SDD du 4 octobre 2015: vos plus beaux échecs

[ppgrig]

VOS PLUS BEAUX ECHECS

On peut parfois avoir le sentiment que rien ne va vraiment, que la vie est injuste, mal faite, et que la chance semble uniquement sourire aux autres, plus particulièrement à celles et ceux qui "mériteraient" le moins.
On se demande si l'on aura encore la force et la persévérance de remonter cette fichue pente, de remettre l'ouvrage sur le métier. On rate, on patauge, on enrage...le temps passe. Enfin, arrivé au sommet, on contemple le paysage: que d'efforts il a fallu pour y arriver! Mais on est content, heureux, la météo semble clémente pour la suite, et votre labeur a enfin porté ses fruits.

Vos stylos ont-ils des histoires? Sur quels chemins les avez-vous fait danser?
Je vous propose dans ce premier SDD d'octobre de réfléchir à vos plus beaux échecs avec vos plumes, et quelle morale vous en tirez.

Quelques exemples:
-un Pilot capless bêtement rangé dans la poche de sa chemise blanche, tête en bas, qui commence à faire une auréole bleue gigantesque lors de votre contrat le plus important de l'année avec un nouveau client. ça tombe bien, celui-ci est également fanatique de stylos: vous gagnez immédiatement sa sympathie et terminez à 5h du matin en boîte avec lui, avec le contrat le plus béton de votre entreprise dans votre poche.

- votre dernière coûteuse acquisition qui, dans les mains de votre tendre épouse, semble prendre les mêmes caractéristiques qu'une savonnette, et dont le bec finira bousillé sur le carrelage de la cuisine. En vous penchant, vous remarquez au sol, sous la plinthe, la bague de fiançailles qu'elle avait égaré depuis quatre ans. En retour, celle-ci vous amène dans votre boutique préférée, budget illimité.

- l'affaire du siècle: vous trouvez sur leboncoin un MB Hemingway à prix incroyable mais sans papiers ni facture, vous sautez dessus, organisez un rendez-vous, mais dans l'excitation vous ne vous rendez compte qu'une fois arrivé à la maison qu'il s'agit d'une pâle copie chinoise...et que le vendeur a disparu dans la nature sans laisser de traces. Vous y avez quand même laissé 700 euros.

- Votre stylo préféré ne sent pas bon: vous vous dites, pas de problème, j'ai la solution: si je le mettais dans un sac avec des pétales de roses du Maroc, forcément qu'au bout de 4 mois ça sera réglé. 4 mois plus tard, le stylo est irrécupérable, et part direction la benne.


Si rien ne vous est arrivé, vous pouvez également inventer une histoire. Tant que c'est suffisamment invraisemblable et que ça nous fait rire.

[marcus]

Je ne sais pas si ma brève anecdote rentre dans le sujet, mais je me lance (note: pas forcément drôle, pour moi en tout cas) :
Mon Capless en érable 50è anniversaire. Pour le nettoyer, un jour où l'encre me paraissait abondante dans le corps, je le passe sous l'eau, puis me décide à laisser tremper le haut du corps dans un verre quelques minutes. Une fois ressorti de l'eau, celle-ci est bien bleue, mission accomplie. Sauf que lorsque je refixe le haut du corps sur le reste du stylo, je m'aperçois avec horreur que la couleur du bois a changé. Apparemment, l'eau a dû enlever la couche de vernis, me voilà dorénavant avec un stylo bi-couleur
Triste histoire parce que depuis lors, le Capless est resté dans la marmotte, je n'ai plus eu envie de le ré-utiliser.

[Michel75]

Bonjour,

Voici deux histoires qui me sont arrivées il y a bien longtemps, avant que je ne devienne un passionné des stylos-plumes, mais déjà amoureux des beaux objets:

Au début des années 80, j'avais une vingtaine d'années et je m'étais offert un beau stylo-plume (avec quel argent je ne sais plus, mais il avait dû coûter cher) : un Parker doté d'une plume en or, mon premier stylo-plume avec une plume en or. Peut-être un 75 ou un Premier. Je me souviens que la section était adaptée pour y placer les doigts et qu'elle pivotait.
Un très beau stylo-plume. Il me plaisait énormément et j'y étais très attaché.
Quelques jours plus tard, un samedi soir, je sors en boite nuit... je prends mon stylo-plume avec moi... j'y étais vraiment très attaché!

