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Une cartouche "oubliée" dans la trousse, un remplissage qui se passe mal, un stylo baveur, nous nous sommes toutes et tous retrouvés un jour avec les doigts plus ou moins colorés, avec plus ou moins de bonheur...

Mais, en repensant aux photos de Doisneau et aux textes écrits par Cavanna, il vous vient peut-être un souvenir lié à l'encre et à l'école... ou du temps de ces années d'école primaire...

Ce fût parfois drôle mais des fois moins. mais ça m'arrive assez souvent.

Quand certains stylos fuient un peu (je devrais dire transpirent dans le bas du bloc plume) je ne peux m'empêcher de nettoyer avec mon doigt si par malheur je n'ai pas un kleenex dispo). Ca me rappelle l'époque des porte plumes.

Par contre en dégâts d'encre, j'ai deux souvenirs maintenant anecdotiques :

à l'école, j'avais la sale manie de mâchouiller stylos et crayons, donc un jour le haut a cédé, et j'ai continué jusqu'à ce que la cartouche m'explose dans la bouche me décorant le visage. Maquillé comme un clown je provoquais l'hilarité générale, même de l'enseignante.

En milieu professionnel, sortie de réunion et après avoir pris des notes avec mon MB, je l'ai rentré dans ma poche de veste sans penser à enlever le capuchon du haut du corps pour le remettre en "bouchon". Quelques 10 minutes plus tard, ma secrétaire me faisait remarquer l'auréole sur ma chemise blanche (ne parlons pas de la doublure de la veste). Je ne sais si vous me croirez mais mon premier réflexe fût de vérifier que je n'avais pas tordu la plume.Un "ouf" provoqua l'incompréhension générale.

Bon je reconnais que ce n'était pas les doigts mais c'était quand même de l'encre. S'il y a un ou une prof de français, me dira-t-on hors sujet ?

Comment ça "un jour". Je fais de la moto et les stylos n'aiment pas du tout, mais vraiment pas du tout cela. Impossible de les faire voyager la tête en haut donc tout dévissage de stylo, c'est de l'encre assurément sur les doigts. J'ai un kleenex dédié à cela mais je ne sais pas me débrouiller : j'en ai toujours un peu sur le majeur.
Vous faites comment quand vous transportez vos stylos pour qu'ils en coulent pas ?

on a dit PLEIN d'encre !!

AnneP a écrit : Vous faites comment quand vous transportez vos stylos pour qu'ils en coulent pas ?

Personnellement, il m'arrive d'avoir à refaire les joints du bac de douche, qui noircissent ou se décollent.

Quand mon épouse n'en peut plus, et qu'elle m'intime l'ordre d'agir, il n'est plus temps de reculer. Et comme le silicone se conserve mal, que le bac nécessite moins d'une cartouche (de silicone...) j'en profite toujours pour en mettre dans quelques capuchons de ma collection (bien au fond, en utilisant le petit cornet vendu avec la cartouche [de silicone]...).

Je referme les stylos, et le tour est joué, les stylos ne fuient plus, je peux voyager l'âme en paix...

Mais attention ils écrivent moins bien à l'arrivée...

Warning : ceci est une plaisanterie, réalisée par des professionnels de la profession. Ne tentez pas de reproduire pas cette expérience seul chez vous...

montpark a écrit :
En milieu professionnel, sortie de réunion et après avoir pris des notes avec mon MB, je l'ai rentré dans ma poche de veste sans penser à enlever le capuchon du haut du corps pour le remettre en "bouchon". Quelques 10 minutes plus tard, ma secrétaire me faisait remarquer l'auréole sur ma chemise blanche (ne parlons pas de la doublure de la veste). Je ne sais si vous me croirez mais mon premier réflexe fût de vérifier que je n'avais pas tordu la plume.Un "ouf" provoqua l'incompréhension générale.

Même chose récemment pour moi, et le stylo était un Bulkfiller bien plein ! Veste, chemise, torse, doigts : tous bleus... Et même empressement à ressortir le stylo, et à m'assurer que la plume n'avait rien...

Qui ayant la quarantaine ne se souvient pas des fabuleux Stypen qui garnissaient nos trousses et nos doigts lors de l'ouverture après avoir chahuté avec nos cartables...

