Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
-
- Midnight Blue
- Messages : 448
- Enregistré le : 18 juil. 2010 11:37
Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Les bancs d’essai de Pilotnamiki.
PILOT CUSTOM 823 DEMONSTRATOR
QUO ERAT DEMONSTRATUM
Un peu d’histoire:
Pelikan, présent depuis des temps immémoriaux au Japon (dès les années 30 avec les 100 puis 100N) séduit les amateurs de belle écriture de l’archipel. Ces derniers reprochaient à leur production nationale l’utilisation systématique de la cartouche et du convertisseur sur les modèles courants (les Namiki Empereur et les artisans privilégiant eux le eyedropper, compte-gouttes en bon français.)
Pilot, numéro un national se devait de réagir à cet affront germanique qui voyait le M800 progresser constamment en terme de parts de marché . Une équipe fut donc chargée, à la fin des années 90 de disséquer la concurrence européenne pour riposter efficacement.
Le nouveau venu devait présenter des caractéristiques inédites :une plume plus volumineuse que la numéro 10 utilisée jusque là et bien-sûr, l’abandon de la cartouche…
Une nouvelle plume numéro 15 fit son apparition, la plus longue et la plus large de l’entreprise, si on excepte la gigantesque numéro 50 de l’Empereur.En matière d’alimentation, Pilot fit preuve d’originalité en optant pour un système à dépression (plunger), plutôt qu’une copie pur et simple du piston vissant germanique, une excellente initiative !Le tout nouveau Custom 823 fut lancé fin 2001 où il suscita immédiatement un grand intérêt, voyons pourquoi…
La présentation :
Rien de spectaculaire ici, pas d’écrin laqué ou de pawlonia, mais une sorte de petit coffret en carton rigide présentant un aspect laqué noir. A l’ouverture, on découvre Monsieur Custom 823 alangui sur un coussin de satin rose aux côtés de sa raffinée compagne, Mademoiselle Iroshizuku s’apprêtant à dispenser ses trésors pigmentaires à son bien aimé, un couple semble-t-il parfait comme la suite le démontrera…Dans l’intimité du couple, on découvre également quelques petits dépliants, en japonais et en anglais, décrivant le modus-operandi un peu particulier de Monsieur, qui outre le plunger, dispose d’un stopper qui, une fois vissé, interdit tout flux d’encre vers la plume, très pratique en avion et identique au système utilisé sur le Namiki Empereur.
Construction /finition :
Monsieur Custom 823 demonstrator, un peu impudique, ne nous cache rien de ses entrailles grâce à une construction en Plexiglas soignée. C’est épais et ça respire la robustesse. J’ai cependant quelques griefs à formuler :passe encore pour l’embout de capuchon et l’extrêmité du corps noirs, mais pourquoi cette section non-translucide, la vision de l’encre coulant vers le conduit effaroucherait-elle les acheteurs japonais ?Vraiment regrettable pour qui se prétend démonstrator ! Autre regret, une fois l’extrêmité dévissée pour actionner le piston, on constate un pas de vis en plexiglas (logique), mais on préférerait quelque-chose de métallique, comme chez Visconti, par exemple (qui exploite le même système de rechargement.) Enfin, on constate toujours la présence de ces larges bagues dorées de capuchon, un tropisme germanque qui n’a pas sa raison d’être au pays du zen…Monsieur Pilot, penchez-vous sur votre culture nationale et supprimez-les !L’agrafe traditionnelle Pilot (à boule) s’avère toujours aussi séduisante et sûre. Le capuchon se visse , ce qui représente le système le plus sûr. Un petit autocollant sur le capuchon rappelle aux étourdis les manipulations spécifiques du plunger et du stopper.
Au final, rien de spectaculaire, mais rien de réellement critiquable à part les bagues de capuchon, le tout semble conçu pur durer et endurer, ça vaut un 16/20
Ergonomie :
D’une longueur de 15 cm et d’un diamètre de 15 mm, le Custom 823 s’avère consistant mais encore humain dans ses dimensions et surtout dans sa masse contenue (moins de 30g.) Ceux qui ont le courage (ou la folie) d’utiliser au quotidien un Olympio XL, un Edson ou un Caran d’Ache Léman sauront de quoi je veux parler, mais sont-ils vraiment conçus pour l’écriture ?
Le custom 823 s’avère agréable en main avec une section suffisamment longue, un bon équilibre, même capuchon posté. Une petite particularité, il faut laisser la queue du plunger dévissée de 2 mm par rapport au corps du stylo, lorsque l’on écrit, car, une fermeture totale signifie l’activation du stopper (le piston vissé à fond bloque l’alimentation d’encre.)
Le système à dépression fonctionne parfaitement, la tige interne à été lubrifiée à vie ce qui assure un fonctionnement très onctueux en deux mouvements : on dévisse, on tire à fond puis, immédiatement on repousse à fond le plunger (l’opération doit bien entendu s’effecuer plume immergée dans un encrier ou dans de l’eau claire pour son nettoyage.) Monsieur Custom 823 adore cela et avale goulûment le précieux nectar dispensé par sa fiancée Iroshizuku avec une succion très convaincante, quel enthousiasme chez ces jeunes tourtereaux manifestement faits pur se rencontrer…Une seule poussée suffit et le réservoir du Custom se remplit environ à 60% de son volume, ce qui demeure suffisant eu égard à la largeur du stylo.
Pas de faiblesse à ce chapitre, le système à dépression (inventé par Onoto en 1905 et utilisée dans les années 30/40 par Sheaffer et Ancora et aujourd’hui par Visconti sous le nom pompeux de High-Vacum Power) fonctionne extrêmement bien avec une puissante aspiration scandée par une sonorité de succion particulièrement jouissive. Il s’agit de mon système de chargement préféré, loin des banales cartouches et de l’ennuyeux et lent système germanique à piston vissant. Le stylo s’avère agréable et léger en main, conçu pour d’intensives sessions d’écriture. Toutes ces qualités lui valent un 18/20 mérité.
http://www.youtube.com/watch?v=zgyOjZEmF4Y
Plume/conduit :
Une longue et large plume, en parfaite adéquation avec la relative grosse taille du corps, Pilot cultive l’équilibre et a fait l’effort de développer pour son Custom 823 une plume et un conduit spécifiques, une initiative remarquable à l’heure de la standardisation tous azimuts (rappelons ici que Pilot fabrique évidemment lui-même toutes ses plumes et conduits, contrairement au grand rival Pelikan, qui lui se contente de finir des plumes fabriquées par Peter Bock à Heidelberg ; de plus l’ensemble plume-conduit du M800 se retrouve sur le Cross Townsend, en matière d’exclusivité, Pilot gagne donc le chapitre haut la main !)
Cette nouvelle longue et large plume Pilot porte l’inscription numéro 15 et supplante la numéro 10 utilisée jusque là en haut de la gamme. A l’examen, rien de spectaculaire, une couleur or monochrome, un petit évent rond, quelques petites gravures latérales, il s’agit d’une copie agrandie des numéros 5 et 10 de la firme. Notez tout de même que les prestigieux Namiki Yukari et les Dunhill Maki-é doivent se contenter de la numéro 10 !
