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Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 19 juin 2013 12:45
par Goélande
En pleine élaboration d'une proposition de correction pour le sujet de l'épreuve anticipée de Français (classe de 1ère L), je ne résiste pas au plaisir de partager cet extrait de Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier. J'ai pensé qu'il pourrait inaugurer heureusement un sujet sur le bonheur matériel de l'écriture... Si vous croisez un texte qui l'évoque, n'hésitez pas à poursuivre la série que j'ai l'ambition d'engager :

"Les livres qu’il trouva épars dans les cabines avaient été tellement gâtés par l’eau de mer et de pluie que le texte imprimé s’en était effacé, mais il s’avisa qu’en faisant sécher au soleil ces pages blanches, il pourrait les utiliser pour tenir son journal, à condition de trouver un liquide pouvant tenir lieu d’encre. Ce liquide lui fut fourni inopinément par un poisson qui pullulait alors aux abords de la falaise du Levant. Le diodon, redouté pour sa mâchoire puissante et dentelée et pour les dards urticants qui hérissent son corps en cas d’alerte, a la curieuse faculté de se gonfler à volonté d’air et d’eau jusqu’à devenir rond comme une boule. L’air absorbé s’accumulant dans son ventre, il nage alors sur le dos sans paraître autrement incommodé par cette surprenante posture. En remuant avec un bâton l’un de ces poissons échoués sur le sable, Robinson avait remarqué que tout ce qui entrait en contact avec son ventre flasque ou distendu prenait une couleur rouge carminée extraordinairement tenace. Ayant pêché une grande quantité de ces poissons dont il goûtait la chair, délicate et ferme comme celle du poulet, il exprima dans un linge la matière fibreuse sécrétée par les pores de leur ventre et recueillit ainsi une teinture d’odeur fétide, mais d’un rouge admirable. Il se hâta alors de tailler convenablement une plume de vautour, et il pensa pleurer de joie en traçant ses premiers mots sur une feuille de papier. Il lui semblait soudain s’être à demi arraché à l’abîme de bestialité où il avait sombré et faire sa rentrée dans le monde de l’esprit en accomplissant cet acte sacré : écrire. Dès lors il ouvrit presque chaque jour son log-book pour y consigner, non les événements petits et grands de sa vie matérielle — il n’en avait cure — , mais ses méditations, l’évolution de sa vie intérieure, ou encore les souvenirs qui lui revenaient de son passé et les réflexions qu’ils lui inspiraient."

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 13 juil. 2013 20:11
par AD71
Il y eut une période de mon enfance où, peut-être pour avoir grandi au milieu des livres et des libraires, j'avais décidé que je voulais être romancier et mener une vie de mélodrame. A l'origine de ce rêve littéraire se trouvait, en plus de la simplicité merveilleuse avec laquelle on regarde le monde quand on a cinq ans, un chef-d'oeuvre de fabrication et de précision exposé dans un magasin de stylos de la rue Anselmo Clavé, juste derrière le gouvernement militaire. L'objet de ma dévotion, un somptueux stylo noir orné d'innombrables torsades et arabesques, trônait dans la vitrine comme s'il s'agissait d'un joyau de la couronne. La plume, un prodige à elle seule, était un délire baroque d'argent, d'or, avec mille stries, qui étincelait comme le phare d'Alexandrie. Lorsque mon père m'emmenait en promenade, je n'arrêtais de parler jusqu'au moment où nous arrivions devant la vitrine où était exposé le stylo. Mon père disait que ce devait être pour le moins le stylo d'un empereur. Moi, j'étais secrètement convaincu qu'avec semblable merveille on pouvait écrire n'importe quoi, depuis des romans jusqu'à des encyclopédies, et même des lettres qui auraient le pouvoir de franchir toutes les limites imposées par la poste. [...]
Un jour, nous nous décidâmes à entrer dans le magasin pour nous renseigner sur cet extraordinaire ustensile. Il en résulta que celui-ci était le roi des stylographes, un Montblanc Meisterstück, série numérotée, qui avait appartenu - c'est du moins ce qu'assurait le vendeur -, à Victor Hugo en personne. Nous fûmes informés que c'était de cette plume en or qu'avait jailli le manuscrit des Misérables.
[...]
- Et si ce n'est pas indiscret, à quel prix vendez-vous cet Himalaya des prodiges ? s'enquit mon père.
La seule mention de la somme fit fuir toute couleur de son visage, mais moi, je fus définitivement ébloui. Le vendeur, nous prenant peut-être pour des agrégés de physique, nous gratifia d'un galimatias incompréhensible où il était question d'alliages de métaux précieux, d'émaux d'Extrême-Orient et d'une théorie révolutionnaire sur les pistons et les vases communicants, le tout relevant de la science teutonne méconnue qui présidait à la glorieuse création de ce champion de la technologie graphique. Je dois reconnaître cependant, et c'est tout à l'honneur du vendeur, que malgré notre allure de fauchés il nous laissa manipuler le stylo autant que nous le voulions, le remplit d'encre pour nous, et nous donna un parchemin afin que je puisse y inscrire mon nom et entamer ainsi ma carrière littéraire dans le sillage de Victor Hugo. Puis, après l'avoir soigneusement nettoyé et astiqué, il le replaça sur son trône, à la place d'honneur.
- Nous repasserons, murmura mon père.
Carlos Ruiz Zafon, L'ombre du vent.