En ressortant le lendemain à l'aube, je me rends-compte que le stylo-plume avait disparu de la poche intérieure de ma veste. Perdu à jamais ! Que c'est-il passé ? Le stylo a-t-il glissé pendant que je dansais ? Ai-je été victime d'un pickpocket ? Quelle bêtise de ma part ! Comment peut-on être assez stupide pour emporter avec soi un stylo dans un endroit pareil, pour une telle circonstance ?
Encore aujourd'hui je m'en veux. Je n'arrive pas à oublier cette histoire, même 30 après. D'autant plus que le stylo-plume était encore neuf. J'avais à peine eu le temps de l'étrenner.

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Au cours du printemps 1997, je me rends en Savoie pour y retrouver des amis le temps d'un weekend. Pour cela je prends l'avion à Roissy. Je profite de mon avance pour me promener dans les boutiques duty free. J'achète un Waterman Man 100. Ce stylo-plume m'aura accompagné pendant de très longues années et je le possède toujours.

Arrivé sur place, mes amis, leurs deux enfants et moi-même allons prendre un verre sur une terrasse.
Evidemment j'en profite pour montrer mon beau nouveau stylo-plume à tout le monde. C'est le moment où jamais. Le Man 100 tout neuf, pas encore encré donc même pas utilisé, passe de mains en mains... jusqu'à la petite fille des mes amis, âgée de 5 ans environ et comme beaucoup d'enfants de cet âge-là, pas encore très agile de ses mains. Très rapidement le stylo-plume glisse des doigts malhabiles de la petite fille et après un beau vol plané, s'écrase sur le sol pavé de granit.
Résultat : une belle entaille sur le capuchon !

De retour à Paris , je me rends le plus rapidement possible au SAV de Waterman situé dans le 14ème arrondissement, à une adresse que Waterman a déserté depuis. C'était urgentissime!
On a gardé mon stylo-plume trois jours, la pièce située au sommet du capuchon (au dessus de la bague de l'agrafe), a été changée gratuitement.
J'ai toujours écrit au stylo-plume et avec celui-ci seulement, car je n'en possédait pas d'autre. Il m'accompagnait partout y compris sur mon lieu de travail. Avec le temps et l'usage, sa plume moyenne a fini par avoir une douceur remarquable.

C'est ce Man 100 qui est à l'origine de ma passion débordante pour les stylos. A l'automne 2012, je décide de faire une recherche sur Internet pour mieux connaître son histoire. Je tombe par hasard sur un site crée par une ancienne membre de ce forum. Non seulement ce site me donne plein d'informations, mais il me fait connaître ce forum et une célèbre boutique de la rue de Tournon.
De là est partie ma passion, l'enrichissement de mes connaissances sur un instrument dont j'ignorais beaucoup de chose... et de nombreux achats !

Michel.

[Hobiecat]

Dans la série accidents de stylo :

- Mon Parker 75 était un modèle "récent", donc avec le capuchon équipé d'un sous-capuchon en plastique noir qui servait à bloquer sur la section (alors que les plus anciens avaient un système à pattes métalliques assurant une fixation solide sur la section). Au bout d'une petite dizaine d'années, la tenue du capuchon sur le stylo était assez approximative, et comme j'avais le stylo en permanence dans la poche au boulot, la décoration de chemise ou pantalon était un grand classique. Avec la Parker Quink noire, je vous confirme que les tâches étaient plutôt du genre indélébiles... Le problème a depuis été résolu par l'achat du système métallique, qui a remplacé avantageusement le système en plastique. Mon Parker 75 est donc à présent un peu anachronique de l'intérieur du capuchon, mais il ferme !

- Après le Parker 75, je suis passé au Capless comme outil d'écriture en permanence sur moi. Avec celui-ci, plus de risque de tâches dans les poches (sauf une fois où j'ai rangé le stylo visiblement sans avoir rentré la plume... ). En revanche, ce Capless a eu l'honneur de subir quelques chutes, donc il s'est toujours tiré sans encombre, hormis une toute petite fissure à l'extrémité côté plume. Il a été remisé après 10 ans de bons et loyaux service, tout simplement parce que la trappe de la plume a perdu son ressort, et étant donnée l'usure générale du stylo, j'ai préféré le changer complètement (de toute façon, si cela arrive sous garantie, Pilot change la partie du corps côté plume, car le système est serti et non réparable).

[georges zaslavsky]

un parker duofold centennial 2002 que le SAV d'avant Newell Rubbermerde a littéralement transformé en merde. Ils ont changé la plume sans que je ne leur demande quoi que ce soit et je n'ai eu jamais la dite garantie à vie. J'ai du débourser à l'époque 60€ pour avoir une nouvelle plume.