A l’usage, on frise le nirvana, sans exagérations !Cette merveille de numéro 15 semble suspendue au dessus du papier, offre la douceur soyeuse des plus précieux kimonos et la sérénité de la carpe koi ondoyant nonchalamment dans son plan d’eau préféré…De plus, à un utilisateur moderne, cette plume paraitra presque souple (pas à un utilisateur de vintage), elle permet quelques petits effets de flexion (plus que la numéro 10 montée sur les Yukari)et davantage également que sur le rival désigné Pelikan M800 (je possède les deux stylos et je préfère de loin le nippon au germain au chapitre plume/conduit.)
Le conduit dispense un flux très abondant, digne de certains anciens, là aussi, chapeau bas Pilot !
La conjonction des deux permet à peu près toutes les fantaisies, y compris de très longues séances d’écriture ou des prises de notes intensives, même menées avec brutalité, une fiabilité absolue digne des hauts standards de la firme nippone. Dernier détail, cette plume numéro 15 se prévaut de 18 carats en France et de 14 carats dans le reste du monde (les japonais demeurent des puristes et les Empereurs destinés au marché intérieur s’enorgueillissent de leurs 14 carats, loin du marketing actuel…) Cette plume 15 taille plutôt large pour une plume japonaise, en M, elle égale presque les normes européennes (tout au moins sur mon exemplaire à plume 18 carats destinée au marché français.)
Petit défaut commun à toute la gamme Pilot/Namiki, le Custom 823 impose l’utilisation d’encres « maison »-Namiki, Iroshizuku ou encore d’encres occidentales haut de gamme, impossible de lui donner n’importe-quoi à boire sinon gare au débit !Il impose donc un budget encre non négligeable. Mais c’est son seul défaut à ce chapitre.la numéro 15 constitue, à mes yeux, la plume classique idéale, parfaite en tous points, d’une exquise douceur et pas ennuyeuse pour autant…Un bémol cependant, pourquoi n’avoir pas prévu de plumes numéro 15 souples (SF ou SM) disponibles sur le Custom 743, incompréhensible… Tout cela vaut un 19/20 à ce chapitre.
Rapport qualité-prix :
Le Custom 823 demonstrator avec sa bouteille d’Iroshizuku coûte 375 Euros en France, une somme pouvant sembler élevée face à la concurrence (Pelikan M800, Visconti Homo-sapiens.) Mais le nippon bât ses confrères européens par l’exclusivité de son ensemble plume/conduit (Pelikan comme Visconti se fournissent chez Bock, la plume palladium 23 carats ne constituant qu’un argument marketing), par sa fiabilité d’ensemble, son homogénéité, son ergonomie, sa masse contenue (même le M800 pèse plus à cause du mécanisme en laiton du piston et ne parlons pas du Homo-Sapiens en lave.)Il assurera des heures d’écriture soyeuse et infiniment agréable. Un seul défaut (pas à mes yeux), n’espérez jamais frimer avec !Votre beau-frère Jean-Pierre, fan de Mont-Blanc (et au bon goût très sûr, il considère le Porsche Cayenne comme le summum de l’élégance automobile…) vous toisera avec ironie, votre supérieur hiérarchique, fier de son Olympio XL ne vous remarquera pas et le grand patron, propriétaire d’un Edson 125 et d’un Boucheron vous accordera peut-être une augmentation ou plutôt une petite pièce à la vue de votre « stylo en plastique transparent de supermarché. »Le Custom 823 ne deviendra jamais un « status-symbol » comme disent les anglo-saxons, mais en terme d’instrument d’écriture, par contre, rare ceux pouvant prétendre sinon l’égaler, au moins l’approcher. Tout comme ses frères de gamme, au bout de quelques heures d’utilisation, on se demande comment on pouvait vivre jusque là sans…Un peu comme Nissan dont la nouvelle sportive GTR bat la Porsche 911 Turbo sur son propre terrain (la Nordschleife, circuit mythique), Tokyo surpasse Hanovre en matière de plume, de conduit et de légèreté, ainsi qu’en fiabilité, mais seuls les possesseurs (honnêtes) des deux rivaux pourront réellement s’en convaincre.
Conclusion :
Un Pilot Custom typique :apparemment sans grande personnalité, transparent dans une vitrine (et pour cause) aux côtés de ses concurrents bling-bling, le Pilot Custom 823 cultive le fond, pas la forme, ni le marketing. Mais, à l’usage, comment ne pas tomber amoureux d’une telle plume, d’un conduit aussi parfait, d’une endurance sans faille, d’une ergonomie impeccable, du système à dépression si ludique et efficace. Finalement laissez ricaner votre beau-frère Jean-Pierre et conseillez-lui perfidement un Mont-Blanc en série limité, le plus onéreux et le plus tape à l’œil possible, cela s’harmonisera si bien avec sa Porsche Cayenne…
Qualités :
Fiabilité absolue
Ergonomie parfaite
Plunger amusant, rapide et efficace
Plume numéro 15 fabuleusement douce et polyvalente
Débit abondant et infaillible
Jolie agrafe à boule
Modèle rare en Occident
Stopper anti-fuites exclusif
Encre Iroshizuku fournie de très haut vol et aux coloris exclusifs
Défauts:
Prix trop élevé pour certains
Bagues dorées...
Section non transparente
Nécessite l'emploi d'encre "maison" ou haut de gamme
Pas de vis du plunger non métallique
PILOT CUSTOM 823 DEMONSTRATOR
QUO ERAT DEMONSTRATUM
Un peu d’histoire:
Pelikan, présent depuis des temps immémoriaux au Japon (dès les années 30 avec les 100 puis 100N) séduit les amateurs de belle écriture de l’archipel. Ces derniers reprochaient à leur production nationale l’utilisation systématique de la cartouche et du convertisseur sur les modèles courants (les Namiki Empereur et les artisans privilégiant eux le eyedropper, compte-gouttes en bon français.)
Pilot, numéro un national se devait de réagir à cet affront germanique qui voyait le M800 progresser constamment en terme de parts de marché . Une équipe fut donc chargée, à la fin des années 90 de disséquer la concurrence européenne pour riposter efficacement.
Le nouveau venu devait présenter des caractéristiques inédites :une plume plus volumineuse que la numéro 10 utilisée jusque là et bien-sûr, l’abandon de la cartouche…
Une nouvelle plume numéro 15 fit son apparition, la plus longue et la plus large de l’entreprise, si on excepte la gigantesque numéro 50 de l’Empereur.En matière d’alimentation, Pilot fit preuve d’originalité en optant pour un système à dépression (plunger), plutôt qu’une copie pur et simple du piston vissant germanique, une excellente initiative !Le tout nouveau Custom 823 fut lancé fin 2001 où il suscita immédiatement un grand intérêt, voyons pourquoi…
La présentation :
Rien de spectaculaire ici, pas d’écrin laqué ou de pawlonia, mais une sorte de petit coffret en carton rigide présentant un aspect laqué noir. A l’ouverture, on découvre Monsieur Custom 823 alangui sur un coussin de satin rose aux côtés de sa raffinée compagne, Mademoiselle Iroshizuku s’apprêtant à dispenser ses trésors pigmentaires à son bien aimé, un couple semble-t-il parfait comme la suite le démontrera…Dans l’intimité du couple, on découvre également quelques petits dépliants, en japonais et en anglais, décrivant le modus-operandi un peu particulier de Monsieur, qui outre le plunger, dispose d’un stopper qui, une fois vissé, interdit tout flux d’encre vers la plume, très pratique en avion et identique au système utilisé sur le Namiki Empereur.
