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Pas mal du tout !

LYTH a écrit :Pas mal du tout !

+1 !


Coucou Lyth !

J'aime bien aussi ...

Oui, c'est une réflexion saine.
Le grand philosophe Michaël Youn nous invitait déjà à y réfléchir en 2008 dans un texte sobrement intitulé "C'est une p...", dont l'économie de moyens et la vulgarité sommaire, ainsi qu'un rythme volontairement minimal, dénoncent avec efficacité les inévitables présupposés implicites de la féminisation à tout va. C'est une imparable démonstration, s'il en était besoin, du fait que le problème se situe hélas bien en amont des mots... N'osant prendre l'initiative de salir le niveau de ce forum avec un lien déshonorant, je vous invite à aller y voir de plus près subrepticement sur une chaîne musicale proposant ce morceau de choix en libre écoute (comme youtube par exemple).
Cela pour amener mon opinion : je ne pense pas pour ma part que changer le langage artificiellement change les mentalités (j'en veux pour preuve les tentatives vaines de la Négritude), mais je pense que l'éducation peut changer les mentalités et donc l'usage spontané de la langue.

Goélande a écrit :mais je pense que l'éducation peut changer les mentalités et donc l'usage spontané de la langue.

Oui, mais tu sais bien que depuis 1998, eh bien...

Merci Noon pour ce joli texte. Merci Gaëlle ossi !

Goélande a écrit :Cela pour amener mon opinion : je ne pense pas pour ma part que changer le langage artificiellement change les mentalités (j'en veux pour preuve les tentatives vaines de la Négritude), mais je pense que l'éducation peut changer les mentalités et donc l'usage spontané de la langue.

On en parle du masculin qui l'emporte sur le féminin ?

je plussois et je plussoie (l'un et l'autre se dit ou se disent).
Puis-je ajouter cela :
Je me demande si ce ne sont pas justement des politiques bien mâles et bien dominants, et peut-être aussi un tantinet machiste qui sont à l'origine de ce genre de réforme. Pour certains, il ne faut pas que le vocabulaire permette de confondre les femmes qui pratiquent depuis peu ces métiers qui leur étaient auparavant réservés, avec les vrais mâles qui de leur point de vue sont seuls à pouvoir les pratiquer. Donc, il est important de distinguer un maître d'une maîtresse, ce n'est quand même pas pareil. Il faut féminiser pour qu'il n'y ait pas de confusion possible, et avec une écriture exclusive.
Cela m'étonnerait que des femmes soient demandeuses de cette évolution. Celles que je connais qui ont la même formation que moi, sont très fières d'être ingénieur. Il serait insultant de les distinguer des ingénieurs hommes.

bebe a écrit : Cela m'étonnerait que des femmes soient demandeuses de cette évolution.

Euh ... j'avoue avoir des doutes sur cette affirmation.
Parmi les promoteurs de l'écriture inclusive, on trouve de nombreux groupes de pression (de lobbying) féministes ! Et notamment l'Agence "Mots-clefs", dont Elianne Viennot est l'une des fondatrices.
Que "les" femmes (dans leur majorité) soient demandeuses de cette évolution, ... je ne sais pas (il nous faudrait un référendum pour pouvoir l'affirmer), mais que "des" femmes le soient, ... oui, sans hésitation.

Belle trouvaille Noon.

Une douceur de simplicité, une évidence posée.

Un bout de ma pensée :
"On ne dit plus vedette, on dit une star. Avec la progression du franglais, le neutre sera bientôt là. Dommage."

Alma Aura a écrit :Avec la progression du franglais, le neutre sera bientôt là. Dommage."

C'est un effet de balancier. Au XI ème siècle, le français était la langue utilisée en Angleterre.
Il en est resté que plus de 60% des mots anglais (je me demande même si ce n'est pas plus) sont des mots français plus ou moins modifiés pour être prononçables par un anglais (j'aime beaucoup le mot flower pour illustrer ceci).
Donc on peut bien leur emprunter quelques mots après tout.

Crown pour couronne. Ou encore tennis pour tenez.

Mais la démarche n'est pas la même. Dans mon boulot, les gens mettent de l'anglais pour faire croire qu'ils comprennent mieux les choses, et donc pour faire passer les autres pour des cons. Souvent même pour faire passer le client pour un con qui ne comprend rien. Vite dépassé par le vocabulaire superfétatoire, il s'incline et signe...

Alma Aura a écrit :Vite dépassé par le vocabulaire superfétatoire, il s'incline et signe...

En même temps, s'il ne comprend rien et qu'il signe ...

