En ce moment j'essaie d'associer les deux exemples présentés.
C'est à dire certaines lettres de la première, notamment les y-g-j dont la "boucle" me revient instinctivement.
Difficile par contre de redresser l'italique sans reprendre la mauvaise habitude d'appuyer sur les montantes et d'arrondir mes ovales.
Pour le fun je me tente à allonger mes liaisons et d'agrandir mes lettres (enfin surtout de ne pas revenir à la taille du premier cliché.)
En bref je me reconstruit un alphabet en essayant de ne pas perdre certains gestes difficilement (et tardivement) appris.
En écriture (très) rapide la variation est en effet présente. La graphie "s'écrase". La lisibilité aussi.
Quand je serai près je reposerai les évolutions, à l'échelle cette fois, pour me soumettre à votre regard.
La grosseur de plume influe beaucoup en effet. Lors de mes séances j'ai appris à apprécier dans un premier temps les Stub, pour pallier à ma défaillance de pression. Puis les M juteuses pour écrire plus gros. Aujourd'hui j'hésite entre F et M avec un peu de souplesse pour m'amuser avec cette caractéristique.
Comme je fais "tourner" mes différents stylos, je constate aussi plus finement les différents ressentis. Certaines "freinent" sur le papier et proposent un beau contrôle, d'autres patinent et donnent ainsi une autre dimension à l'écriture quand la lettre s'envole...
Je découvre ainsi que le chemin du débutant, c'est un voyage au but désiré certes, mais aussi une épopée enrichissante.