Construction /finition :
Monsieur Custom 823 demonstrator, un peu impudique, ne nous cache rien de ses entrailles grâce à une construction en Plexiglas soignée. C’est épais et ça respire la robustesse. J’ai cependant quelques griefs à formuler :passe encore pour l’embout de capuchon et l’extrêmité du corps noirs, mais pourquoi cette section non-translucide, la vision de l’encre coulant vers le conduit effaroucherait-elle les acheteurs japonais ?Vraiment regrettable pour qui se prétend démonstrator ! Autre regret, une fois l’extrêmité dévissée pour actionner le piston, on constate un pas de vis en plexiglas (logique), mais on préférerait quelque-chose de métallique, comme chez Visconti, par exemple (qui exploite le même système de rechargement.) Enfin, on constate toujours la présence de ces larges bagues dorées de capuchon, un tropisme germanque qui n’a pas sa raison d’être au pays du zen…Monsieur Pilot, penchez-vous sur votre culture nationale et supprimez-les !L’agrafe traditionnelle Pilot (à boule) s’avère toujours aussi séduisante et sûre. Le capuchon se visse , ce qui représente le système le plus sûr. Un petit autocollant sur le capuchon rappelle aux étourdis les manipulations spécifiques du plunger et du stopper.
Au final, rien de spectaculaire, mais rien de réellement critiquable à part les bagues de capuchon, le tout semble conçu pur durer et endurer, ça vaut un 16/20
Ergonomie :
D’une longueur de 15 cm et d’un diamètre de 15 mm, le Custom 823 s’avère consistant mais encore humain dans ses dimensions et surtout dans sa masse contenue (moins de 30g.) Ceux qui ont le courage (ou la folie) d’utiliser au quotidien un Olympio XL, un Edson ou un Caran d’Ache Léman sauront de quoi je veux parler, mais sont-ils vraiment conçus pour l’écriture ?
Le custom 823 s’avère agréable en main avec une section suffisamment longue, un bon équilibre, même capuchon posté. Une petite particularité, il faut laisser la queue du plunger dévissée de 2 mm par rapport au corps du stylo, lorsque l’on écrit, car, une fermeture totale signifie l’activation du stopper (le piston vissé à fond bloque l’alimentation d’encre.)
Le système à dépression fonctionne parfaitement, la tige interne à été lubrifiée à vie ce qui assure un fonctionnement très onctueux en deux mouvements : on dévisse, on tire à fond puis, immédiatement on repousse à fond le plunger (l’opération doit bien entendu s’effecuer plume immergée dans un encrier ou dans de l’eau claire pour son nettoyage.) Monsieur Custom 823 adore cela et avale goulûment le précieux nectar dispensé par sa fiancée Iroshizuku avec une succion très convaincante, quel enthousiasme chez ces jeunes tourtereaux manifestement faits pur se rencontrer…Une seule poussée suffit et le réservoir du Custom se remplit environ à 60% de son volume, ce qui demeure suffisant eu égard à la largeur du stylo.
Pas de faiblesse à ce chapitre, le système à dépression (inventé par Onoto en 1905 et utilisée dans les années 30/40 par Sheaffer et Ancora et aujourd’hui par Visconti sous le nom pompeux de High-Vacum Power) fonctionne extrêmement bien avec une puissante aspiration scandée par une sonorité de succion particulièrement jouissive. Il s’agit de mon système de chargement préféré, loin des banales cartouches et de l’ennuyeux et lent système germanique à piston vissant. Le stylo s’avère agréable et léger en main, conçu pour d’intensives sessions d’écriture. Toutes ces qualités lui valent un 18/20 mérité.
http://www.youtube.com/watch?v=zgyOjZEmF4Y
Plume/conduit :
Une longue et large plume, en parfaite adéquation avec la relative grosse taille du corps, Pilot cultive l’équilibre et a fait l’effort de développer pour son Custom 823 une plume et un conduit spécifiques, une initiative remarquable à l’heure de la standardisation tous azimuts (rappelons ici que Pilot fabrique évidemment lui-même toutes ses plumes et conduits, contrairement au grand rival Pelikan, qui lui se contente de finir des plumes fabriquées par Peter Bock à Heidelberg ; de plus l’ensemble plume-conduit du M800 se retrouve sur le Cross Townsend, en matière d’exclusivité, Pilot gagne donc le chapitre haut la main !)
Cette nouvelle longue et large plume Pilot porte l’inscription numéro 15 et supplante la numéro 10 utilisée jusque là en haut de la gamme. A l’examen, rien de spectaculaire, une couleur or monochrome, un petit évent rond, quelques petites gravures latérales, il s’agit d’une copie agrandie des numéros 5 et 10 de la firme. Notez tout de même que les prestigieux Namiki Yukari et les Dunhill Maki-é doivent se contenter de la numéro 10 !
A l’usage, on frise le nirvana, sans exagérations !Cette merveille de numéro 15 semble suspendue au dessus du papier, offre la douceur soyeuse des plus précieux kimonos et la sérénité de la carpe koi ondoyant nonchalamment dans son plan d’eau préféré…De plus, à un utilisateur moderne, cette plume paraitra presque souple (pas à un utilisateur de vintage), elle permet quelques petits effets de flexion (plus que la numéro 10 montée sur les Yukari)et davantage également que sur le rival désigné Pelikan M800 (je possède les deux stylos et je préfère de loin le nippon au germain au chapitre plume/conduit.)
Le conduit dispense un flux très abondant, digne de certains anciens, là aussi, chapeau bas Pilot !
La conjonction des deux permet à peu près toutes les fantaisies, y compris de très longues séances d’écriture ou des prises de notes intensives, même menées avec brutalité, une fiabilité absolue digne des hauts standards de la firme nippone. Dernier détail, cette plume numéro 15 se prévaut de 18 carats en France et de 14 carats dans le reste du monde (les japonais demeurent des puristes et les Empereurs destinés au marché intérieur s’enorgueillissent de leurs 14 carats, loin du marketing actuel…) Cette plume 15 taille plutôt large pour une plume japonaise, en M, elle égale presque les normes européennes (tout au moins sur mon exemplaire à plume 18 carats destinée au marché français.)
Petit défaut commun à toute la gamme Pilot/Namiki, le Custom 823 impose l’utilisation d’encres « maison »-Namiki, Iroshizuku ou encore d’encres occidentales haut de gamme, impossible de lui donner n’importe-quoi à boire sinon gare au débit !Il impose donc un budget encre non négligeable. Mais c’est son seul défaut à ce chapitre.la numéro 15 constitue, à mes yeux, la plume classique idéale, parfaite en tous points, d’une exquise douceur et pas ennuyeuse pour autant…Un bémol cependant, pourquoi n’avoir pas prévu de plumes numéro 15 souples (SF ou SM) disponibles sur le Custom 743, incompréhensible… Tout cela vaut un 19/20 à ce chapitre.
