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Bonjour,

Tout est dans le titre.
Dans le monde des stylos à plumes,le terme "extra fine",rime très peu avec "douceur" d'écriture.
Dans la majorité des cas,je ne sais pas si c'est une vérité générale,plus la plume est fine et plus la sensation sur le papier va gratté?!

Merci de m'éclairé la dessus.

J'utilise au quotidien des plumes extra-fines (en ce moment : Waterman Edson, Expert II, Montblanc Tolstoï et Pilot Falcon SEF) et celle qui gratte (GvFC) a un problème d'alignement des becs. Toutes les autres sont agréable et douce.

La douceur ne dépend pas de la taille de plume : elle dépend de comment l'extrémité de plume qu'on appelle improprement iridium est polie, de comment l'encre lubrifie et enfin de la qualité du papier.

Pour prendre un exemple extrême, la plume Platinum UEF, bien qu'elle soit aussi fine qu'une aiguille, glisse très bien.

Même avec une plume très douce, il faut avoir la main très légère avec les plumes plus fines. D’ailleurs, il me faut toujours un petit temps d’adaptation avec mes japonaises fines et extra fines...

Il y a des nuances : pour moi, une plume qui glisse trop est un calvaire. Je fais de l'aquaplaning et ne tiens pas la route.

Une plume qui glisse ...trop ? Ce ne serait pas plutôt le papier qui serait trop couché pour écrire à la plume ?

Le papier joue, mais j'ai poli des plumes à tel point qu'elles glissaient trop également : n'oublie pas que j'ai tout le matériel pour ça.

D'accord,
Donc les paramètres à prendre en compte sont=
-de quelle manière l'iridium a été polie,je présume que plus c'est petit et plus la tâche est difficile?!
-type de papier
-type d'encre

Donc si je veux me concentré sur la pointe de la plume pour sa douceur,il suffit que je la polie assez bien afin quelle devienne douce,c'est possible en tout cas?!

Selon moi et moi seul en fonction de mon savoir et de mon expérience, il n'est pas raisonnable de pouvoir faire bien si l'on ne dispose pas d'un équipement adéquat et d'un savoir faire convenable. Si la plume est intacte, il doit être possible de la polir avec une meulette en peau de chamois en rotation et de la pâte diamantée sur un petit tour. Tailler la plume est bien plus délicat et demande en plus, un très fort grossissement : j'ai tenté récemment de retravailler des plumes avec du micromesh, sans loupes et à la main, c'était extrêmement peu efficace, plutôt dangereux et très approximatif.

Mirifix78 a écrit : ↑14 janv. 2019 13:09 Selon moi et moi seul en fonction de mon savoir et de mon expérience, il n'est pas raisonnable de pouvoir faire bien si l'on ne dispose pas d'un équipement adéquat et d'un savoir faire convenable. Si la plume est intacte, il doit être possible de la polir avec une meulette en peau de chamois en rotation et de la pâte diamantée sur un petit tour. Tailler la plume est bien plus délicat et demande en plus, un très fort grossissement : j'ai tenté récemment de retravailler des plumes avec du micromesh, sans loupes et à la main, c'était extrêmement peu efficace, plutôt dangereux et très approximatif.

Probablement parce que tu n'as pas le tour de main correspondant à cet outil. C'est comme l'affutage des rasoirs et des outils taillants (en ébénisterie, maroquinerie, etc) : on arrive à faire des affutages très précis avec une série de pierres de grain variable et un cuir ou deux. Mais c'est comme tout, ça s'apprend. Les premières fois que j'ai essayé d'affuter mes couteaux pour le cuir, je les ai surtout émoussés. Encore aujourd'hui, j'obtiens des résultats assez aléatoires. Rien à voir avec le tour de main d'un cordonnier à l'ancienne qui saura te faire un tranchant aussi impeccable qu'un éclat d'obsidienne avec un vieux bout de ferraille tout tordu.

Chez Sheaffer, les anciennes plumes triumph ou inlaid en extra fine sous très douces et ultra rapides à écrire avec. Essaie les , tu ne regretteras pas