DELTA Vespucci Encore argento
Posté : 06 nov. 2017 20:48
Je persiste dans mon opération publicitaire en faveur d’une marque décédée.
Aujourd’hui, je présente un oversize de Delta produit en collaboration avec Chatterley Pens pour commémorer la découverte de l’Amérique par Amerigo Vespucci.
Pour commémorer cette découverte par un stylo, quoi de plus adapté qu’un bois provenant d’un bâteau. J’aimerais bien vous dire que le bois provient du bâteau de Vespucci lui-même mais j’y perdrais toute ma crédibilité. Il s’agit en fait d’un « historic wood » provenant d’un vaisseau-école de l’armée italienne lancé sur les flots en 1931. Pas mal tout de même !
Un oversize donc : 14.2cm avec le capuchon, 13.6cm sans, 1.5cm de diamètre à la sortie de la plume et assez lourd (je dirais autour de 45g).
Ici aux cotés d'un Kaweco Special à peu près de la taille d'un Bic (le diamètre du Bic doit être un chouya plus petit.)
Le système de remplissage est composé d’un piston à cliquet (ratcheting piston) : il possède une sorte d’embrayage qui évite le forçage malencontreux. Quand on atteint le maximum en remontant le piston, la visse continue à tourner dans le vide et le système produit un petit clic d’alerte. Je ne sais si cette technologie existe pour d’autres marques. Comme on peut le remarquer, le stylo n’est pas équipé d’une lunette de niveau et il est gros consommateur d’encre.
Adage bien connu : bois et encre ne font pas bon ménage. La base du stylo est donc faite d’un épais squelette en résine orange. L’ensemble est recouvert d’une fine feuille du bois cité plus haut dont il n’est rien dit d’autre que sa provenance. Il est poli avec de la cire de carnauba dont l’odeur très puissante est assez enivrante et a persisté au moins un an (à l’inverse des Noodler’s pour lesquels l’odeur n’est pas enivrante mais persiste jusqu’à la fin des temps !!).
La plume est la colossale taille 8 de Bock avec conduit en ébonite, s’il vous plaît. Elle possède une glisse formidable qui aide beaucoup à l’utilisation de ce stylo. En effet, on ne peut pas dire qu’avec une section en métal (donc forcément un peu glissante), un pareil diamètre et un tel poids ce stylo soit d’un usage très confortable. On pourrait le voir comme rien d’autre qu’un bel objet pour prendre quelques notes à l’occasion. Pourtant, avec cette plume et à condition de ne pas se crisper sur la section, il est possible de s’en servir assez longtemps sans récolter de crampes.
Je finis en précisant que cet exemplaire est le 23ème sur 25. Il était temps…
Aujourd’hui, je présente un oversize de Delta produit en collaboration avec Chatterley Pens pour commémorer la découverte de l’Amérique par Amerigo Vespucci.
Pour commémorer cette découverte par un stylo, quoi de plus adapté qu’un bois provenant d’un bâteau. J’aimerais bien vous dire que le bois provient du bâteau de Vespucci lui-même mais j’y perdrais toute ma crédibilité. Il s’agit en fait d’un « historic wood » provenant d’un vaisseau-école de l’armée italienne lancé sur les flots en 1931. Pas mal tout de même !
Un oversize donc : 14.2cm avec le capuchon, 13.6cm sans, 1.5cm de diamètre à la sortie de la plume et assez lourd (je dirais autour de 45g).
Ici aux cotés d'un Kaweco Special à peu près de la taille d'un Bic (le diamètre du Bic doit être un chouya plus petit.)
Le système de remplissage est composé d’un piston à cliquet (ratcheting piston) : il possède une sorte d’embrayage qui évite le forçage malencontreux. Quand on atteint le maximum en remontant le piston, la visse continue à tourner dans le vide et le système produit un petit clic d’alerte. Je ne sais si cette technologie existe pour d’autres marques. Comme on peut le remarquer, le stylo n’est pas équipé d’une lunette de niveau et il est gros consommateur d’encre.
Adage bien connu : bois et encre ne font pas bon ménage. La base du stylo est donc faite d’un épais squelette en résine orange. L’ensemble est recouvert d’une fine feuille du bois cité plus haut dont il n’est rien dit d’autre que sa provenance. Il est poli avec de la cire de carnauba dont l’odeur très puissante est assez enivrante et a persisté au moins un an (à l’inverse des Noodler’s pour lesquels l’odeur n’est pas enivrante mais persiste jusqu’à la fin des temps !!).
La plume est la colossale taille 8 de Bock avec conduit en ébonite, s’il vous plaît. Elle possède une glisse formidable qui aide beaucoup à l’utilisation de ce stylo. En effet, on ne peut pas dire qu’avec une section en métal (donc forcément un peu glissante), un pareil diamètre et un tel poids ce stylo soit d’un usage très confortable. On pourrait le voir comme rien d’autre qu’un bel objet pour prendre quelques notes à l’occasion. Pourtant, avec cette plume et à condition de ne pas se crisper sur la section, il est possible de s’en servir assez longtemps sans récolter de crampes.
Je finis en précisant que cet exemplaire est le 23ème sur 25. Il était temps…
: merci Monty pour la présentation de ce modèle rare ! 