Rapport qualité-prix :
Le Custom 823 demonstrator avec sa bouteille d’Iroshizuku coûte 375 Euros en France, une somme pouvant sembler élevée face à la concurrence (Pelikan M800, Visconti Homo-sapiens.) Mais le nippon bât ses confrères européens par l’exclusivité de son ensemble plume/conduit (Pelikan comme Visconti se fournissent chez Bock, la plume palladium 23 carats ne constituant qu’un argument marketing), par sa fiabilité d’ensemble, son homogénéité, son ergonomie, sa masse contenue (même le M800 pèse plus à cause du mécanisme en laiton du piston et ne parlons pas du Homo-Sapiens en lave.)Il assurera des heures d’écriture soyeuse et infiniment agréable. Un seul défaut (pas à mes yeux), n’espérez jamais frimer avec !Votre beau-frère Jean-Pierre, fan de Mont-Blanc (et au bon goût très sûr, il considère le Porsche Cayenne comme le summum de l’élégance automobile…) vous toisera avec ironie, votre supérieur hiérarchique, fier de son Olympio XL ne vous remarquera pas et le grand patron, propriétaire d’un Edson 125 et d’un Boucheron vous accordera peut-être une augmentation ou plutôt une petite pièce à la vue de votre « stylo en plastique transparent de supermarché. »Le Custom 823 ne deviendra jamais un « status-symbol » comme disent les anglo-saxons, mais en terme d’instrument d’écriture, par contre, rare ceux pouvant prétendre sinon l’égaler, au moins l’approcher. Tout comme ses frères de gamme, au bout de quelques heures d’utilisation, on se demande comment on pouvait vivre jusque là sans…Un peu comme Nissan dont la nouvelle sportive GTR bat la Porsche 911 Turbo sur son propre terrain (la Nordschleife, circuit mythique), Tokyo surpasse Hanovre en matière de plume, de conduit et de légèreté, ainsi qu’en fiabilité, mais seuls les possesseurs (honnêtes) des deux rivaux pourront réellement s’en convaincre.
Conclusion :
Un Pilot Custom typique :apparemment sans grande personnalité, transparent dans une vitrine (et pour cause) aux côtés de ses concurrents bling-bling, le Pilot Custom 823 cultive le fond, pas la forme, ni le marketing. Mais, à l’usage, comment ne pas tomber amoureux d’une telle plume, d’un conduit aussi parfait, d’une endurance sans faille, d’une ergonomie impeccable, du système à dépression si ludique et efficace. Finalement laissez ricaner votre beau-frère Jean-Pierre et conseillez-lui perfidement un Mont-Blanc en série limité, le plus onéreux et le plus tape à l’œil possible, cela s’harmonisera si bien avec sa Porsche Cayenne…
Qualités :
Fiabilité absolue
Ergonomie parfaite
Plunger amusant, rapide et efficace
Plume numéro 15 fabuleusement douce et polyvalente
Débit abondant et infaillible
Jolie agrafe à boule
Modèle rare en Occident
Stopper anti-fuites exclusif
Encre Iroshizuku fournie de très haut vol et aux coloris exclusifs
Défauts:
Prix trop élevé pour certains
Bagues dorées...
Section non transparente
Nécessite l'emploi d'encre "maison" ou haut de gamme
Pas de vis du plunger non métallique
- loic
- Membre fondateur
- Messages : 596
- Enregistré le : 21 oct. 2008 15:23
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Quelle revue encore une fois ! Merci pilotnamiki pour cette moisson d'informations précieuses, et pour les photos. C'est vrai qu'il est dommage qu'en France nous n'ayons qu'une version alors que d'autres coexistent sur les marchés USA et Asie du SE. En tout cas, j'en connais un qui va bigrement apprécier cette revue ! Elle tombe à pic.
POur le choix de l'unité de plume non translucide, j'ai moi ausi trouvé cela décevant au départ. Mais en final, comme la plupart des Demonstrator transparent laissent à terme l'encre fuir dans l'unité de plume, on voit flotter l'encre entre les deux cloisons en résine transparente et ce n'est pas très heureux. Avec ce principe, on pallie ce petit problème assez commun chez les Demonstrator.
Je pensais que ce problème d'unité de plume en demonstrator qui prenait l'encre, était un problème essentiellement lié aux Sailor Demonstrator ; il n'en est rien et c'est Monsieur Mora qui m'avait indiqué qu'il s'agissait d'un problème récurrent sur les Demonstrator de pratiquement toutes les marques.
Vous avez en tout cas une revue, avec les circonstances de la création de ce modèle, qui est passionnante. Les rappels historiques montrent bien la logique de ce produit Pilot. Bravo pour cette revue !
POur le choix de l'unité de plume non translucide, j'ai moi ausi trouvé cela décevant au départ. Mais en final, comme la plupart des Demonstrator transparent laissent à terme l'encre fuir dans l'unité de plume, on voit flotter l'encre entre les deux cloisons en résine transparente et ce n'est pas très heureux. Avec ce principe, on pallie ce petit problème assez commun chez les Demonstrator.
Je pensais que ce problème d'unité de plume en demonstrator qui prenait l'encre, était un problème essentiellement lié aux Sailor Demonstrator ; il n'en est rien et c'est Monsieur Mora qui m'avait indiqué qu'il s'agissait d'un problème récurrent sur les Demonstrator de pratiquement toutes les marques.
Vous avez en tout cas une revue, avec les circonstances de la création de ce modèle, qui est passionnante. Les rappels historiques montrent bien la logique de ce produit Pilot. Bravo pour cette revue !
- Leibniz
- Administrateur dilettante
- Messages : 2081
- Enregistré le : 25 sept. 2009 23:42
- Localisation : Charlotte, Caroline du Nord USA
- Contact :
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Belle présentation oui! Et en plus amusante
Leibniz
Look, let me explain something to you. I'm not Mr. Lebowski. You're Mr. Lebowski. I'm the Dude.
Dura lex, sed lex.
etiam mortuus redeo
-------------------------
Montblanc 234 1/2 G nib F, Nakaya piccolo nib M, Pilot Fermo nib F, Pilot C823 nib M, Lamy 2000 nib F, Waterman Man 100 nib F
-------------------------
Orange = modération
En cas de désaccord avec la modération contacter PDZ
Look, let me explain something to you. I'm not Mr. Lebowski. You're Mr. Lebowski. I'm the Dude.
Dura lex, sed lex.
etiam mortuus redeo
-------------------------
Montblanc 234 1/2 G nib F, Nakaya piccolo nib M, Pilot Fermo nib F, Pilot C823 nib M, Lamy 2000 nib F, Waterman Man 100 nib F
-------------------------
Orange = modération
En cas de désaccord avec la modération contacter PDZ
-
- Membre fondateur
- Messages : 2573
- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Belle revue encore, très complète comme précédemment. Vous avez raison, Loïc, j’attendais avec impatience ! J’avais vu l’autre jour à Nantes celui de Nicolas dont j’étais instantanément tombé amoureux. Tellement amoureux d’ailleurs que j’ai immédiatement commandé un Pilot 823 à Loïc !
