SDD du 23/01/2022 - Qu'est-ce que vous écrivez ?

[TT1270]

de rien, je l'avais sur mon Pc, et c'est un avantage des versions numériques des livres

[zephyr]

Avec un peu de retard

Longtemps, j'ai écrit de bonne heure.

A l'heure de mes études, j'ai commencé à écrire différents types de textes, de l'aphorisme à la nouvelle en passant par de la poésie. Bien qu'étudiant en informatique, je privilégiais déjà le stylo-plume pour écrire. Plusieurs décennies, cela n'a guère changé et c'est avec un Lamy Logo dont je m'emploie à vider le convertisseur que j'écris ce texte.

Pour ces brouillons, j'aurais tendance à préférer une plume un peu plus large que d'habitude même si, plus d'une fois, j'ai dû renoncer à me relire.
Malgré quelques séances de SOS Ecriture, le résultat n'est pas forcément probant dans ce contexte. Par contre, ces séances m'ont apporté plus de confort et moins de crispations lorsque je m'applique.

Avec l'augmentation du nombre de mes marmottes, j'avais deux stylos quand je suis arrivé sur ce forum, j'ai un peu spécialisé mes stylos, les uns pour le bureau où je prends quantté de notes à côté de mon clavier, d'autres agrafés à mes calepins et carnets et enfin ceux auxquels je tiens davantage restent dans mon salon pour de la correspondance ou de l'écriture dans le calme de mon salon.

Les premiers se satisfont du papier imprimante dont je recycle le verso pour mes notes ou de cahiers Aurora Buroclass fournis par mon client.
Mes deux stylos nomades (il arrive que j'en change) accompagnent donc un calepin Calepino avec sa couverture cuir Coltesse (une série hélas épuisée) et un carnet A5 Paper Republic dont l'élastique commence à fatiguer. Ici, que des plumes fines japonaises ou extra-fines européennes pour la tolérance aux secousses du train et aux gribouillis.
Le travail appliqué se fait sur du papier à lettre Original Crown Mill ou dans des cahiers offerts par ma compagne.

Si l'écriture des haïkus se fait plutôt en mode nomade, dans le train, dans un moment de rêverie échappatoire au bureau, je réserve aux autres écrits l'espace de mon salon et le temps des soirées.

J'ai commencé une sorte de travail de mémoire à destination de mes filles et de leurs cousins en racontant des anecdotes sur leurs grands-parents. J'avais l'idée quand j'ai commencé de leur donner à lire un peu des adultes ou des parents qu'ils ont connus grands-parents. Clin d’œil à mes lectures de jeunesse, j'ai nommés ces "travaux" : "L'armoire de mon père" et "Le chapeau de ma mère"

J'ai pris aussi l'habitude de remplir des cahiers du déroulement des randonnées/footings sortant un peu de l'ordinaire faits avec ma compagne ou mes filles. Rédigés le plus souvent sur des feuilles volantes du bureau ou dans un carnet Paper Republic, je recopie ces récits dans les cahiers que ma compagne me ramène de temps à autre. Calamophile aussi, elle a recyclé un cahier de textes de collège pour recopier ses recettes de cuisine et je lui ai offert un carnet 365 pour ses leçons de portugais. Je l'ai aussi chargée de vider mes encriers d'encre plus ou moins rouge...

J'ai fait mon premier récit de voyage en rentrant de la semaine passée avec mes filles en Islande. Quatre ans après, le récit a été retranscrit sur ordinateur, les photos ne sont toujours pas triées. Un cahier La Compagnie Du Kraft avait tout juste suffi pour le récit. C'était un essai, je n'en ai plus racheté depuis. Pas tant pour le papier, le Calepino et le Paper Republic ne sont pas sans défauts, que pour la reliure que je trouve incommode.

Je suis conscient que ces temps de rédaction et de recopie sont chronophages par rapport à une rédaction devant un écran mais je les considère comme des moments de détente, comme des mandalas, des épisodes de la dernière série Netflix que je ne regarderai pas

[darazs]

Je suis conscient que ces temps de rédaction et de recopie sont chronophages par rapport à une rédaction devant un écran mais je les considère comme des moments de détente, comme des mandalas, des épisodes de la dernière série Netflix que je ne regarderai pas