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J'ai eu la chance de photographier il y peu un groupe de Parker du début du siècle. Le jeu des matières (nacre, abalone, plaqué or, ébonite) est amusant à restituer et demande un petit travail sur la balance des blancs. Photo prise en lumière du jour.

Jolie photo !

Que faites-vous sur la balance des blancs ? Je n'ai jamais su ce qu'il fallait faire.

JeanB a écrit :J'ai eu la chance de photographier il y peu un groupe de Parker du début du siècle.

Vous voulez dire : du siècle dernier ?

un seul mot: WOW!

Superbe photographie de superbes stylos ! Ils ont l'air neuf...
Mael, la perception des couleurs change avec l'illuminant. Si tu éclaires un clown ou un arlequin avec une lumière jaunâtre-orangée (ampoule tungstène), ou avec un un tube fluorescent verdâtre ("néon"), voire simplement la lumière du jour au soleil Catalan ou à l'ombre du matin Parisien, tu auras des tonalités très différentes. Les illuminants auront changés.
Cela se mesure en degrés Kelvin (°K), fonction de la couleur d'un "corps noir" chauffé à différentes températures - températures exprimées en degrés Kelvin. Ainsi la lumière du jour tourne autour des 5800°K au soleil, des 6000° à 8000°K à l'ombre (ce n'est plus le soleil mais le ciel bleu - ou cyan - qui illumine, etc... Une bougie, à vue de nez doit tourner autour de moins de 2500/3000°K. etc...
Donc, pour restituer les tons colorés d'origine, il faut adapter le film à l'éclairage de la scène (film "Lumière du jour" - "Daylight" en Serbo-croate -) ou "éclairage artificiel" 3200°K ou (pour lampes "flood"): 3400°K. Des séries de filtres Wratten (Kodak) affinaient encore le résultat.
En numérique, tout ceci devient beaucoup plus simple, rapide et efficace : on règle la sensibilité chromatique du capteur en fonction de l'illuminant. Soit directement en degrés Kelvin (si l'on connaît la nature de la lumière en question - ce qui est la meilleure solution - soit en utilisant un code préréglé ("lumière du jour" - temps ensoleillé, nuageux, etc... ou bien lumière tungstène, tube fluorescent, soit enfin en laissant l'opération se faire en automatique. Là, c'est l'appareil photo qui règle pifométriquement la balance des blancs (la température de couleur). C'est plus rapide et plutôt bien fait. (si l'on a pris soin de photographier en format "raw", on pourra affiner cette TC (température de couleur plus tard sur son ordinateur en "développant" le Raw..
J'espère avoir été clair avec cette notion et ces termes ?

Wow ! ça c'est de la science ! Rien à ajouter...si ce n'est "chapeau !"

merci pour m'avoir fait découvrir ces superbes (et le mot est faible) stylo

silverado a écrit :Superbe photographie de superbes stylos ! Ils ont l'air neuf...
Mael, la perception des couleurs change avec l'illuminant. Si tu éclaires un clown ou un arlequin avec une lumière jaunâtre-orangée (ampoule tungstène), ou avec un un tube fluorescent verdâtre ("néon"), voire simplement la lumière du jour au soleil Catalan ou à l'ombre du matin Parisien, tu auras des tonalités très différentes. Les illuminants auront changés.
Cela se mesure en degrés Kelvin (°K), fonction de la couleur d'un "corps noir" chauffé à différentes températures - températures exprimées en degrés Kelvin. Ainsi la lumière du jour tourne autour des 5800°K au soleil, des 6000° à 8000°K à l'ombre (ce n'est plus le soleil mais le ciel bleu - ou cyan - qui illumine, etc... Une bougie, à vue de nez doit tourner autour de moins de 2500/3000°K. etc...
Donc, pour restituer les tons colorés d'origine, il faut adapter le film à l'éclairage de la scène (film "Lumière du jour" - "Daylight" en Serbo-croate -) ou "éclairage artificiel" 3200°K ou (pour lampes "flood"): 3400°K. Des séries de filtres Wratten (Kodak) affinaient encore le résultat.
En numérique, tout ceci devient beaucoup plus simple, rapide et efficace : on règle la sensibilité chromatique du capteur en fonction de l'illuminant. Soit directement en degrés Kelvin (si l'on connaît la nature de la lumière en question - ce qui est la meilleure solution - soit en utilisant un code préréglé ("lumière du jour" - temps ensoleillé, nuageux, etc... ou bien lumière tungstène, tube fluorescent, soit enfin en laissant l'opération se faire en automatique. Là, c'est l'appareil photo qui règle pifométriquement la balance des blancs (la température de couleur). C'est plus rapide et plutôt bien fait. (si l'on a pris soin de photographier en format "raw", on pourra affiner cette TC (température de couleur plus tard sur son ordinateur en "développant" le Raw..
J'espère avoir été clair avec cette notion et ces termes ?

Merci pour ces explications.
Effectivement, sur mon réflex, je peux régler les blancs dans une liste de choix, du genre "lumière électrique", "néon", "nuageux", etc. Je peux aussi laisser en auto, ce que je fais le plus souvent.
Mais il y avait aussi une autre possibilité, en visant sur une surface blanche, ce qui permet de régler une balance de blanc personnalisée. Et c'est cela qui est le plus difficile, je crois.

"Mais il y avait aussi une autre possibilité, en visant sur une surface blanche, ce qui permet de régler une balance de blanc personnalisée. Et c'est cela qui est le plus difficile, je crois."
Le fait de prendre la température de couleur sur une surface blanche permet d'équilibrer exactement la balance des blancs, mais la difficulté est surtout d'avoir une surface matte et parfaitement neutre (blanche...ou grise ! Peu importe, mais tout à fait neutre).
Pour ma part, je ne photographie qu'en "Nef" (le "raw" de Nikon) et je laisse l'appareil régler en automatique la balance des blancs. C'est plutôt bien fait - en tout cas cela me satisfait dans la majorité des cas - Si je veux améliorer le résultat, en développant le raw, je change alors et j'affine ma TC.
De toute façon, sur ce plan, c'est bien plus commode et précis qu'en argentique.

Heureusement qu'un pro explique bien mieux ce que j'aurais eu de la peine à écrire.
C'est en fait exactement ce que je fais .
Je ne fais plus que du RAW.
Je travaille avec >ça< (parce que je ne veux pas faire de pub ).
Le travail de la balance des blancs est idéal avec ce logiciel, même s'il faut, comme d'habitude, beaucoup de temps pour se familiariser avec.