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 13 juil. 2013 20:45
par dboulonnais
AD71 a écrit :Il y eut une période de mon enfance où, peut-être pour avoir grandi au milieu des livres et des libraires, j'avais décidé que je voulais être romancier et mener une vie de mélodrame. A l'origine de ce rêve littéraire se trouvait, en plus de la simplicité merveilleuse avec laquelle on regarde le monde quand on a cinq ans, un chef-d'oeuvre de fabrication et de précision exposé dans un magasin de stylos de la rue Anselmo Clavé, juste derrière le gouvernement militaire. L'objet de ma dévotion, un somptueux stylo noir orné d'innombrables torsades et arabesques, trônait dans la vitrine comme s'il s'agissait d'un joyau de la couronne. La plume, un prodige à elle seule, était un délire baroque d'argent, d'or, avec mille stries, qui étincelait comme le phare d'Alexandrie. Lorsque mon père m'emmenait en promenade, je n'arrêtais de parler jusqu'au moment où nous arrivions devant la vitrine où était exposé le stylo. Mon père disait que ce devait être pour le moins le stylo d'un empereur. Moi, j'étais secrètement convaincu qu'avec semblable merveille on pouvait écrire n'importe quoi, depuis des romans jusqu'à des encyclopédies, et même des lettres qui auraient le pouvoir de franchir toutes les limites imposées par la poste. [...]
Un jour, nous nous décidâmes à entrer dans le magasin pour nous renseigner sur cet extraordinaire ustensile. Il en résulta que celui-ci était le roi des stylographes, un Montblanc Meisterstück, série numérotée, qui avait appartenu - c'est du moins ce qu'assurait le vendeur -, à Victor Hugo en personne. Nous fûmes informés que c'était de cette plume en or qu'avait jailli le manuscrit des Misérables.
[...]

- Et si ce n'est pas indiscret, à quel prix vendez-vous cet Himalaya des prodiges ? s'enquit mon père.
La seule mention de la somme fit fuir toute couleur de son visage, mais moi, je fus définitivement ébloui. Le vendeur, nous prenant peut-être pour des agrégés de physique, nous gratifia d'un galimatias incompréhensible où il était question d'alliages de métaux précieux, d'émaux d'Extrême-Orient et d'une théorie révolutionnaire sur les pistons et les vases communicants, le tout relevant de la science teutonne méconnue qui présidait à la glorieuse création de ce champion de la technologie graphique. Je dois reconnaître cependant, et c'est tout à l'honneur du vendeur, que malgré notre allure de fauchés il nous laissa manipuler le stylo autant que nous le voulions, le remplit d'encre pour nous, et nous donna un parchemin afin que je puisse y inscrire mon nom et entamer ainsi ma carrière littéraire dans le sillage de Victor Hugo. Puis, après l'avoir soigneusement nettoyé et astiqué, il le replaça sur son trône, à la place d'honneur.
- Nous repasserons, murmura mon père.
Carlos Ruiz Zafon, L'ombre du vent.
Très beau, merci pour ce bon moment de lecture, de plaisir et de souvenir : cela me rappelle mes balades d'étudiant, fauché, à Reims et de mes passages devant LA boutique de stylos, avec les Pasha de Cartier qui m'éblouissaient.
Mais jamais je n'osai y rentrer; je l'ai fait 20 ans plus tard... toujours pour regarder, mais de plus près

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 13 juil. 2013 21:09
par AD71
Un autre extrait sur l'écriture, d'un petit bijou d'humanité et de fausse simplicité, La Nuit tombée, d'Antoine Choplin.

Iakov a été irradié pendant la catastrophe de Tchernobyl, en s'engageant volontairement pour nettoyer la zone. Gravement malade et alité, il s'adresse à un de ses compagnons, Gouri, devenu écrivain public à Kiev, en visite chez lui.

