Le Waterman CF laque corail
Posté : 11 févr. 2019 18:23
De ma génération (je suis né avec la Vème République...), j'ai dû recevoir à l'âge de mes dix ans un très beau cadeau sous forme d'un stylo-plume Waterman CF en résine noire, capuchon en acier brossé, apparats dorés. Je ne me souviens plus comment ce stylo a fini mais probablement plutôt mal, en mal d'une forte oxydation de son insert chrome sur la section. C'était une peu la maladie des CF. Loin d'être déçu de ce stylo, j'ai acquis une dizaine d'année plus tard, comme étudiant dans la fin des années 70, un très beau (à mes yeux) CF, laque corail sur laiton, plume or 18K750 qui m'a accompagné durant plus de 30 avant que je le perdre au cours d'un voyage d'affaire d'une journée entre Lyon et Paris. 
Certes, j'avais d'autres stylos, à la fois plus classiques et plus récents, mais ce CF était MON stylo, celui de toujours et pour toujours !
J'ai mis plusieurs années avant de me décider à en retrouver un sur le marché de l'occasion. Un CF en laque corail est très courant et ne vaut pas une fortune même en très bon état. j'en ai même trouvé deux qui ont bien servis tout deux mais dont la section est en excellent état sans corrosion de l'insert autour de la plume. L'un a une plume 18K750 "M" et l'autre en taille "F". Si j'avais égaré mon stylo, j'avais gardé l'écrin d'origine et j'ai donc retrouvé enfin "mon" stylo !
Le premier exemplaire avec sa plume "M" a dégorgé un abondant "bleu des mers du sud" qui c'était accumulé dans le conduit et il a fallu progressivement s'en débarrasser par des rinçages à l'eau d'abord puis prudemment au petit bac à ultra-sons par intervals courts pour vérifier que le bloc plume ne se dégradait pas.
Avec un convertisseur de la marque et de l'encre Waterman Bleu Mystère neuve, le stylo fonctionnait mais avec le syndrome de l' "ink starvation" (privation d'encre?) périodique. Lorsque le débit décroit il fallait donner une impulsion à l'encre d'un geste leste typique des propriétaires de stylos atteints de ce syndrome ....
J'ai repris les nettoyages et augmentant progressivement les moyens sous ultra-sons aussi avec un peu de détergent et en prolongeant le traitement avec une amélioration sensible. Avec une encre très fluide comme l'Iroshizuku Pilot shin-kai, le stylo se comporte de mieux en mieux. Je lui ai installé depuis une semaine une cartouche Waterman CF neuve ancienne, largement évaporée, que j'ai percuté dans le stylo, puis lavé avec une petite pipette en polyéthylène avec un embout capillaire entrant dans la cartouche. Le plastique de cette cartouche est resté très souple et translucide sans que l'encre ne la marque aucunement. Je l'ai ensuite laissé sécher une nuit avant de la remplir d'encre shin-kai et de l'installer sur le stylo. Ceci semble encore améliorer les choses et on peut écrire des pages sans trop avoir de baisses de débit qui est plutôt généreux.
Le second exemplaire est identique mais je pense d'une série de fabrication un peu antérieure car les bagues ne sont pas en sur-épaisseur du capuchon comme du corps. A l'époque, la laque de mon stylo s'était écaillée à ce niveau et Waterman (qui garantissait ses stylos laque "à vie") m'avait changé 5 ans après l'achat, le corps et le capuchon avec cette modification de fabrication protégeant la laque.
Son bloc plume (taille "F") est en meilleur état encore et le conduit beaucoup plus libre (on le sent si on souffle dedans
). Par contre la laque est un peu plus usagée avec quelques écailles très petites ne compromettant pas trop l'esthétique globale du stylo. Celui-ci n'a aucun phénomène de privation d'encre périodique . Très peu d'encre sèche est ressortie au lavage préalable à son essai. La plume 18K750 est comme neuve et l'écriture est typique de ces plumes CF de par leur conception et faite d'un alliage or 18 carats ( ou 750/1000) mais très glissante sur leur pointe.