Pour être honnête, le terrain avait été préparé par pilotnamiki, qui avait d’ailleurs en avant-première répondu à quelques-unes de mes questions. Depuis qu’il avait posté ses revues et commentaires sur les Pilot, j’avais ressorti les miens, un peu oubliés, et découvert le Myu original, qui me faisait depuis longtemps envie ainsi que le Namiki Tradition, déclinaison du Custom 74, dont je ne peux plus me passer. Dans les deux cas, les plumes sont magnifiques : l’extra-fine du Myu est ahurissante de douceur, de finesse et de précision, je n’ai jamais rencontré une fine moderne qui m’ait autant impressionné et donné autant de plaisir. Pilotnamiki me dit, et j’ai du mal à le croire, paroles d’André Mora en appui, que la plume de sa réédition, le M90, lui est encore supérieure. Quant au Namiki, sa plume est parmi ce que je connais de mieux « out of the box » comme disent les anglo-saxons. Je ne quitte plus ces deux-là, je passe des heures à écrire avec eux, parfois n’importe quoi, juste pour le plaisir de sentir les plumes épouser mon écriture naturelle. Ils font même de l’ombre à ce que jepréfère par-dessus tout, un vieux Pelikan 100N reçu récemment, c’est dire.
Quand j’ai vu le 823 de Nicolas, j’étais donc particulièrement réceptif. J’ai tout de suite été pris par la tenue en main et l’équilibre, par le plaisir du demonstrator et la beauté de la Yama-budo dont il était rempli, par le plunger, alors que je ne suis d’ordinaire pas un fanatique de ce système, et surtout par la plume et l’écriture, qui m’ont tout de suite décidé à passer commande à Loïc. Ecrire avec ce stylo a quelque chose de très sensuel qu’on n’oublie pas une fois qu’on y a touché.
Je ne suis pas gêné par le capuchon intérieur opaque, l’encre doit se fourrer partout, je ne suis pas certain que ce serait très joli. Encore qu’en mettre partout, je me demande si je n’aimerais pas avec un tel stylo ! Dans mon souvenir, la section était transparente. Comme quoi, les souvenirs... Le stylo embarque une quantité d’encre conséquente, limitée par le faible rendement du système à plunger, il reste toujours un volume assez important qui ne se remplit pas. J’ai souvent eu des craintes au sujet de ce système, la moindre fuite ruinant le fonctionnement, vieux stylos obligent. Mais j’imagine que les matériaux modernes et la qualité de fabrication rendent ces craintes caduques. Et comme dit l’Oncle, le grand slurp est bien agréable ! Et c'est un tel plaisir que de revoir un système de remplissage peu courant aujourd'hui ! En passant, contrairement à lui, j’aime bien les pistons allemands !
Un petit détail mineur que regrettait Nicolas, qui était très visible, c’était la colle qui maintenait en place l’inner cap, le capuchon intérieur.
Ma principale question portait sur la taille de la plume : Pilotnamiki l’écrit, Nicolas dit la même chose, il semble que contrairement à la plupart des plumes japonaises, celle-ci, système de remplissage et débit obligent, soit pratiquement équivalente à la largeur des plumes européennes. Une M ou une B doivent donc être pratiquement de vraies M ou B européennes.
Je partage son avis sur les bagues, trop inspirées du modèle allemand ; pour une fois que les Japonais oublient leur conservatisme, Myu et Co à part, ils reprennent une fois de plus les éléments de celui des autres ! Parmi les démonstrateurs, les plus beaux que je connaisse sont le M800 justement, dont le système se prête à la transparence, et le bel Aurora Optima, qui est disponible avec les extrémités rouges translucides. Pilot aurait pu s’inspirer de cela, encore que l’Aurora n’existait pas au moment de sa sortie.
J’ai une dernière question : le 823 est-il livré en France avec une bouteille d’Iroshizuku, comme il l’est ailleurs ? Il semble que oui, de ce que vous dites. La couleur livrée est-elle toujours la même, ou est-ce aléatoire ? (J'ai rajouté ceci après-coup, j'ai vu que Loïc avait répondu sur le contenu).
J’attends donc mon exemplaire avec impatience (Loïïïïccc...), cette belle revue de l’Oncle accroît encore mon impatience. Je vous maudis un peu parfois, l'Oncle, sachez-le !
Une fois encore, même si ça fait redite, merci pour ce beau travail très précis et très plaisant à lire.
Jimmy
Pour être honnête, le terrain avait été préparé par pilotnamiki, qui avait d’ailleurs en avant-première répondu à quelques-unes de mes questions. Depuis qu’il avait posté ses revues et commentaires sur les Pilot, j’avais ressorti les miens, un peu oubliés, et découvert le Myu original, qui me faisait depuis longtemps envie ainsi que le Namiki Tradition, déclinaison du Custom 74, dont je ne peux plus me passer. Dans les deux cas, les plumes sont magnifiques : l’extra-fine du Myu est ahurissante de douceur, de finesse et de précision, je n’ai jamais rencontré une fine moderne qui m’ait autant impressionné et donné autant de plaisir. Pilotnamiki me dit, et j’ai du mal à le croire, paroles d’André Mora en appui, que la plume de sa réédition, le M90, lui est encore supérieure. Quant au Namiki, sa plume est parmi ce que je connais de mieux « out of the box » comme disent les anglo-saxons. Je ne quitte plus ces deux-là, je passe des heures à écrire avec eux, parfois n’importe quoi, juste pour le plaisir de sentir les plumes épouser mon écriture naturelle. Ils font même de l’ombre à ce que jepréfère par-dessus tout, un vieux Pelikan 100N reçu récemment, c’est dire.
Quand j’ai vu le 823 de Nicolas, j’étais donc particulièrement réceptif. J’ai tout de suite été pris par la tenue en main et l’équilibre, par le plaisir du demonstrator et la beauté de la Yama-budo dont il était rempli, par le plunger, alors que je ne suis d’ordinaire pas un fanatique de ce système, et surtout par la plume et l’écriture, qui m’ont tout de suite décidé à passer commande à Loïc. Ecrire avec ce stylo a quelque chose de très sensuel qu’on n’oublie pas une fois qu’on y a touché.
Je ne suis pas gêné par le capuchon intérieur opaque, l’encre doit se fourrer partout, je ne suis pas certain que ce serait très joli. Encore qu’en mettre partout, je me demande si je n’aimerais pas avec un tel stylo ! Dans mon souvenir, la section était transparente. Comme quoi, les souvenirs... Le stylo embarque une quantité d’encre conséquente, limitée par le faible rendement du système à plunger, il reste toujours un volume assez important qui ne se remplit pas. J’ai souvent eu des craintes au sujet de ce système, la moindre fuite ruinant le fonctionnement, vieux stylos obligent. Mais j’imagine que les matériaux modernes et la qualité de fabrication rendent ces craintes caduques. Et comme dit l’Oncle, le grand slurp est bien agréable ! Et c'est un tel plaisir que de revoir un système de remplissage peu courant aujourd'hui ! En passant, contrairement à lui, j’aime bien les pistons allemands !