ArnaudM a écrit :Qui ayant la quarantaine ne se souvient pas des fabuleux Stypen qui garnissaient nos trousses et nos doigts lors de l'ouverture après avoir chahuté avec nos cartables...

Il n'y a pas qu'avec les Stypen que ce phénomène apparaissait !

Les doigts plein d'encre, voilà quelque chose que j'avais oublié jusqu'à ces derniers mois et la découverte de ce forum...
Comme vous tous, je garde quelques souvenirs cuisants de stylo qui fuit ou, plus volontiers, d'encre (de porte-plume) me coulant sur les doigts, lorsque, par bonheur, j'avais droit à l'honneur de remplir les encriers en porcelaine de nos pupitres d'écolier.
Lorsque j'étais en primaire, c'est à dire quasiment à l'époque gallo-romaine, notre instituteur répartissait également les tâches, tirant la joue des perturbateurs (j'y ai eu droit plus que mon compte) et distribuant les bons points aux méritants (j'en ai eu pas mal, car j'adorais la collection des belles images, illustrant les fables de La Fontaine qu'on pouvait échanger contre 10 bons points).
Le bonheur suprême incombait à celui jugé apte à ne pas faire de bêtise et à remplir les encriers d'une belle encre violette contenue dans une grande bouteille au bec verseur.
Gare à celui qui faisait déborder l'encre ou la faisait couler le long de la bouteille...
Lorsque cela m'arrivait, je me dépêchais si la catastrophe n'était pas trop grave, d'essuyer la bouteille de mes doigts, seuls instruments possibles dans ce cas pour éviter que la maladresse ne fut découverte et donc de me voir privé de l'honneur de recommencer.

J'avais presque oublié...
Depuis des années, n'utilisant plus que les cartouches standard et mon stylo restant le plus souvent à mon bureau je ne connaissais plus ou très peu les doigts tâchés, les empreintes digitales laissées sur des documents plus ou moins importants.
Seulement voilà, il y a quelques mois, je découvris ce forum, je re-découvris le bonheur d'écrire avec plusieurs stylos-plume, la joie d'explorer et de tester de nouvelles encres, de sortir de ce noir imposé en classe de 6ème et dont je ne m'étais jamais éloigné.
De nouveaux horizons s'ouvrirent à moi, avec les noms des encres Iroshizuku par exemple, les convertisseurs ont peu à peu remplacé les tristes cartouches et...Je me retrouve très souvent les doigts tâchés !
Que du bonheur !
Un peu de nostalgie...Mais pas trop, une douce nostalgie, pas celle qui faisait dire à Pierre Desproges qu'elle est comme les coups de soleil, çà ne fait pas mal sur le coup, mais c'est le soir que çà fait mal.

Pour moi, aujourd'hui, c'est plutôt les doigts pleins de goudron.
J'ai nettoyé les conduits en ébonite de mes .................. pipes.

ArnaudM a écrit :Qui ayant la quarantaine ne se souvient pas des fabuleux Stypen qui garnissaient nos trousses et nos doigts lors de l'ouverture après avoir chahuté avec nos cartables...

Je n'utilisais que du haut de gamme, mon cher, un Parker Vector.

Ca ne vous rappelle rien ?

Bon, je vous rafraichi la mémoire...

- Et toi ?
- Moi ? Des taches ? Sur les doigts ? Jamais !

L'encre pelein les doigts, mais ça m'arrive encore, en nettoyant des stylos, ou ma sale manie : Si ma plume a quelque chose, un peu d'encre au dessus, une fibre de papier, je ne peux m'empêcher de l'essuyer, avec mon doigt.

Et à l'ncre bleue, je tentais (je ne sais plus si c'était en terminale ou en 1ere année de fac .... en tout cas ça remonte à loin) de nettoyer mes doigt pleins d'encre à l'effaceur, ce qui ne marche pas. Eh oui, j'ai vu les premier arriver et je ne dois pas être le seul ici.

une fois avec une de mes duofold anciens, je l'ai fait réviser il y a 4 ans depuis plus aucun problème et au collège un waterman forum qui s'est mis à fuir de l'encre bleue des mer du sud