Avec l' "Acciaio" et le "875", décrits aussi dans cette section du forum, voici comment j'ai enfin retrouvé "MON" stylo de toujours. Stylos au petit gabarit relativement aux gabarits plus classique, un moyen de veiller particulièrement à ne pas les égarer est de les installer dans un étui. Je leur ai trouvé ce samedi deux petits étuis cuir Laurige (un bleu et un rouge) qui auraient de la peine à s'accommoder d'un Duolfold moderne de type "centennial" ou d'un M800 Pelikan mais qui vont très bien aux CF.
Certes, j'avais d'autres stylos, à la fois plus classiques et plus récents, mais ce CF était MON stylo, celui de toujours et pour toujours !
J'ai mis plusieurs années avant de me décider à en retrouver un sur le marché de l'occasion. Un CF en laque corail est très courant et ne vaut pas une fortune même en très bon état. j'en ai même trouvé deux qui ont bien servis tout deux mais dont la section est en excellent état sans corrosion de l'insert autour de la plume. L'un a une plume 18K750 "M" et l'autre en taille "F". Si j'avais égaré mon stylo, j'avais gardé l'écrin d'origine et j'ai donc retrouvé enfin "mon" stylo !
Le premier exemplaire avec sa plume "M" a dégorgé un abondant "bleu des mers du sud" qui c'était accumulé dans le conduit et il a fallu progressivement s'en débarrasser par des rinçages à l'eau d'abord puis prudemment au petit bac à ultra-sons par intervals courts pour vérifier que le bloc plume ne se dégradait pas.
Avec un convertisseur de la marque et de l'encre Waterman Bleu Mystère neuve, le stylo fonctionnait mais avec le syndrome de l' "ink starvation" (privation d'encre?) périodique. Lorsque le débit décroit il fallait donner une impulsion à l'encre d'un geste leste typique des propriétaires de stylos atteints de ce syndrome ....
J'ai repris les nettoyages et augmentant progressivement les moyens sous ultra-sons aussi avec un peu de détergent et en prolongeant le traitement avec une amélioration sensible. Avec une encre très fluide comme l'Iroshizuku Pilot shin-kai, le stylo se comporte de mieux en mieux. Je lui ai installé depuis une semaine une cartouche Waterman CF neuve ancienne, largement évaporée, que j'ai percuté dans le stylo, puis lavé avec une petite pipette en polyéthylène avec un embout capillaire entrant dans la cartouche. Le plastique de cette cartouche est resté très souple et translucide sans que l'encre ne la marque aucunement. Je l'ai ensuite laissé sécher une nuit avant de la remplir d'encre shin-kai et de l'installer sur le stylo. Ceci semble encore améliorer les choses et on peut écrire des pages sans trop avoir de baisses de débit qui est plutôt généreux.
Le second exemplaire est identique mais je pense d'une série de fabrication un peu antérieure car les bagues ne sont pas en sur-épaisseur du capuchon comme du corps. A l'époque, la laque de mon stylo s'était écaillée à ce niveau et Waterman (qui garantissait ses stylos laque "à vie") m'avait changé 5 ans après l'achat, le corps et le capuchon avec cette modification de fabrication protégeant la laque.
Son bloc plume (taille "F") est en meilleur état encore et le conduit beaucoup plus libre (on le sent si on souffle dedans
). Par contre la laque est un peu plus usagée avec quelques écailles très petites ne compromettant pas trop l'esthétique globale du stylo. Celui-ci n'a aucun phénomène de privation d'encre périodique . Très peu d'encre sèche est ressortie au lavage préalable à son essai. La plume 18K750 est comme neuve et l'écriture est typique de ces plumes CF de par leur conception et faite d'un alliage or 18 carats ( ou 750/1000) mais très glissante sur leur pointe.Avec l' "Acciaio" et le "875", décrits aussi dans cette section du forum, voici comment j'ai enfin retrouvé "MON" stylo de toujours. Stylos au petit gabarit relativement aux gabarits plus classique, un moyen de veiller particulièrement à ne pas les égarer est de les installer dans un étui. Je leur ai trouvé ce samedi deux petits étuis cuir Laurige (un bleu et un rouge) qui auraient de la peine à s'accommoder d'un Duolfold moderne de type "centennial" ou d'un M800 Pelikan mais qui vont très bien aux CF.