Un petit détail mineur que regrettait Nicolas, qui était très visible, c’était la colle qui maintenait en place l’inner cap, le capuchon intérieur.
Ma principale question portait sur la taille de la plume : Pilotnamiki l’écrit, Nicolas dit la même chose, il semble que contrairement à la plupart des plumes japonaises, celle-ci, système de remplissage et débit obligent, soit pratiquement équivalente à la largeur des plumes européennes. Une M ou une B doivent donc être pratiquement de vraies M ou B européennes.
Je partage son avis sur les bagues, trop inspirées du modèle allemand ; pour une fois que les Japonais oublient leur conservatisme, Myu et Co à part, ils reprennent une fois de plus les éléments de celui des autres ! Parmi les démonstrateurs, les plus beaux que je connaisse sont le M800 justement, dont le système se prête à la transparence, et le bel Aurora Optima, qui est disponible avec les extrémités rouges translucides. Pilot aurait pu s’inspirer de cela, encore que l’Aurora n’existait pas au moment de sa sortie.
J’ai une dernière question : le 823 est-il livré en France avec une bouteille d’Iroshizuku, comme il l’est ailleurs ? Il semble que oui, de ce que vous dites. La couleur livrée est-elle toujours la même, ou est-ce aléatoire ? (J'ai rajouté ceci après-coup, j'ai vu que Loïc avait répondu sur le contenu).
J’attends donc mon exemplaire avec impatience (Loïïïïccc...), cette belle revue de l’Oncle accroît encore mon impatience. Je vous maudis un peu parfois, l'Oncle, sachez-le !
Une fois encore, même si ça fait redite, merci pour ce beau travail très précis et très plaisant à lire.
Jimmy
- loic
- Membre fondateur
- Messages : 596
- Enregistré le : 21 oct. 2008 15:23
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Oui Jimmy, le coffret est le même.jpeg a écrit : J’ai une dernière question : le 823 est-il livré en France avec une bouteille d’Iroshizuku, comme il l’est ailleurs ?
-
- Midnight Blue
- Messages : 462
- Enregistré le : 19 févr. 2009 18:07
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
PilotNamiki , votre "review" est magistrale : complète , précise , drôle , sans complaisance mais donnant envie , bref , je retourne la lire immédiatement ... Merci !!!
Juste une question concernant les encres : avez-vous fait l'expérience d'autres encres que les Iroshizuku et avez-vous eu alors des problèmes ou s'agit-il de la recommandation habituelle du fabricant qui tend à favoriser ses produits ? Autre et éternelle question en ce qui concerne les Demonstrator , parvient-on à bien les nettoyer , ne se teintent-ils pas au bout d'un certain temps ?
J'édite : vous avez précisé , "le Custom 823 impose l’utilisation d’encres « maison »-Namiki, Iroshizuku ou encore d’encres occidentales haut de gamme " , donc j'imagine que Diamine conviendrait ... Noodler's me pose toujours problème pour ce type de question cependant . Réflexe "ancien" oblige , peut-être ..
Juste une question concernant les encres : avez-vous fait l'expérience d'autres encres que les Iroshizuku et avez-vous eu alors des problèmes ou s'agit-il de la recommandation habituelle du fabricant qui tend à favoriser ses produits ? Autre et éternelle question en ce qui concerne les Demonstrator , parvient-on à bien les nettoyer , ne se teintent-ils pas au bout d'un certain temps ?
J'édite : vous avez précisé , "le Custom 823 impose l’utilisation d’encres « maison »-Namiki, Iroshizuku ou encore d’encres occidentales haut de gamme " , donc j'imagine que Diamine conviendrait ... Noodler's me pose toujours problème pour ce type de question cependant . Réflexe "ancien" oblige , peut-être ..
Modifié en dernier par Bluebird le 26 août 2010 19:05, modifié 2 fois.
-
- Membre fondateur
- Messages : 2573
- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Merci Loïc, j'avais rajouté quelque chose à ma question avant que vous ne répondiez.
Une autre question à vous et pilotnamiki : n'ayant jamais utilisé de demonstrator, une des raisons de l'opacité de certaines parties est peut-être que cela permet de changer d'encre sans se retrouver rapidement avec des résidus marronnasses dans la section et le capuchon à cause du mélange des couleurs. Qu'en pensez-vous, comment cela se passe-t-il sur les autres ?
Question qui rejoint celle de Bluebird qui a posté avant moi.
Jimmy
Une autre question à vous et pilotnamiki : n'ayant jamais utilisé de demonstrator, une des raisons de l'opacité de certaines parties est peut-être que cela permet de changer d'encre sans se retrouver rapidement avec des résidus marronnasses dans la section et le capuchon à cause du mélange des couleurs. Qu'en pensez-vous, comment cela se passe-t-il sur les autres ?
Question qui rejoint celle de Bluebird qui a posté avant moi.
Jimmy
- silverado
- Shin-ryoku
- Messages : 15567
- Enregistré le : 05 févr. 2010 18:41
- Localisation : Perpignan
- Contact :
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Encore une superbe revue de ce forum, que j'ai toujours autant de plaisir à parcourir, qu'elle soit de PilotNamiki ou de Jimmy ! Je délaisse un instant mes photographies en cours de préparation (qqs expos en vue) pour faire un break bien agréable
Concernant mon demonstrator M800, j'ai en effet connu ce problème des minuscules taches d'encre dans le capuchon. Je pense qu'il vaut mieux éviter les encres bulletproof et même les encres noires (et rouges, d'après John Mottishaw). En ce qui me concerne, ma préférence va - pour cette plume - à ma chère Waterman bleu Floride (au besoin en additionnant d'une goutte d'ammoniaque les premières eaux de rinçage).
Est-ce que ce magnifique Custon 223 a des chances d'exister un jour dans une présentation autre que demonstrator ??
Concernant mon demonstrator M800, j'ai en effet connu ce problème des minuscules taches d'encre dans le capuchon. Je pense qu'il vaut mieux éviter les encres bulletproof et même les encres noires (et rouges, d'après John Mottishaw). En ce qui me concerne, ma préférence va - pour cette plume - à ma chère Waterman bleu Floride (au besoin en additionnant d'une goutte d'ammoniaque les premières eaux de rinçage).
Est-ce que ce magnifique Custon 223 a des chances d'exister un jour dans une présentation autre que demonstrator ??
https://i.postimg.cc/0NX7gmzD/Silverado.png
Tous ceux qui ont dit moi
avant moi
n'étaient autres que moi
Tous ceux qui ont dit moi
avant moi
n'étaient autres que moi
-
- Membre fondateur
- Messages : 2573
- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Malheureusement les rouges (et les couleurs qui contiennent du rouge) tachent, parfois assez rapidement, les plastiques transparents.
Il me semble, je me trompe peut-être, c'est le domaine de l'Oncle, que le 823 n'a existé qu'en transparent (incolore, ambré, gris fumé). Tu le voudrais en carbone ?
