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Gracieux haïku et son poisson zébré ! La Perche est décidément bien belle !

Ratures et gommages :





Montblanc midnight blue

A défaut d'utiliser le même stylo, nous utilisons le même crayon

Celui-ci c'est la vulgaire version en plastique ...
J'en ai quelque part l'original en aluminium, cadeau que l'on me fit en 1975 et sur lequel je ne parviens pas à remettre la main. C'est extrêmement rageant.

Ne m'en parle pas. J'ai celui en plastique aussi. Celui en métal m'a été volé.

@ jddegap qui dit qu'un haïku aussi laborieux que ça a peu de chances d'être bon :

Oh cela dépend ! Une chemin sinueux peut parfois dessiner une ligne beaucoup, plus, pure à la fin que toute les droites prématurées !
En tut cas, je le trouve très bien ainsi ce haïku des gommes !

Et voici la réponse, en deux temps, car on peut soit la voir d'un point de vue purement visuel, soit décider de lire le texte :



Voilà pour la version "image", et voici maintenant la version "texte" :

@ Olorin : décidément ...

Olorin a écrit : ↑08 févr. 2020 14:20 Ne m'en parle pas. J'ai celui en plastique aussi. Celui en métal m'a été volé.

J'ai toujours celui en aluminium, mais le bouchon/gomme/taille mine a disparu.
Et celui de la cochonnerie en plastique qui lui a succédé ne s'adapte pas


Edit : J'ai retrouvé ma photo comparative, mon exemplaire alu avait déjà perdu son bouton-poussoir ; pas d'effet de perspective, la version plastique est effectivement plus courte

Toi aussi Taranis !

jddegap a écrit : ↑08 févr. 2020 15:52 Toi aussi Taranis !

Ils semblent hautement volatiles, ces Critérium !

Ce matin, prenons l'air et jouons avec le son. Voici un haïku de haute montagne :

Toujours en montagne, mais dans un tout autre registre :

(Conseil Météo pour touristes):



Quand soufflent nos vents
Tramontana vaut soleil
Marin : ciel couvert...

♥
♥♥♥
♥♥

Un haïku du soir, sous forme d'une petite suite, pour compenser par sa tranquillité les terribles griffures de tempête du beau haïku de notre ami Gérard !

Neko1962 a écrit : ↑09 févr. 2020 10:14

Elle existe donc encore, la neige ?

Mais où est donc mon Criterium d’antan ?


J’attends une livraison de temps pour parfaire (ou pas !) quelques mots griffonnés ou bien encore faire une photo ...

@ Misko. J'ai grande hâte de lire ton prochain haïku !

Pour répondre à ton interrogation : dans le monde physique où elle était fréquente autrefois, je ne sais pas. Mais en poésie où elle descend depuis François Villon (ah le célèbre criterium d'antan ! ) et même avant, oui, la neige est là, elle l'a toujours été là et le sera toujours car neige intemporelle, poétique et fondamentale.

A ce propos, as-tu lu le beau live de Maxence Fermine intitulé Neige où il est quesiotnj d'un poète qui cherche à écrire d'elle un haïku aussi exact que parfaitement blanc ?

Un haiku imprévu, sans grande qualité, pour le plaisir de l’anecdote ...



Ce matin, partie pour vaquer à une occupation un peu particulière, celle-ci accomplie, je décide de prendre un peu de temps, le nez au vent.
Je me retrouve sur le peu bucolique pont Gallieni – 2 x 2 voies routières et 2 voies de tram - marchant vers Perrache. J’observe les cormorans plongeant dans le Rhône au niveau des remous des piles du pont afin de prélever leur petit déjeuner.
Relevant les yeux pour suivre l’envol de l’un d’eux, je vois arriver face à moi un cygne, presque majestueux dans son vol.
Mazette, il passe en rase-motte au-dessus du pont et ... cet imbécile arrive droit dans les fils électriques aériens du tram.
Étincelles, chute du volatile.
Je ne peux voir où il atterrit, le flot de voitures étant entre lui et moi.
Je ne donne pas cher de sa peau de ses plumes ... *

Au bout de quelques secondes, je l’entrevois cependant entre deux voitures, étonnamment sur ses pattes, mais hagard (si, si !). Il erre sur les voies du tram, heureusement vides au moment de sa chute. Un tram arrive, ralentit, repart. C’est le bazar du côté des voitures.
Un passant réussit à le rabattre sur le trottoir. Le temps pour moi de traverser la chaussée, je lui viens en aide et de conserve, nous le cernons et le conduisons au bout du pont. Une troisième personne nous rejoint et nous réussissons à le faire bifurquer sur la voie qui descend vers le quai.
Reprenant sûrement ses esprits à l’approche d’un environnement plus habituel, le bestiau ne demande pas son reste et retrouve l’eau. Happy end ...

Voilà, c’était ma B.A. de la journée : j’ai sauvé un cygne !
Si de votre côté, vous avez sauvé un gnou au passage à niveau l’autre jour, dites le moi, on va faire un club !







* Edité pour faire preuve d'un peu d'à-propos sur ce forum de stylo-plume ...

Bravo pour cet acte
Trop peu fréquent
le vrai visage de l'humanité