Le programme est chargé mais, l'estomac calé, nous avons l'après-midi devant nous. Outre les dernières acquisitions des uns et des autres, ce sont principalement 2 Myu, l'Hokkaïbik et un cahier de La Compagnie du kraft qui sont sur la table.
Les Myus
Mis côte à côte, les stylos affichent leurs différences : le Myu 90 est plus ventru que son aîné et cela se ressent sur la courbe de son agrafe qui est plus... arrondie. La ligne du modèle de 1976 est ainsi plus en phase avec la flèche de la plume mono-bloc.
Sur le papier, et malgré le côté buvard du vélin, la plume du 90 est plus fine tout en restant douce et se révèle plus agréable que son aïeule.
La bague sur laquelle vient s'en cliqueter le capuchon casse, elle aussi, un peu la ligne du stylo mais, le Myu s'utilisant posté, cela est moins visible que pour l'agrafe.
Au final, difficile de trancher un avis et c'est le papier qui recueille l'unanimité contre lui et qui se retrouve voué, si ce n'est aux gémonies, aux stylos-bille et aux porte-mines!
Le Hokkaïbik
Rodolphe a déjà présenté la dernière réalisation de Matthieu et il s'agit plus ici de l'essayer, simplement pour le plaisir de sentir sa masse, ses bonnes dimensions. Le voici ci-dessous avec un Nuciféra en ébonite, souvenir du Roc 2014
Le plaisir aussi de la douceur de la plume retravaillée par Matthieu pour l'affiner aux goûts de son propriétaire.
Fines plumes et vintages
L'après-midi se poursuit avec l'essai comparatif de Pilot Falcons munis d'une plume SF et d'une plume SEF. La différence est notable et on est bien dans de la fine japonaise. Mon Persona doté d'une plume EF ne joue pas dans la même catégorie.
Nous essayons encore deux Chinois qui se prétendent extra-fins et deux vintages dont Matthieu a adouci les plumes.
Dernier constat de l'après-midi avant que Rodolphe ne reprenne sa voiture, bizarre il n'est pas venu à moto : l'encre Lamy Pétrole ne se montre vraiment qu'avec une plume large. En extra-fin, elle tombe dans les nuances de gris...
NB: les photos ont été prises par Invictus, merci à lui d'être venu jusque chez moi et d'avoir ramené d'Yverdon un bouquin que Madame Zéphyr aurait bien chiné chez Filigrane si je ne l'avais pas abandonnée sans un sou vaillant pour aller lui acheter une boîte de chocolats...
Pourrais tu m'expliquer le sens de la troisième phrase s'il te plait ? 
le trait monobloc fait penser aux plumes originelles, sans les artifices des bagues, filetages... des autres stylos. 