Il y a déjà tant de modèles sur le marché et que je convoite. Je n’ai pas encore fait le tour tout ce qui existe pour pouvoir être sûr de ce que pourrait être le modèle idéal. Aussi, ce que j’ai dans ce hobby centre d’intérêt c’est la diversité, j’aime tester un peu tout : Plumes or et acier, Piston et convertisseur, gros et mince… Donc trouver LE stylo idéal ne m’intéresserait pas tant en y réfléchissant.
Je vais quand même essayer de jouer le jeu du sujet et dresser les critères du stylo idéal :
1 – La plume et la constance du débit d’encre : Il faudrait que cette dernière soit irréprochable en sortie de boite.
2 – Le style : il faut que le stylo ait un style bien singulier, une identité esthétique propre (comme les Souverän, Lamy 2000, Diplomat Aero, Parker « 51 », Capless etc.) sans pour autant tomber dans l’exubérance ni l’inconfort.
3- L’impopularité : oui, J’ai toujours une préférence pour les « seconds-couteaux », les modèles/variantes un peu mins populaires d’une gamme/d’un modèle célèbre, m’attirent plus que les best sellers. Snobisme ? Allez-savoir …
4- La robustesse : Il faudrait qu’il soit assez robuste et qu’il ne soit pas délicat au point que j’aurais peur de l’utiliser.
5 – La maintenance : Elle doit être d’une, faisable par l’utilisateur seul. Si possible sans outils spécifiques (ou alors les fournir) et elle doit permettre au moins d’accéder à l’ensemble plume-conduit et au système d’alimentation. De plus les pièces doivent être disponible en vente à l’unité sur le site du constructeur.
6 – Le SAV : Dans le même esprit que la maintenance ça ne porte pas sur le stylo en lui-même mais je pense que ça compte. L’achat du stylo doit pouvoir se faire sur le site du constructeur sans être obligé de passer par un distributeur. Et le SAV du
stylo idéal devrait permettre un dialogue direct entre le client et la fabriquant. Pouvoir renvoyer directement son stylo à l’usine avec la possibilité de remplir un formulaire indiquant si l’on souhaite conserver certaines pièces ou si l’on préfère un remplacement total etc.
Bref, en cas de défaillance, ne pas avoir à s’en remettre à une boutique physique franchisée à 50 kilomètre et devoir parlementer avec des commerçants qui généralement n’y connaissent rien (mais qui donnent l’air), pour au final récupérer son stylo 4 moi plus tard avec une plume d’une autre taille que celle envoyée alors qu’on demandais juste une réparation.
7- en vente permanente : il ne serait pas en édition limitée. Je n’aime pas trop l’idée que si je venais à le perdre u le casser, je ne pourrais pas le remplacer.
Pour dresser un portrait d’une chimère qui me conviendrait : un corps de Lamy 2000 (pour l’aspect, la texture) une silhouette de Waterman CF (Pour sa taille fuselée), une plume de type « japonaise » bi-ton et un conduit en ébonite serait un plus.
Je souhaiterais aussi une agrafe articulée comme sur le Lamy 2000/Imporium quoi de pire que ces agrafes dures dont la seule tension repose sur l’élasticité de l’agrafe même, où vous vous retrouvez à utiliser vos deux mains pour arriver à la fixer.
Après piston ou convertisseur, capuchon vissable ou qui se clipse, ça m’est égal. Les deux ont des avantage inconvénients dont je m’accommode.
jddegap a écrit :J'aimerais juste que les responsables produits de la plupart des marques arrêtent leurs conneries avec les plumes, de moins en moins bien contrôlées et dont le choix s’est réduit comme peau de chagrin, essentiellement au cours des trois dernières années, d’ailleurs.
Chez Montblanc et Pelikan, ça en devient caricatural.
+1000 tu aurais même pu inclure certains fabricants italiens. Quoi de plus enrageant que débourser 400 € voire plus pour un stylo de ce standing pour avoir une plume défectueuse en sortie de boite. Surtout quand lesdites marques s’en donnent à Cœur joie pour, hâbleuses, arguer la prétendue qualité de leurs
stylos pardon, instruments d’écriture © ® et en conséquence gonfler leurs tarifs.
Face à cette mode maintenant, je suis impitoyable, je retourne et demande le remplacement ou le remboursement.
Et qu’on ne me sorte pas le coup du « Il fAuT lE teMpS qUe lA pLuMe sE fAsSe à VotRe sTyLe ». Ça, ça va peut-être pour les mémères et les pépères crédules qui ont une confiance aveugle en leur maroquiniers attitrés (accessoirement pourvoyeurs de stylos) pour leur expliquer comment marche leur stylo, mais moi ça ne prend pas.
Christof a écrit :Mais passons maintenant à la question proprement dite. Je regrette que la plupart des fabricants de stylo-plume connus ne soient pas très innovants. Surtout le design que je ressens souvent comme dirigé un peu arriéré. Pelikan, Montblanc etc...
Il me manque un peu l'expérimentation de design. Dans les années 50's, 60's et 70's de nombreux fabricants ont cherché de nouvelles formes et téchniques...
Je partage le même avis, beaucoup de constructeurs se reposent sur leurs lauriers en se contentant de décliner un même modèle dans un autre coloris et/ou proposer une version plus grosse. Un peu ça va, mais c’est un peu facile.
Je ne compterais pas nécessairement Montblanc dans le lot, car à côté de leur série standard Meisterstück ils ont le mérite de créer des systèmes un peu atypiques : Heritage 1912 safety, Montblanc M de forme radicalement différente avec capuchon aimanté, 149 calligraphy avec une plume flexible etc.
Ça ne casse pas forcément trois pattes à un canard, mais c’est déjà mieux que d’autres.
PS : puisqu’il est question du Myu. Je suis complètement favorable à ce que Pilot le re-produise, et je crois que je ne suis pas le seul. Si quelqu’un de pilot passe par là…