[philgood]

Mon dernier accident, la chute sur le bureau (une dizaine de centimetres, mais ça a suffit) de mon MB Heritage 1912 EF : la plume a été tordue. Retour au SAV après 2 jours d'utilisation, pour un changement de plume et une centaine d'euros...

La prochaine fois, je rentrerai la plume

[petitdauphinzele]

Mon premier Pelikan 100, il fallait changer le liège du piston, j'ai donc dévissé ... je savais que le pas était inversé, je suis presque certain de ne pas avoir tourné dans le mauvais sens et pourtant il y a un crac malgré la chauffe, malgré le passage au bain à ultrason. Un simple crac qui a transformé ce beau vintage en puzzle 10000 pièces, du verre aurait mieux tenu, un cri ( enfin un juron ) et des doutes ( crétin, tu as mal tourné mais non je le savais qu'il fallait "visser" pour dévisser ).

Moralité une commande chez David Nishimura pour remplacer le corps transparent de ce vintage.

2 mois jour pour jour après l'échec, un ami me demande de faire la même opération sur son 100N Gris ... un doute, un blanc, une grosse suée et évidemment une réussite.

Est-ce un réflexe pour la "torsion" malgré le fait de savoir ? Un défaut dans le celluloïd de l'oiseau ? Je ne le saurai jamais.

[Plum73]

Un histoire de Sheaffer Intrigue garantie à vie. Une joie immense à la réception de ce cadeau.
Peu de jours après je fais le malin au travail et une chute de 1m rend la plume inutilisable
Heureusement le revendeur reprend le dit Intrigue le jour même pour me le rendre quelques jours plus tard à l'état neuf.
Je ne sors plus mes stylos-plume hors du bureau et dans une position adaptée à l'écriture. Ce qui fait quand même quelques heures par jour.

[Mrs Hobie]

un stylo plume Waterman avec une grande valeur sentimentale

[Alain146]

Je ne sais pas comment vous faites , il ne m'est jamais rien arrivé avec mes stylos...
Ah oui ! Une fois j'ai eu un peu de chance . Un Myu est tombé d'une étagère et s'est planté dans le plancher. Bien droit , comme une flèche dans une cible . Je l'ai délicatement retiré du plancher. Il n'avait rien !
-J'ai bien cassé aussi un ou deux Eversharp skyline en essayant de changer les sacs (attention PDZ , ils cassent aussi comme du verre).
-Une fois en montrant un Dunhill au petit musée , il m'a échappé des mains et s'est planté dans le plancher, enfin lui non , la plume s'est complètement écrasée et tordue, mais ça ce n'est pas vraiment dramatique il va partir chez Spoon.
-Il arrive que des stylos coulent... ça arrive mais c'est rare et le sav Waterman est topissime.
-Parfois nous avons du repeindre le plafond du bureau mais c'est chaque fois l'occasion de franches rigolades donc ça ne compte pas .
-Parfois il peut arriver des problèmes avec nos amis douaniers. Là par exemple des V-Pen ont déjà fait deux fois l'aller retour Hong-Kong-Yverdon , la douane souhaitant une taxe que je refuse de payer. Je sais c'est pas bien pour le réchauffement climatique mais je m'en fous je ne paierai pas pour cela.
- A propos de douane, je vous raconte quand même l'histoire la plus drôle qui m'est arrivée mais vous n'en parlez à personne...Un jour je vais chercher à la poste un colis recommandé en provenance du Japon(un Myu ). Je dépose ma mallette sur le comptoir et présente ma carte d'identité . Là la postière va chercher le colis et me dit , voilà, 75 francs de taxes de douane... Je n'étais pas de très bonne humeur ce matin là et je m'emporte, je prend le paquet sans payer et sort malgré les injonctions de la malheureuse postière qui me dit que non c'est pas bien, on ne peut pas faire cela , pas cool etc.
A peine arrivé dehors je me rappelle que j'ai laissé ma mallette sur le comptoir , je retourne au guichet, reprends ma mallette toujours sous le regard médusé de cette pauvre postière qui me dit encore en partant , Monsieur Vanderauwera vous ne devriez pas faire cela... (Yverdon est une petite ville ou tout le monde se connaît , ou les guichets de la poste ont des caméras et où lorsque vous donner votre carte d'identité votre nom est fiché tout comme le recommandé que vous venez chercher... ) Comme hold-Up on a déjà vu plus discret...
Rentré au bureau, j'ouvre le paquet , retire le Myu , et je le remplace par un Bic (noir) , je referme le paquet bien soigneusement et j'attends sereinement la police. Rien. Trois jour plus tard un petit mot gentil de la poste me demande de me présenter à un guichet pour régler la taxe que j'ai omis de payer lors de mon dernier passage ( ou que si je ne viens pas ca va mal aller putain de ta race comme dirait Lyth ) .
Je suis donc retourné à la poste avec le paquet bien refermé et son bic à l'intérieur , j'ai dit que j'avais bien réfléchi et que finalement je ne souhaitais pas prendre ce paquet et qu'ils pouvaient donc le renvoyer au Japon . FIN... Enfin non ... Une fois arrivé au japon, le vendeur n'a pas très bien compris pourquoi je lui envoyais un bic , j'ai tenté de lui expliqué mais mon Japonais n'est pas terrible apparemment, il a cru que c'était une erreur et a donc renvoyé le colis... Cette fois sans taxe.