Jimmy
Il me semble, je me trompe peut-être, c'est le domaine de l'Oncle, que le 823 n'a existé qu'en transparent (incolore, ambré, gris fumé). Tu le voudrais en carbone ?
Jimmy
-
- Midnight Blue
- Messages : 353
- Enregistré le : 29 janv. 2010 11:02
- Localisation : Bordeaux
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Merci Pilotnamiki pour cette présentation écrite, comme vos précédentes, avec beaucoup de style et d'humour et fort bien illustrée par des photos précises.
Vous avez réussi à me donner l' envie d'avoir ce Custom 823, au risque de créer quelques tensions domestiques...
Déjà la présentation, ce même jour, du Namiki maki-e Tradition "Vidro" par Jpeg avait fortement ébranlé mes solides résolutions de rigueur budgétaire: ma vie va devenir difficile!
Mais juste une petite question: dans vos interventions vous êtes plutôt acide envers la marque à l'étoile blanche: que trouvez vous de "bling bling" (l'expression m'agace un peu, et pour parodier Thiemann: Quand j’entends l'expression "bling-bling", je sors mon revolver) dans un 149? Je trouve qu'il ressemble beaucoup au "823" que vous décrivez si bien.
En tout cas surtout, continuez à nous faire rêver: tant pis je m'arrangerai avec mon banquier...
Et merci à Jpeg et tous ceux qui nous parlent de leurs instruments favoris avec tant de talent et de passion.
Vous avez réussi à me donner l' envie d'avoir ce Custom 823, au risque de créer quelques tensions domestiques...
Déjà la présentation, ce même jour, du Namiki maki-e Tradition "Vidro" par Jpeg avait fortement ébranlé mes solides résolutions de rigueur budgétaire: ma vie va devenir difficile!
Mais juste une petite question: dans vos interventions vous êtes plutôt acide envers la marque à l'étoile blanche: que trouvez vous de "bling bling" (l'expression m'agace un peu, et pour parodier Thiemann: Quand j’entends l'expression "bling-bling", je sors mon revolver) dans un 149? Je trouve qu'il ressemble beaucoup au "823" que vous décrivez si bien.
En tout cas surtout, continuez à nous faire rêver: tant pis je m'arrangerai avec mon banquier...
Et merci à Jpeg et tous ceux qui nous parlent de leurs instruments favoris avec tant de talent et de passion.
- Poor
- Asa Gao
- Messages : 120
- Enregistré le : 31 juil. 2009 20:59
- Localisation : Suisse
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Personne n'a remarqué, la dernière photo est celle d'un pilote custom 74 et non un 823.
Je possède le 823 en version ambre et il est vrai que c'est un stylo qui ma beaucoup impressionné.
Je le trouve que pour un gros stylo il est super ergonomique et sa plume est une merveille d'efficacité.
En plus le système de remplissage est fabuleux lorsqu'on peut le voir comme dans ce modèle.
Sébastien
Le cigare est le complément indispensable à toute vie oisive et élégante. "George Sand"
-
- Membre fondateur
- Messages : 2573
- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Si, on avait remarqué, mais personne n'a voulu vexer l'Oncle qui a fait un si joli travail !
Votre avis à vous sur la largeur de plume, Sébastien : à peu près égale aux européennes ou plus fine à la japonaise ?
Jimmy
Votre avis à vous sur la largeur de plume, Sébastien : à peu près égale aux européennes ou plus fine à la japonaise ?
Jimmy
- Poor
- Asa Gao
- Messages : 120
- Enregistré le : 31 juil. 2009 20:59
- Localisation : Suisse
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Bon alors j'espère que l'Oncle n'est pas vexé car c'est vrai que son travail est très, très bien fait, et ce dès ces premières publications.
Il nous redonne envie d'écrire avec des plumes Nippones, alors qu'en ce moment je suis plutôt Italiennes...
Pour ce qui est de la largeur du trait, il faut appliquer le système de classification à la japonaise comme pour le 74 ou le Namiki du moins pour moi. La mienne est une M et le trait est plus fin que mon M800 aussi équipé en M.
Jimmy->-> Psst...:C'est dure d'attendre hein...
Séb
Il nous redonne envie d'écrire avec des plumes Nippones, alors qu'en ce moment je suis plutôt Italiennes...
Pour ce qui est de la largeur du trait, il faut appliquer le système de classification à la japonaise comme pour le 74 ou le Namiki du moins pour moi. La mienne est une M et le trait est plus fin que mon M800 aussi équipé en M.
Jimmy->-> Psst...:C'est dure d'attendre hein...
Séb
Le cigare est le complément indispensable à toute vie oisive et élégante. "George Sand"
-
- Membre fondateur
- Messages : 2573
- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Il semble que vous ayiez une petite différence d'appréciation sur la largeur des plumes avec pilotnamiki.
Vous pouvez écrire en tout petit, je note chacun des stylos que vous évoquez pour vous relancer à la première occasion
Jimmy
Vous pouvez écrire en tout petit, je note chacun des stylos que vous évoquez pour vous relancer à la première occasion
Jimmy
- Poor
- Asa Gao
- Messages : 120
- Enregistré le : 31 juil. 2009 20:59
- Localisation : Suisse
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Jimmy, je suis désolé du résultat mais je l'ai fait avec mon téléphone portable alors...
C'est plutôt pour illustrer mes propos sur la largeur du trait, les deux plumes sont en taille M
Cette plume présente des difficultés de nettoyage. Un nettoyage qui est long et fastidieux, de plus il reste toujours, des parties qui gardent le souvenir de la couleur de l'encre. Ce sont les parties graissée, en effet la graisse transparente utilisée se teinte et cela ce voit au travers du corps.
Séb
C'est plutôt pour illustrer mes propos sur la largeur du trait, les deux plumes sont en taille M
Cette plume présente des difficultés de nettoyage. Un nettoyage qui est long et fastidieux, de plus il reste toujours, des parties qui gardent le souvenir de la couleur de l'encre. Ce sont les parties graissée, en effet la graisse transparente utilisée se teinte et cela ce voit au travers du corps.
Séb
Le cigare est le complément indispensable à toute vie oisive et élégante. "George Sand"
-
- Membre fondateur
- Messages : 2573
- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Merci, Poor, vous gagnez un peu de répit
Effectivement, il y a une différence certaine. Pilotnamiki disait ailleurs que ces Pilot étaient un peu moins à l'aise avec les Waterman ou les Montblanc, qu'elles aimaient les encres très fluides. Mais je pensais qu'il y avait moins de différence.
Je me souviens d'avoir lu dans des essais américains que les anneaux de graisse gardaient la couleur.
Merci encore.
Effectivement, il y a une différence certaine. Pilotnamiki disait ailleurs que ces Pilot étaient un peu moins à l'aise avec les Waterman ou les Montblanc, qu'elles aimaient les encres très fluides. Mais je pensais qu'il y avait moins de différence.
Je me souviens d'avoir lu dans des essais américains que les anneaux de graisse gardaient la couleur.
Merci encore.
-
- Midnight Blue
- Messages : 448
- Enregistré le : 18 juil. 2010 11:37
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Mea culpa pour la dernière photo, je m'en suis aperçu après envoi!