On se met au boulot ? il (Gouri) demande.
On s'y met. Dans le tiroir de la commode, tu vas trouver ce qu'il faut.
Gouri ouvre le tiroir, attrape deux feuilles de papier et un crayon et reprend sa place à côté du lit.
Un temps.
Ce n'est pas facile, dit Iakov.
Sûr que c'est pas facile, dit Gouri.
On s'est jamais trop dit les choses, avec Vera. C'est pour ça. Mais maintenant, c'est différent. J'aimerais bien écrire quelque chose de gentil pour elle. Tu comprends. Quelque chose qu'elle pourra lire quand je serai passé et que ça lui fera du bien de lire. Qu'elle pourra même garder avec elle, si elle veut, comme ça dans la poche de son tablier pour se le relire de temps en temps et se souvenir de tout ça. Comment on s'aimait bien, tous les deux. Voilà, c'est ça que j'aimerais faire pour elle. Enfin, j'aimerais qu'on le fasse tous les deux, Gouri.
On va le faire.
Un silence entre eux.
Et quand on aura trouvé les mots pour ça, dit Iakov, je les recopierai moi-même sur une feuille. Une feuille bien blanche. J'écrirai le mieux que je le pourrai. Ce sera pas aussi bien écrit que si c'est toi, mais comme ça, ce sera mon écriture à moi, ça lui fera plaisir d'avoir mon écriture à moi, hein, Gouri ?
Tu parles si ça lui fera plaisir. Rien que ça, ça lui fera déjà un beau cadeau.
[...]
Et puis, avec de la peine, Iakov a réussi à s'asseoir dans son lit, s'adossant aux oreillers arrangés pas Gouri. Gouri a sorti dans le tiroir de la commode le paquet de feuilles et l'a disposé sur les genoux de Iakov.
Sur la feuille propre et immaculée du dessus, Iakov a recopié les mots.
Après, il est resté silencieux, à les lire et les relire encore. Une ou deux fois, il a jeté un coup d'oeil vers Gouri et leurs regards se sont croisés.
A force, la tête de Iakov a fini par basculer vers l'arrière et il a été vaincu par le sommeil. Gouri a attendu, immobile, plusieurs minutes.
Puis il a pris doucement la feuille des mains de Iakov et l'a pliée en quatre. Il l'a glissée dans une enveloppe qu'il a trouvée dans le tiroir de la commode. Il a remis l'enveloppe, cachetée, sous la main de Iakov.
Antoine Choplin, La Nuit tombée.

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 13 juil. 2013 21:58
par Hellmut
Ca me fait bizarre de lire 'log-book' chez Fournier... :shock:

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 13 juil. 2013 23:06
par Hobiecat
Hellmut a écrit :Ca me fait bizarre de lire 'log-book' chez Fournier... :shock:
C'est un terme de marin : historiquement, on laissait filer des bûches (log en anglais) attachées par une corde depuis un navire pour mesurer sa vitesse. Par extension, le carnet de bord où on enregistre à chaque changement la vitesse d'un bateau et sa direction est devenu le "log book", puis le nom s'est propagé au journal de bord. Il n'est donc pas surprenant de le voir utilisé par Tournier. Le nom s'est même propagé dans l'informatique où il faut souvent un "login" et où l'ordinateur enregistre ce qui se passe au démarrage dans un fichier "log"

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 29 oct. 2013 14:19
par AD71
Joe, 13 ans, feuillette les dossiers de son père, juge tribal dans une réserve indienne afin de rechercher le violeur de sa mère.
Mon père est allé remplir sa tasse à la cuisine. J'ai regardé fixement les dossiers. Peut-être ai-je remarqué à ce moment-là que tous les avis qu'il avait rendus étaient signés au stylo-plume, à l'encre d'un lyrique ton d'indigo. Son écriture était si méticuleuse, presque victorienne, ce style de pattes de mouche d'un autre âge. J'ai appris depuis que les juges ont deux particularités. Ils ont tous des chiens, et des bizarreries pour qu'on se souvienne d'eux. D'où, je pense, le stylo-plume, même si à la maison mon père se servait d'un stylo bille.
Louise Erdrich, Dans le silence du vent.

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 29 oct. 2013 14:51
par Loositen
"A l'encre d'un lyrique ton d'indigo", voilà bien une expression qui fait sens pour les lecteurs de ce forum!!

Enfin moi, j'aime beaucoup. :)