Pour ce qui est de l'utilisation de l'anglais dans la langue française, je n'ai toujours pas compris la différence entre un "sticker" et un "autocollant"
Tout comme j'ai signalé à des élèves qui rédigeaient un "mémoire" sur les drones, que dire qu'un drone pouvait s'écraser était sans doute plus correct que de parler de son crash possible.
Et je ne suis pourtant pas gênée par l'anglais car à peu près bilingue

bebe a écrit :Donc, il est important de distinguer un maître d'une maîtresse, ce n'est quand même pas pareil..

[video]https://www.youtube.com/watch?v=s14Bp6nYJZ4[/video]

Il me semble avoir lu que certains noms de métier au masculin, ça date du XVIème ou XVIIème siècle ...

Je ne comprends pas le sens de cette vidéo, Mrs Hobie ...
Ca veut démontrer quoi ?

"Messieurs réveillez-vous... " ... ???

1) Je n'ai pas l'impression de dormir
2) Faudrait-il que l'on excuse d'être des hommes ? ... responsables (coupables) de 3-4 exemples de phrases d'un sens différent au masculin et au féminin ?
3) Si on ne fait rien on est nécessairement "machiste" ?

Le sens de la vidéo, c'est pour rebondir sur le maître et maîtresse, le féminin ayant deux sens ... Et beaucoup de versions féminines sont devenues péjoratives ou au minimum connotées, et ce, que ce soit formulé par des hommes ou des femmes, d'ailleurs.

Le vocabulaire, l'inclusif, la féminisation de noms de professions n'est que l'arbre qui cache la forêt ou la partie émergée de l'iceberg, généré par les clichés imposés dès l'enfance, inconsciemment, véhiculés aussi bien par les hommes que par les femmes d'ailleurs. Il faudra quelques générations pour faire évoluer certains de ces clichés. J'avoue que je suis pensive quand je vois les Légo séparés en garçon/fille alors que lorsque j'étais petite jeune c'était parfaitement mixte ...

(pour infos, les élèves ne se prennent pas la tête avec le féminin de professeur, puisque souvent ça devient tout simplement le prof/la profe (ou la proffe) et par ailleurs, enseignant a un féminin facile et existant ... Bon, après, si on parle du Professeur de médecine, c'est autre chose ...)

Mrs Hobie a écrit :Le sens de la vidéo, c'est pour rebondir sur le maître et maîtresse, le féminin ayant deux sens ... Et beaucoup de versions féminines sont devenues péjoratives ou au minimum connotées, et ce, que ce soit formulé par des hommes ou des femmes, d'ailleurs.

Le vocabulaire, l'inclusif, la féminisation de noms de professions n'est que l'arbre qui cache la forêt ou la partie émergée de l'iceberg, généré par les clichés imposés dès l'enfance, inconsciemment, véhiculés aussi bien par les hommes que par les femmes d'ailleurs. Il faudra quelques générations pour faire évoluer certains de ces clichés. J'avoue que je suis pensive quand je vois les Légo séparés en garçon/fille alors que lorsque j'étais petite jeune c'était parfaitement mixte ...

(pour infos, les élèves ne se prennent pas la tête avec le féminin de professeur, puisque souvent ça devient tout simplement le prof/la profe (ou la proffe) et par ailleurs, enseignant a un féminin facile et existant ... Bon, après, si on parle du Professeur de médecine, c'est autre chose ...)

Tout commence avec la couleur de la layette...la langue française suivra les usages.
Mais ça va être dur...des "traditions" millénaires à bousculer.

On va commencer doucement:
Fête des pères: une machine à coudre pour papa!
Fête des mères: une perceuse pour maman!

Moi je ne connaissais que la version de fatal bazooka
[video]https://youtu.be/XN3y-OV5_9o[/video]

[video]https://www.youtube.com/watch?v=XjJQBjWYDTs[/video]

Dans mon adolescence, des deux rives de la Méditerranée, le machisme était général, c'était la norme... Mais autour de moi les filles étaient respectées et les "mâles" étaient courtois...
Maintenant, la société a changée, et les femmes doivent bien plus souvent travailler (aussi) hors de la maison, faire carrière ou simplement exercer un métier.
De nos jours on professe formellement une féminisation à outrance, mais on traite les femmes de façon bien plus injuste et sans égards dans les faits (salaires, hiérarchie etc).
Bien sûr, à toute action correspond une réaction, et la théorie du pendule se vérifie ici aussi. À trop le pousser dans un sens, il fini par vous revenir dans la g... et repart bien plus loin que le point d'équilibre.
Je n'aime pas la guerre des sexes - même en dentelles - ce qui ne peut qu'engendrer des querelles absurdes et serait un fichu recul pour notre civilisation...