Concernant Montblanc, leurs produits ne sont pas bling-bling (tout au moins les productions régulières), mais certains de leurs utilisateurs, oui, hélas.J'ai ainsi dû subir les regards condescendants d'un propriétaire de 149 alors que moi, pauvre mortel, je m'appliquait avec un Namiki...Ces personnes imaginent que dépourvu d'étoile blanche sur le capuchon , tout instrument d'écriture provient forcément d'un supermarché...Mais cela tient seulement à l'ignorance et à la bêtise de quelques uns plutôt qu'à la firme de Hambourg elle-même.
Concernant le Custom 823, comme toute la gamme Pilot/Namiki:JAMAIS d'encre Waterman, ils ne la digèrent pas du tout!Voilà le seul gros défaut du Custom 823 par rapport au Pelikan M800, il ne tolère que peu d'encres et quasiment pas occidentales.Depuis le temps, j'en ai pris mon parti et je possède de très nombreux encriers nippons à la maison, mais j'imagine que tout le monde ne se trouve pas dans ma situation.Sur ce plan, le M800-excellent lui aussi- s'avère autrement plus polyvalent, mais j'aime mieux le custom 823, avis uniquement personnel.
Je ne suis pas froissé du tout par la découverte-par vous- de ce cliché erroné, au contraire, vu vos commentaires enthousiastes sur mes bancs d'essai.Désolé par contre pour tous ceux dont la situation conjugale se détériore à cause de leur désir de certains modèles et des frais que cela risque d'occasionner pour leur ménage...En bon célibataire, je ne connais pas ce type de vicissitudes et lorsque mon budget me le permet, rien ne réfrène ma passion...Prière de ne pas trop "m'incendier" après cette révélation, qui a dit qu'une existence en solo s'avérait triste?
A bientôt sur ces ondes.
Pilotnamiki
Concernant Montblanc, leurs produits ne sont pas bling-bling (tout au moins les productions régulières), mais certains de leurs utilisateurs, oui, hélas.J'ai ainsi dû subir les regards condescendants d'un propriétaire de 149 alors que moi, pauvre mortel, je m'appliquait avec un Namiki...Ces personnes imaginent que dépourvu d'étoile blanche sur le capuchon , tout instrument d'écriture provient forcément d'un supermarché...Mais cela tient seulement à l'ignorance et à la bêtise de quelques uns plutôt qu'à la firme de Hambourg elle-même.
Concernant le Custom 823, comme toute la gamme Pilot/Namiki:JAMAIS d'encre Waterman, ils ne la digèrent pas du tout!Voilà le seul gros défaut du Custom 823 par rapport au Pelikan M800, il ne tolère que peu d'encres et quasiment pas occidentales.Depuis le temps, j'en ai pris mon parti et je possède de très nombreux encriers nippons à la maison, mais j'imagine que tout le monde ne se trouve pas dans ma situation.Sur ce plan, le M800-excellent lui aussi- s'avère autrement plus polyvalent, mais j'aime mieux le custom 823, avis uniquement personnel.
Je ne suis pas froissé du tout par la découverte-par vous- de ce cliché erroné, au contraire, vu vos commentaires enthousiastes sur mes bancs d'essai.Désolé par contre pour tous ceux dont la situation conjugale se détériore à cause de leur désir de certains modèles et des frais que cela risque d'occasionner pour leur ménage...En bon célibataire, je ne connais pas ce type de vicissitudes et lorsque mon budget me le permet, rien ne réfrène ma passion...Prière de ne pas trop "m'incendier" après cette révélation, qui a dit qu'une existence en solo s'avérait triste?
A bientôt sur ces ondes.
Pilotnamiki
-
- Membre fondateur
- Messages : 2573
- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Je rebondis avec une question sur les démonstrateurs, dont je n'ai jamais utilisé aucun modèle. J'ai un peu l'impression que ce sont les instruments d'une seule encre, qu'ils ne sont pas vraiment faits pour en changer. Je ne sais pas ce que vous en pensez.
En parlant de M800, c'est un objet dont on parle souvent, mais il n'y en a jamais eu d'essai. Il faudrait que je m'y colle un jour. Comme de Montblanc modernes, d'ailleurs, ce qui est surprenant vu la place hégémonique de la marque sur le marché.
Jimmy
En parlant de M800, c'est un objet dont on parle souvent, mais il n'y en a jamais eu d'essai. Il faudrait que je m'y colle un jour. Comme de Montblanc modernes, d'ailleurs, ce qui est surprenant vu la place hégémonique de la marque sur le marché.
Jimmy
- dcx62
- Prussian blue
- Messages : 747
- Enregistré le : 06 août 2009 08:54
- Localisation : Calais
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Je viens de recevoir mon nouveau Pilot Custom 823. Cet achat n'était pas vraiment planifié mais l'occasion s'étant présentée ... Je l'ai choisi en finition ambre car je trouve que l'unité de plume noire et les bagues dorées s'intègrent mieux visuellement que sur la version incolore. Enfin, tout ceci reste affaire de goût personnel. Dans cette finition, le stylo est accompagné d'un flacon d'Iroshizuku Tsukushi qui lui va comme un gant.
Là où par contre il n'y a pas de discussion possible, c'est sur la qualité de la plume. Un véritable délice. C'est simple, au bout de quelques lignes, on a l'impression d'avoir toujours écrit avec. Je la mets à égalité avec celle de mon Nakaya Briarwood et un ton au-dessus de celle du M800 pourtant excellente elle aussi.
Concernant la largeur de plume (j'ai choisi une F), le 823 écrit sensiblement plus gros qu'un Nakaya F et c'est à peu près équivalent à du Sailor M. Par rapport à une plume Pelikan F, il aurait même tendance à écrire un chouia plus épais (la différence pouvant être due à une différence de fluidité des encres).
C'est vraiment le genre de stylo qui donne le sourire pour la journée
Là où par contre il n'y a pas de discussion possible, c'est sur la qualité de la plume. Un véritable délice. C'est simple, au bout de quelques lignes, on a l'impression d'avoir toujours écrit avec. Je la mets à égalité avec celle de mon Nakaya Briarwood et un ton au-dessus de celle du M800 pourtant excellente elle aussi.
Concernant la largeur de plume (j'ai choisi une F), le 823 écrit sensiblement plus gros qu'un Nakaya F et c'est à peu près équivalent à du Sailor M. Par rapport à une plume Pelikan F, il aurait même tendance à écrire un chouia plus épais (la différence pouvant être due à une différence de fluidité des encres).
C'est vraiment le genre de stylo qui donne le sourire pour la journée
Eric
amateur de Conway Stewart et de stylos japonais
amateur de Conway Stewart et de stylos japonais
-
- Membre fondateur
- Messages : 2573
- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: Test du Pilot Custom 823 demonstrator par pilotnamiki
Y a pas de quoi se vanter, c'est vraiment pas juste ! Y en qui ont de la veine. Sigh.
Je croyais que ceux-là étaient d'office livrés avec de la Pilot noire.
J
Je croyais que ceux-là étaient d'office livrés avec de la Pilot noire.
J
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 4 invités