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 20 janv. 2014 22:13
par Loucques
J’achetai les pages des Goncourt. Et je vis arriver, en quelques semaines, comme s’ils m’attendaient, des manuscrits, des pages isolées d’Orwell, de Huxley et de Pavese. Adrià les acheta toutes, malgré sa réticence de principe à acheter pour acheter. Mais il ne pouvait pas laisser passer le numéro du huit février de je ne sais quelle année d’Il mestiere di vivere, une simple feuille qui parlait de la femme de Guttuso et de l’espoir de vivre en ayant une femme qui t’attend, qui dormira avec toi et t’accompagne et te fait vivre, ma Sara, je ne t’ai pas et je ne t’aurai jamais. Comment pouvais-je dire non à cette page ? Et je suis sûr que Morral remarquait mon tremblement et fixait le prix en fonction de son intensité. Et je suis convaincu qu’il est très difficile de résister à la possession des originaux de textes bouleversants. Le papier avec l’écriture, le tracé, le geste et l’encre, qui est l’élément matériel dans lequel s’incarne l’idée spirituelle qui finira par devenir une œuvre d’art ou une œuvre de la pensée universelle ; le texte qui s’introduit dans le lecteur et le transforme. Il est impossible de dire non à ce miracle. C’est pourquoi je n’y ai pas pensé à deux fois quand Morral servit d’intermédiaire et me présenta un homme dont j’ignore le nom, qui vendait deux poèmes d’Ungaretti à des prix démentiels : Soldati et San Martino del Carso, le poème qui parle d’un village en ruine à cause de la guerre et non du temps. É il mio cuore il paese più straziato. Et le mien aussi, cher Ungaretti. Quelle mélancolie, quelle peine, quelle joie de pouvoir posséder le papier que l’auteur avait utilisé pour transformer en œuvre d’art son intuition première. Et je payai ce qu’on m’en demandait, presque sans marchander…..

« Confiteor », Jaume Cabré, Actes Sud.

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 21 janv. 2014 20:57
par AL+
Image

:siffler:

:mrgreen: :arrow:

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 10:42
par Loucques
AL+ a écrit : :siffler: :mrgreen: :arrow:
Chenapan ! Fripon ! Gamin ! Pirlouit ! Schtroumpf moqueur ! :arrow:

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 10:47
par Loucques
De la main, je lui fis signe de continuer, comme si nous n'avions pas été interrompus par Bernat qui m'apportait le vieil ordinateur de Llorenç pour voir si je me décidais une fois pour toutes à abandonner l'habitude insensée d'écrire à la main, avec un porte-plume réservoir.

"Confiteor" Jaume Cabré Actes Sud.

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 12:20
par Goélande
Un "porte-plume réservoir" ? Traduction littérale, non ?

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 12:49
par borelek
Goélande a écrit :Un "porte-plume réservoir" ? Traduction littérale, non ?
Il me semble avoir lu cette expression sous la plume d'un français de France. A vérifier ou à googeliser.
En Suisse* les gens disent une plume pour nos stylos-plume et une plume d'écolier pour les modèles les plus simples.

* généralisation peut-être abusive, par Suisse, lire de toute façon, Suisse romande et peut-être même canton de Vaud, voire Lausanne.

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 13:37
par Loucques
Goélande a écrit :Un "porte-plume réservoir" ? Traduction littérale, non ?
Je n'ai pas lu le texte original catalan (je ne connais d'ailleurs pas le catalan), je serai donc incapable de vous répondre. :mrgreen:

Il me semble que le terme "porte-plume réservoir" existe - du moins il existait jadis - :lire: en opposition au porte-plume utilisé - toujours jadis - par les écoliers dont j'étais - jadis - :vieux: sur lequel on fixait soit une plume "sergent-major" soit une plume "ballon" que l'on trempait dans l'encrier inséré dans le haut du pupitre. :inspiration:

Doigts tachés garanti.

Serviteur.

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 13:44
par LYTH
Goélande a écrit :Un "porte-plume réservoir" ? Traduction littérale, non ?
Ce n'est pas une expression utilisée au Québec ? comme plume-fontaine d'ailleurs.

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 14:15
par Loucques
Petit Robert :lire: : Porte-plume : n.m. invar. (1725 ; de porte-, et plume (à écrire). Tige au bout de laquelle on engage une plume à écrire. Des porte-plume en bois, en métal. Encrier et porte-plume. Vx Porte-plume réservoir. Voir Stylo.

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 15:22
par petitdauphinzele
Loucques a écrit :Petit Robert :lire: : Porte-plume : n.m. invar. (1725 ; de porte-, et plume (à écrire). Tige au bout de laquelle on engage une plume à écrire. Des porte-plume en bois, en métal. Encrier et porte-plume. Vx Porte-plume réservoir. Voir Stylo.
Ce genre de débat me fait penser à cette pièce :

[video]https://www.youtube.com/watch?v=S7Eb8s4KcA0[/video]

qui influença Pagnol lui-même pour sa trilogie marseillaise. ;)

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 16:57
par Loucques
petitdauphinzele a écrit :Ce genre de débat me fait penser à cette pièce qui influença Pagnol lui-même pour sa trilogie marseillaise. ;)
Tu aurais au moins pu trouver une référence théâtrale en liégeois ! :diable:

Re: Ce bonheur matériel d'écrire...

Posté : 23 janv. 2014 17:17
par Goélande
Cet extrait me fait penser aux "Zébrides" de Feydeau dans On purge bébé.
Cela dit, il n'y a pas débat : il y a interrogations et commentaires. ;)