[Fdelbano]

Elle est bien drôle, cette dernière histoire avec la postière ! Franchement, il fallait oser.

[Lucky44]

...
Rentré au bureau, j'ouvre le paquet , retire le Myu , et je le remplace par un Bic (noir) , je referme le paquet bien soigneusement et j'attends sereinement la police. Rien. Trois jour plus tard un petit mot gentil de la poste me demande de me présenter à un guichet pour régler la taxe que j'ai omis de payer lors de mon dernier passage ( ou que si je ne viens pas ca va mal aller putain de ta race comme dirait Lyth ) .
Je suis donc retourné à la poste avec le paquet bien refermé et son bic à l'intérieur , j'ai dit que j'avais bien réfléchi et que finalement je ne souhaitais pas prendre ce paquet et qu'ils pouvaient donc le renvoyer au Japon . FIN... Enfin non ... Une fois arrivé au japon, le vendeur n'a pas très bien compris pourquoi je lui envoyais un bic , j'ai tenté de lui expliqué mais mon Japonais n'est pas terrible apparemment, il a cru que c'était une erreur et a donc renvoyé le colis... Cette fois sans taxe.

[Hobiecat]

Je suis donc retourné à la poste avec le paquet bien refermé et son bic à l'intérieur , j'ai dit que j'avais bien réfléchi et que finalement je ne souhaitais pas prendre ce paquet et qu'ils pouvaient donc le renvoyer au Japon . FIN... Enfin non ... Une fois arrivé au japon, le vendeur n'a pas très bien compris pourquoi je lui envoyais un bic , j'ai tenté de lui expliqué mais mon Japonais n'est pas terrible apparemment, il a cru que c'était une erreur et a donc renvoyé le colis... Cette fois sans taxe.

Je sais pourquoi. Tu n'avais pas écrit "arigato" à la fin de ton message.

[allen]

Alain espérons qu'il n'y ait aucun proposé à la douane suisse sur le forum !

Bon quelques anecdotes personnelles pour une fois que de passage dans un aéroport j'ai un peu de temps :
- un whal eversharp doric a plume réglable. Magnifique quoi que pas vraiment de la taille escomptée malgré vérification avec le vendeur : première déception. Une plume pas assez flexible que je l'espérais : seconde déception. Et enfin il en fallait bien une troisième... est venu le moment d'utiliser le fameux système à dépression (une première pour moi). Gargouillis, bruit de sucion, flic flap flop. Un essai, deux, trois et la course du piston trop longue pour pouvoir le visser ensuite. Mais qu'est ce que c'est que cette merdouille ??? Après une journée à regarder le récalcitrant, à le tremper et le retremper... nettoyage encore et encore... bon ben j'appelle Francis !
- une réunion ? J'enfile mon art craft en argent dans mon bloc et je file. Une fois dehors je change de main et le stylo glisse : paf sur le macadam et deux bosses irréparablesur
- mais le pire c'est le vol sous mes yeux de mon bagage à main, vol accompagné de quelques coups que la surprise ne m'ont pas permis de rendre véritablement. Partis les cadeaux de Noël mais aussi deux magnifiques étuis dont un que j'adorais en cuir cognac et une belle brochette de stylos. Le seul que j'ai pu me reprocurer est un elemento mais la plume n'est pas aussi enthousiasmante que sur le premier. Sans doute que les stylos ont fini dans une poubelle à moins que les voleurs sans doute pas italiens au vu de la tête du mien (OK j'assume le délit de sale gueule) ait une connaissance approfondie des stylos italiens. A part l'elemento les autres ne payaient pas de mine pourtant...

[Hobiecat]

Fil nettoyé des considérations sur les taxes douanières, qui ne sont pas le lieu pour ce genre de discussion.

On en revient donc au sujet initial, les échecs avec les stylos.

[creatorcom]

Un échec qui finit bien !

