum73 des Alpes.
https://inksnibs.com/
Les désirés: Pelikan 100 lizard, 110, 111 et 112, Toledo, 800, 1000 - MB Solitaire, Heritage 1912, 149 et 146 - Oldwin - Namiki Yukari Royale - Namiki Yukari Chinkin - Nakaya Cigar - Waterman's 54 et pleins d'autres.
"L'essentiel est sans cesse menacé par l'Insignifiant" - R. Char
https://inksnibs.com/
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- Marcin
- Midnight Blue
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Re: Le pelikan de mon Père
Mais oui, je te la prêterai (à des fins décentes bien évidemment )Alain146 a écrit :Merci Marcin ! Tu me la prêteras ton histoire ? Ce Joli Pélikan a eu de la chance , peut être un petit frère de celui de mon père...?
C'est vrai, il s'agit peut-être de deux petits frères ...
- Alain146
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Re: Le pelikan de mon Père
Cool ! ( pour ceux qui auraient pas suivi, j'ai un projet de recueil mélangeant des dessins de plumes et leur trajets / histoires . ( Histoires vraies si vous en avez, Inventées si je ne les connais pas ... ) Avis aux amateurs ...Marcin a écrit :Mais oui, je te la prêterai (à des fins décentes bien évidemment )Alain146 a écrit :Merci Marcin ! Tu me la prêteras ton histoire ? Ce Joli Pélikan a eu de la chance , peut être un petit frère de celui de mon père...?
C'est vrai, il s'agit peut-être de deux petits frères ...
- Grisemine
- Baystate Blue
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Re: Le pelikan de mon Père
Histoire émouvante, merci de nous l'avoir fait partager
- Bleuet
- Prussian blue
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Re: Le pelikan de mon Père
"Le stylo de ma Mère", "Le pélikan de mon Père", des récits poignants qui ont fait malheureusement l'Histoire.
"Le Montblanc de mon Fils" la continuera avec le vécu de plusieurs générations, de façon plus paisible.
Merci beaucoup pour ces partages Marcin. Je ne sais pas comment vous faites pour pouvoir en parler.
Leur lecture me laisse la gorge nouée.
"Le Montblanc de mon Fils" la continuera avec le vécu de plusieurs générations, de façon plus paisible.
Merci beaucoup pour ces partages Marcin. Je ne sais pas comment vous faites pour pouvoir en parler.
Leur lecture me laisse la gorge nouée.
Modifié en dernier par Bleuet le 08 avr. 2015 19:57, modifié 1 fois.
- jva
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Re: Le pelikan de mon Père
Merci encore pour cette très belle histoire qui a aussi l'intérêt de nous montrer la chance avec laquelle nous vivons aujourd'hui.
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- Prussian blue
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- Enregistré le : 19 juin 2009 12:34
Re: Le pelikan de mon Père
Mais oui, c'est une bien jolie histoire que celle qui tourne autour de ce stylo.
C'est aussi pour cette raison que j'aime autant acquérir un stylo d'occasion qu'un neuf. Certains ne veulent que des stylos "vierges" de toute utilisation, même anciens et pourquoi pas? En revanche, avec un stylo déjà utilisé qui parfois même comporte un nom sur le corps ou le capuchon, je me demande toujours quelle histoire il a eu, quel parcours et tout ça me fascine.
L'avantage avec le stylo de son papa c'est que son histoire on la connait...
C'est aussi pour cette raison que j'aime autant acquérir un stylo d'occasion qu'un neuf. Certains ne veulent que des stylos "vierges" de toute utilisation, même anciens et pourquoi pas? En revanche, avec un stylo déjà utilisé qui parfois même comporte un nom sur le corps ou le capuchon, je me demande toujours quelle histoire il a eu, quel parcours et tout ça me fascine.
L'avantage avec le stylo de son papa c'est que son histoire on la connait...
- mopsletroll
- Baystate Blue
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- Enregistré le : 29 oct. 2012 18:59
- Localisation : 31
Re: Le pelikan de mon Père
Merci beaucoup pour cette belle et émouvante histoire de vie. Les photos sont magnifiques et mettent bien en évidence ce témoin.
C'est, pour moi, ce genre d'histoire qui fait qu'un stylo utilisé à d'autant plus de valeur qu'un stylo qui n'a été qu'au plus usé par des yeux.
C'est, pour moi, ce genre d'histoire qui fait qu'un stylo utilisé à d'autant plus de valeur qu'un stylo qui n'a été qu'au plus usé par des yeux.
- Artney
- Asa Gao
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- Enregistré le : 02 févr. 2013 18:39
- Localisation : PAU
Re: Le pelikan de mon Père
c'est vrai que cette histoire est bien émouvante, et merci de nous la faire partager.
Papa aimait beaucoup aussi les stylos, et plumes, mais malheureusement, je n'en ai hérité d'aucun, je n'ai qu'une vielle montre en or.....peux pas écrire avec
Bonne journée à tous
Papa aimait beaucoup aussi les stylos, et plumes, mais malheureusement, je n'en ai hérité d'aucun, je n'ai qu'une vielle montre en or.....peux pas écrire avec
Bonne journée à tous
- outremerBIS
- Midnight Blue
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Re: Le pelikan de mon Père
Emouvant et joliment conté.
Oui, les objets de nos êtres chers ont quelque chose de plus, une empreinte intemporelle, une survivance de la personne qui n'est plus...Toucher l'objet, c'est faire revivre la personne.
Merci pour ce témoignage et ce magnifique Pelikan!
Oui, les objets de nos êtres chers ont quelque chose de plus, une empreinte intemporelle, une survivance de la personne qui n'est plus...Toucher l'objet, c'est faire revivre la personne.
Merci pour ce témoignage et ce magnifique Pelikan!
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- Bleu Mers du Sud
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Re: Le pelikan de mon Père
Très bel hommage à ce père "autoritaire".
Et surtout très bien écrit !
Et surtout très bien écrit !
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