Il y a quelques années, j'achète à un particulier un Dupont Olympio. La transaction se fait à son domicile et je peux évidemment essayer le stylo par trempage dans l'encrier.
Après quelques gribouillis et malgré une plume F généreuse en largeur de trait, c'est ok, je le prends. Rentré chez moi, vite un petit nettoyage et encrage en black Dupont. Là, je constate quelques ratés dans le débit d'encre. Re-nettoyage plus sérieux et re-encrage toujours en Dupont et toujours le même phénomène. N'étant pas encore né sur le forum, je laisse ce Dupont de côté en attendant un passage chez mon revendeur. Quelques jours passent et les remords me prennent, je tente à nouveau un essai avec de Hiroshizuku, sauf que pendant l'opération de remplissage, le stylo me glisse des mains et finit sa chute libre d'au moins 7 ou 8 centimètres plus bas sur le bureau en pin. Terrible, un bec à 90° et l'autre intact, on essaierait de le faire exprès que ce serait impossible.
Toujours pas né sur le forum, je décide un opération de redressage moi-même. Démontage, redressage, remontage, çà ne fonctionne plus, démontage, ajustement, remontage çà ne fonctionne toujours pas/plus.
Après une énième tentative, miracle, un flux d'encre constant, régulier et en prime un trait qui me paraît un peu plus fin. Je teste sur plusieurs papiers ... impeccable.
C'était la première et seule fois à ce jour que je tentais un redressage de plume. Même pas peur... La chance et l'inconscience du débutant.

[ppgrig]

Je crois comprendre que les stylos ont tendance à tomber par terre, et les becs à se planter dans le plancher.

Voyez ma grosse bêtise d'il y a un mois:



Sentant que ma position n'était pas adéquate pour manipuler un stylo (assis sur une chaise, les jambes croisées sur la table, en prenant des notes d'un bouquin tenu par la main gauche, tandis que la droite écrivait sur un petit carnet) j'ai décidé de le poster "au cas où". Ce que je ne fais JAMAIS. Bon.
Ensuite comme le bouquin était ennuyeux, je pose le stylo entre les pages du carnet, vers la reliure, le referme, et me lève pour aller me faire un thé. (ce que je fais rarement, je préfère le café. celui-ci n'améliore pas ce que je lis, mais me donne au moins le courage d'affronter le tout).

Evidemment le Parker 75 roule, tombe d'un petit mètre, bing.
Même posté...comme pour un chat. A partir de quelle hauteur un stylo posté ne tombe-t-il pas sur ses becs?
C'était bien la première, et j'espère, la dernière fois.

La loi de la tartine gagne toujours.

[Catsupilami]

Je suis allé à la FNAC de Châtelet (Paris) pour regarder leurs stylos. Je vois un magniphique Expert, présenté à côté de son étui, le tout maintenu par un film plastique rigide. Celui-ci était tellement solide et tendu que le bout de la plume formait un angle à 90º avec le stylo, je ne sais pas comment c'était possible. J'ai ramené le tout à la vendeuse qui s'est empressée de le remettre en réserve. Ce jour là aussi, j'ai décidé d'essayer les VPen. J'en ai pris un que j'ai glissé dans ma poche le temps de choisir les livres que j'allais m'acheter et l'ai oublié lors du paiement. Bon j'en ai eu pour 150 € de bouquins et j'ai pris un autre VPen mais je me retrouve avec un VPen volé par inadvertance :s. Ce n'est pas un échec dans le même sens que vous mais quand même !

[Nyel]

Mais quelle bande de maladroits vous faites...
J'ai aussi une douloureuse histoire de capless et des plume. D'habitude, au bureau, je clippe mes stylos dans la poche de la chemise, ou en l'absence de poche comme ça arrive souvent, sur la lanière du badge. Comme ça donne un look un peu bizarre, dans certaines occasion, je le glisse alors soigneusement dans la poche du pantalon. C'était le cas ce jour-là. Tout allait bien jusqu'à ce que je glisse la main dans ma poche d'un geste sûr et rapide pour récupérer le capless bien rangé, plume vers le haut, évidemment.
Les connaisseurs du capless savent que, quand on appuie sur le bouton, la plume est poussée vers l'avant. Dans une poche il se passe exactement l'inverse : quand on appuie sur le stylo, il recule. Mais la plume, elle, reste bien fixe à sa place, en appui sur le fond de la poche via le bouton du stylo. Et elle se plante dans le doigt.
Tatouage à l'Asa Gao en pleine réunion. Ouille.

[bebe]

...
J'ai aussi une douloureuse histoire de capless...

Moi aussi, avec un Targa
Uniquement pour les initiés.